Pour l’ouverture du championnat coréen de baseball de la KBO, le 23 mars dernier, l’opérateur sud-coréen SK Télécom a vu les choses en grand, en feu et en dragon. Une image de réalité augmentée (AR) d’une vouivre (wiverne), une créature mythique ressemblant à un dragon, est apparue soudainement le jour de l’ouverture de la saison 2019 de la Korea Baseball Organization (KBO), le 23 mars dernier, au SK Happy Dream Park d’Incheon, domicile des champions en titre.
Une image de la mascotte de l’équipe SK Wyvern a été montrée sur le plus grand tableau d’affichage au DEL pour le baseball au monde. En outre, la créature volante a présenté une performance interactive lorsque les fans ont appuyé sur le bouton d’acclamation sur une application pour smartphone. Les fans qui ont regardé l’événement à la télévision ou sur leur smartphone pourraient également assister à ce spectacle de haute technologie.
Pour la performance de la wyvern, SK Télécom a utilisé ses technologies de réalité augmentée (RA) et de réalité virtuelle (RV), telles que eSpace, une plate-forme hyperespace permettant de reproduire le monde réel dans le cyberespace, et T real Platform, qui permet de créer et de partager librement un contenu RA. L’utilisation de la dernière technologie sans fil 5G a également permis la diffusion en continu de réalité augmentée à grande échelle et a assuré le spectacle avec un dragon ultra-réaliste survolant le stade. Impressionnant ! En pointant son téléphone vers le stade, on pouvait donc apercevoir le monstre, crachant des flammes et égratignant l’architecture de l’enceinte.
Une source SK a déclaré: “Le service de contenu multimédia a pris de l’importance récemment et nous avons mis au point un service pour les matchs de baseball”, ajoutant “SK Télécom a donc planifié cet événement pour offrir une expérience unique aux spectateurs utilisant les technologies AR et VR”. Cette année, SK Télécom, par le biais de son service Massive AR, cherche à présenter le même contenu de traitement des réactions aux grands publics, ainsi qu’un service similaire dans les grands stades ou les salles de concert.
SK Télécom est le plus grand opérateur de téléphonie mobile en Corée, avec près de 50% du marché. En tant que pionnier de toutes les générations de réseaux mobiles, la société a lancé le premier réseau au monde de cinquième génération (5G) le 1er décembre 2018. La société est non seulement à la pointe des innovations dans le domaine des réseaux mobiles, mais elle crée également une valeur sans précédent dans des domaines tels que les médias, la sécurité et le commerce.
La vouivre (ou wyverne) et le symbole du dragon ailé
Le nom vient de l’anglais « wyvern », lui-même venant du moyen anglais « wyvere », issu du français « vipère », pour désigner une vouivre. Dans les contes populaires et en héraldique, la vouivre est un serpent fantastique préposé à la garde d’un trésor possédant un corps de serpent et des ailes de chauve-souris. Elle possède souvent une escarboucle.
On retrouve la figure de la vouivre dans la littérature. Marcel Aymé décrit dans La Vouivre une jeune femme nue vivant au milieu des marais et protégeant un énorme rubis. Cédric Vincent mélange les deux versions : il imagine la vouivre comme un esprit lié à l’eau, qui se présente aux humains sous l’aspect d’une femme lorsqu’elle est heureuse, d’un dragon à deux pattes lorsqu’elle est en colère. Par analogie, Henri Vincenot donne le nom de vouivre au réseau souterrain des courants tellurique, dans son ouvrage Les Étoiles de Compostelle. Bernard Clavel a écrit un conte sur la vouivre, présent dans le recueil Légendes des lacs et des rivières. Vouivre, en franc-comtois, est l’équivalent du vieux mot français «guivre», qui signifie serpent et qui est resté dans le langage du blason.
De nombreuses vouivres sont représentées comme une sorte de dragon ailé qui porte une escarboucle sur le front. Cet œil, une gigantesque pierre précieuse, est parfois caché dans les roseaux des berges d’une rivière ou d’un lac tandis que la vouivre y pêche, et peut être subtilisé par un voleur audacieux.
Cette pierre a fasciné les hommes. Leur convoitise se retrouve dans de nombreuses légendes de nos provinces et les amène à la tuer pour s’emparer du diamant comme dans les contes similaires du Cantal, du Puy-de-Dôme, de Vienne, de Basse-Normandie, de Bresse, du Revermont… Paul Sébillot, dans Le Folklore de France, a recensé beaucoup de légendes ainsi qu’Henri Dontenville dans son Histoire et géographie mythiques de la France.
Très souvent, la vouivre veille sur les trésors souterrains comme le montrent de nombreuses légendes du Nivernais. À Moraches, on conte qu’un serpent gardien d’un trésor, ne sortait qu’une fois l’an pour aller boire. Sous la pierre de Vaivre du mont Beuvray, la vouivre sortait de terre une fois l’an, à Pâques, et étalait ses trésors au soleil.
Pour son roman La Vouivre, Marcel Aymé s’est vraisemblablement inspiré de la légende de la vouivre d’Avoudrey. Outre l’escarboucle, la créature porte une couronne de perles sur la tête, descend à minuit, le soir de Noël, au moment où, dans l’église, on chante matines, et vient boire à la fontaine voûtée du village. Elle pose alors un instant son escarboucle et sa couronne au bord de la source.
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