À l’Organisation des Nations Unies, à l’OMS, à l’Union européenne, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays,
Nous soussignés, médecins, scientifiques, membres d’organisations environnementales et citoyens de (x) pays, demandons urgemment l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s’ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international.
Sommaire
Les entreprises de télécommunications à l’échelle mondiale sont bien résolues, avec l’appui des gouvernements, à déployer dans les deux prochaines années, le réseau sans fil de cinquième génération (5G). Cette décision produira ce qui est considéré comme un changement sociétal sans précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons ainsi des maisons « intelligentes », des entreprises « intelligentes », des autoroutes « intelligentes », des villes « intelligentes » et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons, depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des antennes et des micropuces et sera connecté sans fil à l’Internet. Toute personne sur terre aura accès instantanément à des communications sans fil à très haut débit et à faible latence, et ce dans les coins les plus reculés de la planète, jusque dans les forêts pluviales, au milieu de l’océan et dans l’antarctique.
Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que cette nouvelle réalité entraînera aussi un changement environnemental sans précédent à l’échelle planétaire. Il est impossible d’imaginer la densité prévue des émetteurs de radiofréquences. Outre les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G qui seront installées et les 20 000 nouveaux satellites qui seront lancés dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs, selon nos estimations, feront partie de l’internet des objets d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. Il y a eu un déploiement commercial de la 5G à basse fréquence et à faible débit au Qatar, en Finlande et en Estonie mi-2018. Quant au déploiement de la 5G à très hautes fréquences (ondes millimétriques), il a commencé dès la fin 2018.
Malgré un déni généralisé, nous disposons déjà de preuves accablantes indiquant que le rayonnement des radiofréquences (RF) est nuisible à la vie. Les données cliniques accumulées sur des personnes malades ou ayant des troubles de santé, les preuves expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux organes d’une grande variété de végétaux et d’animaux et les données épidémiologiques qui prouvent que les grandes maladies de la civilisation moderne – le cancer, les maladies du cœur et le diabète – sont en grande partie provoquées par la pollution électromagnétique, constituent un corpus de plus de 10 000 études publiées dans des revues dotées de comités de lecture.
Si les plans de l’industrie des télécommunications pour la 5G se concrétisent, pas un être humain, pas un mammifère, pas un oiseau, pas un insecte et pas un brin d’herbe sur terre, quel que soit le lieu de la planète où il se trouve, ne pourra se soustraire à une exposition, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement de radiofréquence qui sont des dizaines voire des centaines de fois supérieurs à ceux que l’on connaît aujourd’hui. Toutes les issues de secours seront barrées. Ces plans pour la 5G risquent d’avoir des effets graves et irréversibles sur les êtres humains et de causer des dommages permanents à tous les écosystèmes terrestres.
Des mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux conventions internationales.
Le déploiement de la 5G entraînera une augmentation massive de l’exposition involontaire, incontournable au rayonnement du sans-fil
Stations de base terrestres de la 5G
De façon à transmettre les énormes quantités de données nécessaires pour l’internet des objets, la technologie 5G, une fois pleinement déployée, utilisera des ondes millimétriques, qui ne traversent pas aisément la matière solide. Il faudra donc que les entreprises de télécommunications installent des stations de base tous les 100 mètres dans toutes les zones urbaines du monde entier. À la différence de la technologie sans fil des générations précédentes où une seule antenne diffuse des ondes sur une superficie importante, les stations de base de la 5G et les équipements connexes seront dotés d’antennes à balayage électronique actif qui, ensemble, émettront des faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés, orientables, analogues aux faisceaux laser qui se chevauchent entre eux.
Chaque téléphone 5G renfermera des dizaines d’antennes minuscules, qui ensemble, essaieront de capter un faisceau étroitement focalisé auprès du pylône le plus proche. La US Federal Communications Commission (FCC) a adopté des règles autorisant que la puissance effective de ces faisceaux atteigne 20 watts, soit dix fois de plus que les niveaux autorisés pour les téléphones actuels.
Chaque station de base de la 5G renfermera des centaines voire des milliers d’antennes pointant simultanément de multiples faisceaux d’ondes électromagnétiques, analogues aux faisceaux laser, vers tous les téléphones mobiles et les autres appareils de son aire de service. Cette technologie est dite à « entrées et à sorties multiples » ou MIMO. Selon les règles de la FCC, la puissance rayonnée effective des faisceaux d’une station de base de la 5G pourrait atteindre 30 000 watts pour 100 MHz du spectre, ce qui équivaut à 300 000 watts par GHz de spectre, c’est- à-dire des niveaux de puissance des dizaines voire des centaines de fois supérieurs aux niveaux autorisés pour les stations de base actuelles.
Stations de base spatiales de la 5G
Au moins cinq entreprises proposent d’offrir la 5G depuis l’espace, à partir de 20 000 satellites regroupés en basse et moyenne orbite qui couvriront la terre de puissants faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés et orientables (balayage électronique actif). Chaque satellite émettra des ondes millimétriques ayant une puissance effective de rayonnement pouvant atteindre 5 millions de watts depuis des milliers d’antennes disposées en réseaux à commandes de phase (permettant un balayage électronique). Même si l’énergie qui frappe le sol à partir des satellites est moins puissante que celle transmise par les antennes terrestres, elle touchera des régions qui échappent au balayage d’autres émetteurs et s’ajoutera au rayonnement induit par les milliards d’objets connectés grâce aux antennes relais de la 5G basées au sol. Mais qui plus est, les satellites stationneront dans la magnétosphère de la Terre, qui exerce une influence importante sur les propriétés électriques de l’atmosphère.
L’altération de l’environnement électromagnétique de la Terre pourrait bien représenter une menace encore plus grande pour la vie que le rayonnement des antennes basées au sol.
On a déjà la preuve des effets nocifs
du rayonnement de radiofréquence
Avant même que la 5G soit envisagée, des dizaines de pétitions et d’appels émanant de scientifiques de différents pays, dont l’Appel de Fribourg signé par plus de 3 000 médecins, avaient demandé l’arrêt de l’expansion de la technologie sans fil et l’adoption d’un moratoire pour toute nouvelle station de base.
En 2015, 215 scientifiques de 41 pays ont fait part de leurs préoccupations aux Nations Unies et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en faisant valoir que de « nombreuses publications récentes ont montré que les [champs électromagnétiques] CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à ceux que préconisent la plupart des lignes directrices internationales et nationales ». Plus de 10 000 études scientifiques publiées dans des revues dotées de comités de lecture montrent les dommages du rayonnement de radiofréquence causés à la santé humaine. Ces effets prennent diverses formes, notamment :
Palpitations cardiaques, incidence sur le bien-être général, altération de l’expression génique, multiplication du nombre de radicaux libres, altération du métabolisme, difficultés d’apprentissage et pertes de mémoire, altération du développement des cellules souche, infertilité et altération de la qualité du sperme, cancers, fausse couche, maladies cardiovasculaires, dommages neurologiques, déficience cognitive, obésité et diabète, lésions de l’ADN, stress oxydant.
Parmi les effets sur les enfants, mentionnons l’autisme, le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA) et l’asthme.
Les dommages vont bien au-delà de ceux causés à la race humaine, comme en témoignent quantité de preuves de dommages causés à divers végétaux et à la faune, de même qu’aux animaux de laboratoire, notamment :
Les fourmis, les insectes, les oiseaux, les mammifères, les forêts, les souris, les grenouilles, les végétaux, les mouches à fruits, les rats, les abeilles, les arbres.
Des effets microbiologiques néfastes ont également été constatés.
Le Centre international de Recherche sur le Cancer de l’OMS a conclu en 2011 que le rayonnement de radiofréquence, dans la gamme de fréquence de 30 kHz à 300 GHz, était peut- être cancérigène pour l’homme (Groupe 2B). Toutefois, selon des preuves récentes, y compris les dernières études sur l’utilisation du téléphone mobile et les risques de cancer du cerveau, il est avéré que le rayonnement de radiofréquence est cancérigène pour les humains et devrait être classé en tant que « cancérigène du Groupe 1 », au même titre que la fumée du tabac et l’amiante.
La plupart des signaux sans fil actuels sont modulés par impulsion. Les dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse modulée par la haute fréquence et par les pulsations basse fréquence.
Le déploiement des satellites de la 5G doit être interdit
La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère instaurent ensemble le circuit électrique planétaire dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques – des êtres humains, des oiseaux, des hamsters, et des araignées – sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la Terre et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité de cet environnement, notamment des propriétés électriques de l’atmosphère. Cherry, dans un article qui fait date, a expliqué l’importance des résonances Schumann et la raison pour laquelle les perturbations ionosphériques peuvent altérer la tension artérielle et la mélatonine et provoquer « le cancer, des pathologies du système reproductif, des cardiopathologies, des maladies neurologiques et la mort ».
Ces éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été altérés par le rayonnement des lignes de transport d’électricité. Le rayonnement des harmoniques provenant des lignes électriques atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre, où il est amplifié par l’interaction onde-corpuscule. En 1985, Robert O. Becker (PhD) a lancé un avertissement disant que le rayonnement des harmoniques des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet « constitue une menace pour la viabilité de toute la vie sur Terre ». Le positionnement de dizaines de milliers de satellites directement à la fois dans l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des millions de watts et à des millions de fréquences risque bien d’altérer notre environnement électromagnétique à un degré dépassant de beaucoup notre capacité d’adaptation.
Des suivis officieux de la situation actuelle ont déjà fourni des preuves indiquant de graves effets sur les êtres humains et les mammifères d’environ 100 satellites qui assurent le service des téléphones 2G et 3G depuis 1998, en basse orbite. Or, de tels effets ne sauraient s’expliquer si l’on considère exclusivement les faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances issues d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et de l’acuponcture. Si l’on ajoute 20 000 satellites 5G, on polluera encore plus le circuit électrique planétaire et l’on pourrait altérer les résonances de Schumann avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et pourraient être profondément délétères.
- Téléchargez l’intégralité de l’Appel international.
- Signez dès maintenant l’Appel international.
- Signez la pétition à la Chambre des communes — Demande d’un moratoire sur la 5G, lancée par Richard Bernier de Drummondville (Québec) le 18 avril 2019, et parrainée par Louis Plamondon, Bécancour—Nicolet—Saurel (Bloc Québécois).
- Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique.
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POSTSCRIPTUM :
- TVA Nouvelles : Une ville bloque des antennes 5G en raison d’inquiétudes pour la santé. 11 septembre 2018.
- Rogers Mike : Rogers obtient le nouveau spectre 5G dans chaque province et territoire. Rogers Communications, 10 avril 2019.
- La Presse canadienne : Nokia, l’heureuse élue pour développer le réseau 5G au Canada?. Les Affaires, 24 janvier 2019.
- AFP : L’OTAN met en garde contre les dangers des réseaux 5G de Huawei. Les Affaires, 14 mars 2019.
- Claire Edwards : 5G: The Dominoes Are Starting To Fall. Take Back Your Power, 15 avril 2019.
- Le Programme des Armes Non Létales : Active Denial System (ADS). Département de la Défense des États-Unis, 11 mai 2016.
« Vous êtes un de nos meilleurs journalistes. Longue vie et courage. »
VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne
En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs AuthorsDen et de la Nonfiction Authors Association (NFAA) aux États-Unis. Il adhère à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
Au nom de notre terre et mère et tous se qui vie arrêter la 5g
MERCI!!, pour They Live, petit bijoux, qui démontre la paranoia dans notre société actuelle ou depuis une vingtaine d`année!
La première fois que j’ai parlé de la 5G, on m’a dit que je ne savais pas de quoi je parlais, autrement dit que j’étais dérangé. Je suis très intéressé par vos recherches et je crois que cela devrait être partager en masse afin que les gens le réalisent enfin. Depuis que tous ces projets sont en branle, les maladies de tous genres apparaissent, des médecins le confirment mais en vain.
Non à la 5G
Question philosophique : Quelle est la frontière entre la réalité et la fiction ?
Le 9 octobre 2015, le réalisateur du film They Live (Invasion Los Angeles, 1988), John Carpenter, disait lors d’une entrevue accordée à Yahoo Movies : « Vous devez comprendre quelque chose: c’est un documentaire. Ce n’est pas de la science fiction. » (You have to understand something: It’s a documentary. It’s not science fiction.).
Le 27 septembre 2013, l’acteur principal Roddy Piper disait lui-même sur son compte Twitter : « Invasion Los Angeles est un documentaire !! » (They Live is a documentary!!).
Dans le film They Live, John Nada parcourt les routes à la recherche d’un emploi comme ouvrier sur les chantiers. Embauché à Los Angeles, il fait la connaissance de Frank Armitage qui lui propose de venir loger dans son bidonville. John va y découvrir une paire de lunettes de soleil hors du commun : elles permettent de voir le monde tel qu’il est réellement, à savoir gouverné par des extraterrestres ayant l’apparence d’humains et maintenant ces derniers dans un état apathique au moyen d’une propagande subliminale omniprésente. Après avoir tué à l’arme à feu quelques extra-terrestres, il s’efforce de convaincre Frank de la réalité de cette invasion. Tous deux entrent ensuite en contact avec un groupe de rebelles organisés et décidés à éradiquer les envahisseurs.
– They Live in John Carpenter’s Own Words.
– They Live is a Documentary Roddy Piper and John Carpenter (Behind the scenes).
– Roddy Piper Admit They live is a documentary.
– John Carpenter’s ‘They Live’ Was Supposed to Be a Warning. We Didn’t Heed It. We Didn’t Even Understand It.
C’est un peu la même chose avec le film « La Matrice » (The Matrix, 1999). En 2008, lors d’une soirée AFI Night At The Movies dans les cinémas Arclight à Hollywood, l’acteur Keanu Reeves disait que le film La Matrice concernait « la mythologie, la philosophie, la technologie et la vérité… Quelle Vérité! ».
La Matrice dépeint un futur dystopique dans lequel la réalité perçue par la plupart des humains est en fait une simulation virtuelle appelée la « Matrice », créée par des machines douées d’intelligence afin de soumettre la population humaine et de se servir de la chaleur et de l’activité électrique de leur corps comme source d’énergie. Le programmeur informatique Neo apprend cette vérité et est entraîné dans la rébellion contre les machines, composée d’autres personnes libérées du monde virtuel comme lui.
– Keanu Reeves On The Matrix.
– Keanu Reeves Admits The Matrix is Real?! (Honest Interview).
– The matrix was a documentary.