Je suis très heureux de vous annoncer que j’aurai l’honneur et le privilège de rééditer le livre du journaliste et artiste-peintre André Fontaine, intitulé « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », qui fut mis à l’index et interdit par le gouvernement canadien trois jours après sa parution en 1977 en raison de son contenu politique et des documents classifiés par les gouvernements des États-Unis et du Canada qu’il révélait au grand public. L’épouse de André Fontaine eut la grande gentillesse de me faire parvenir l’édition originale du livre, toujours scellé sous son emballage d’origine. Je me considère comme une personne très chanceuse puisque cette édition de 1977 est extrêmement rare et difficile à trouver.
Voici le résumé du livre tel qu’ il est publié sur le site internet de la base de données bibliographiques WorldCat : « Ouvrage biographique — assorti de nombreux documents officiels — relatant la vie mouvementée d’un Québécois, un très curieux personnage, peintre, journaliste, prêtre de l’Eglise catholique unie du Canada, cosmologue, etc. Celui-ci affirme avoir été harcelé par la CIA, le FBI et la GRC, avoir échappé de justesse à une tentative d’empoisonnement, avoir été condamné injustement à 12 années de pénitencier, etc. Les problèmes d’André Fontaine semblent avoir commencé alors qu’il venait de terminer un ouvrage sur la révolution cubaine, intitulé «Désormais, une étoile brillera». «Conspiration» se lit comme un roman. »
L’épouse de André Fontaine, Joan Doyon, et sa fille Rachel Fontaine, écriront toutes deux une préface pour cette nouvelle édition. On ne peut pas le préciser tant que le livre n’est pas édité, mais celui-ci devrait comporter plus de 300 pages. Le format du livre sera très confortable (6 x 9 po / 152 x 229 mm) et il inclura plusieurs illustrations, photographies et reproductions de documents officiels. Comme vous pouvez vous en douter, le fichier texte (Word) de ce livre n’existe pas et j’en ai absolument besoin pour éditer la nouvelle version. Dactylographier manuellement ce livre de 339 pages demanderait beaucoup de temps et d’énergie. C’est pourquoi je devrai faire l’acquisition du numériseur IRIScan Desk 5.
Ce numériseur permet justement de gagner du temps précieux et d’économiser des efforts inutiles. Il facilite la tâche en numérisant facilement le livre et en l’exportant directement dans un format texte (Word). Pour cela, il suffit de retourner la page et de numériser avec la fonction de détection automatique de page. L’IRIScan Desk 5 intègre la reconnaissance optique de caractères (OCR) grâce auquel la mise en page du document est préservée tout en le rendant modifiable.
Je vous invite donc à précommander dès maintenant le livre de André Fontaine, intitulé « Conspiration : entre l’ombre et la lumière ». Non seulement vous serez parmi les premières personnes à réserver votre exemplaire, vous m’aiderez aussi à faire l’acquisition du numériseur IRIScan Desk 5, d’une valeur de 350 $CA (TX incluses). Votre précommande du livre peut donc être considérée comme un acte de mécénat et de soutien à l’édition. Vous pouvez donner le montant que vous souhaitez, avec un minimum de 35 $, ce qui inclut les frais de livraison (une valeur de 10 $). Le livre vous sera expédié dès qu’il sera publié.
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Conspiration : entre l’ombre et la lumière (1977)
Un des cas les plus monstrueux d’emprisonnement injuste, de torture et de dégradation de notre temps est celui d’André Fontaine. Fontaine, un artiste de renommée internationale en art cosmonitique, un scientiste (il a obtenu un Ph.D. en cosmologie), un cinéaste et un philosophe éclairé, et correspondant de presse à l’étranger, a été retiré du monde des vivants dans le plus grand secret. On l’a enfermé. derrière les barreaux d’une prison canadienne, sans procès public et cela, pendant plus de onze ans.
Son histoire n’a jamais été publiée parce que les pressions exercées ont été si fortes qu’elles ont découragé les meilleures volontés. Après la parution de ce livre, le monde entier saura la vérité. Il connaîtra l’hypocrisie et la répressivité de la « justice » canadienne; justice d’un pays dit libre, où l’horreur et la dégradation se font écoeurantes.
Canada ! Un si beau pays et un si beau nom ! Pourtant un pays où il y a per capita, plus d’hommes derrière les barreaux que dans tous les autres pays du monde occidental. C’est le pays d’une force policière renommée de par le monde, la Gendarmerie Royale du Canada, force policière qui permet l’emprisonnement de gens innocents, mais trop clairvoyants. À cause de la philosophie politique de Fontaine, on l’a enfermé, et gardé enfermé, sur la foi de dossiers créés de toutes pièces, après avoir tenté de le rayer du monde par l’administration de poison et par le manque de soins que requérait son état.
C’est presque facile de souffrir pour payer une dette à la société, mais quand il s’agit d’endurer injustement, pour la bêtise des hommes, pour leur méchanceté, pour leur incompréhension, c’est beaucoup plus éprouvant de le faire seul, dans l’ignominie, parce que Fontaine a été abandonné de tous.
Le lecteur de ce livre doit constamment se rappeler que l’histoire qu’il lit est vécue aujourd’hui, en Amérique du Nord, au Canada, au Québec; des documents officiels prouvent les assertions des auteurs. Même si on est trté à penser : « Ces choses n’arrivent que dans les livres », soyons conscients que la réalité dépasse, ici, la fiction.
À propos de André Fontaine
André Fontaine, dit « Le peintre des étoiles », est né le 6 mars 1926 à Saint-Gédéon, un petit village situé au Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec. Artiste-peintre et un journaliste de presse, il créa son propre mouvement dans la peinture : l’« art cosmonitique ». Il a fait ses études au Lac-Saint-Jean, puis son secondaire au collège militaire Royal Road de Victoria, en Colombie-Britannique. Il obtient des maîtrises en psychologie et dans les beaux-arts, ainsi qu’un doctorat en cosmologie de l’université de Floride. Afin de défrayer ses études, il a peint en compagnie de grands noms tel que Jackson Pollock et Jacque Fresco.
André Fontaine est le septième d’une famille de dix enfants dont les parents, Ernest Gagnon et Isabelle Lessard, s’étaient mariés en 1906. Dès l’enfance il se passionne pour la peinture et est fasciné par le ciel. En 1945, il épouse en premier mariage, Marie-Paule Tremblay à Alma (Québec). De cette union, naissent deux filles : Hélène, née le 11 octobre 1946, et Pauline, née en 1948. Ils divorcent en 1966. Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il est blessé en service actif et libéré en 1947. Il a également fait son service militaire aux États-Unis, garde national licencié Lieutenant-colonel. Il fut ordonné pasteur par l’Église unie en 1964.
Artiste peintre, ses œuvres furent primées pour la première fois en 1953 sur le plan international parmi plus de 5 000 travaux exposés. André Fontaine, développe son « art cosmonitique », réalisé à partir d’un médium révolutionnaire, qu’il nomme « Texmos » en 1963. La même année, l’Académie américaine des arts et des lettres lui attribue une médaille ainsi qu’une bourse pour ses créations artistiques et ses recherches, dont la création d’un nouveau médium de peinture. L’année suivante, il obtient la médaille d’or de l’American Architectural association.
Un bel avenir se dessine pour l’artiste qui gagne en popularité. Son travail représente sa vision de l’Univers infini, un pas dans le futur, et marque l’époque par son modernisme. Les expositions s’enchaînent et de grandes personnalités américaines et étrangères achètent ses toiles. La composition nouvelle de ses tableaux donne un effet de trois dimensions. Aux États-Unis, on le connait principalement par son nom de famille « Fontaine », c’est ainsi qu’en 1965, Walt Disney lui rend hommage par une bande-dessinée de Mickey Mouse dans laquelle le neveu de Mickey montre qu’il a obtenu l’autographe du peintre Fontaine. Désormais mondialement connu, à la suite d’expositions simultanées dans 10 capitales du monde, Fontaine, comme de nombreuses personnalités a gagné son succès à l’étranger, avant d’être reconnu dans son pays natal. Au Canada, Galerie L’Art français détient la représentation exclusive de l’artiste en ayant fait l’acquisition de toutes ses œuvres disponibles.
En 1965, Serge Brousseau, célèbre critique pour Le Journal de Montréal définissait André Fontaine comme un « peintre cosmique ». Il est dénommé « le peintre des étoiles », en raison de son art cosmique et d’avant-garde. En 1966, la Wowetco, organisation d’œuvres artistiques et culturelles le prend sous contrat et ses œuvres se retrouvent exposées à travers le monde.
Journaliste de la presse internationale
André Fontaine est également un journaliste pigiste. Correspondant de la presse internationale, il a travaillé comme reporter pour plusieurs agences dont Radio-Canada, Pathé News, The Saturday Evening Post et Movietone International. Il était envoyé à l’étranger pour faire des reportages, en étant présent sur les lieux lors de grands événements politiques mondiaux qui marquèrent l’histoire comme la révolution cubaine depuis les montagnes de la Sierra Maestra, la crise de Panama de janvier 1964, la guerre civile dominicaine, la construction du Mur de Berlin, Noël 1963, l’assassinat de John F. Kennedy à Dallas, la venue du Pape aux nations unies en 1965.
Il a effectué des reportages sur les lancements importants à Cap Kennedy, depuis son ouverture en 1956 et fut le premier journaliste québécois à être correspondant de La Presse à Cap Canaveral.
Lors d’un reportage à la radio de la Société Radio Canada (SRC) diffusé 11 octobre 1963, il affirme qu’une rumeur sérieuse, circulant chez les exilés Cubains, laisse croire que John F. Kennedy (1917-1963) sera assassiné à Miami le 17 novembre. Le drame se produit le 22 novembre 1963, à Dallas. Ce jour, il déclare sur les ondes de la SRC qu’il a entendu trois coups de feu provenant de deux endroits différents, ce qui contredit la théorie du tueur solitaire dévoilée en 1964 par la Commission Warren. Il présume aussi que le président Lyndon Johnson est impliqué dans le drame du 22 novembre.
Dallas, Texas, 22 novembre 1963, à 13:20 heures
Reportage diffusé à Radio-Canada, Montréal
Le cortège descendait sur Main Street, rue principale du centre-ville à Dallas. Il tourna à droite sur la rue Houston qu’il parcourut jusqu’au carrefour de la rue Elm.
En s’engageant sur cette avenue, les voitures du cortège présidentiel passaient devant un édifice aux briques austères et tristes d’où semblent avoir été tirés les coups de feu qui ont atteint la président Kennedy et le gouverneur du Texas, George Connelly. L’immeuble porte le nom de « Texas Book Depositary ». Je me trouvais parmi les milliers de personnes venues acclamer leur président au moment où les coups de feu ont retenti.
Le service d’ordre semblait excellent; nous pouvions apercevoir de nombreux policiers armés sur les toits des édifices environnants. Le voyage du couple présidentiel semblait d’ores et déjà un triomphe. Madame Connelly se penchait en souriant vers les Kennedy. Ceux-ci rendirent son sourire et le président ouvrit la bouche pour lui répondre… et soudain, les balles sifflèrent. Le président porta sa main à sa gorge, son sourire se disloqua en une étrange grimace et brusquement, sa tête tomba sur le coté. Son corps tomba dans les bras de son épouse stupéfaite.
Distinctement, le bruit d’un première balle se fit entendre; puis deux autres détonations suivirent, semblant venir d’une autre direction, non loin de l’endroit où je me trouvais avec d’autres journalistes. Il était 12:31 heures à Dallas.
Les médecins tentent présentement d’arracher le président Kennedy à la mort.
Ici, André Fontaine, à Dallas, Texas.
En 1966, en tant que témoin sur les lieux à Dallas, il voulut divulguer des faits concernant l’assassinat de John F. Kennedy. Ses « révélations » dérangeaient et il fut réduit au silence, cela mis fin à sa carrière de journaliste. Mais encore, dans « Désormais une étoile brillera à Cuba », un manuscrit qui expose des histoires vécues autour de ses activités et relations avec Cuba, il affirme que des militaires américains sont intervenus pour empêcher que Cuba devienne la onzième province du Canada. Des propos qu’il réitère en 1992, lors de l’émission Ésotérisme expérimental (8m 45s) de Richard Glenn.
Il fut incarcéré dans des prisons canadiennes sous de fausses accusations pour être libéré onze ans plus tard, le 2 septembre 1977, après que Fontaine ait tout fait pour être innocenté, au point de lui laisser l’impression d’une collusion entre le Canada et la CIA. (Lire Marc Huber sur le site PH7)
Entre l’ombre et la lumière
En 1977, Fontaine sort de l’ombre, après des années difficiles pendant lesquelles il s’était « retiré » du monde pour des raisons politiques. Selon son livre, il a été emprisonné durant 11 ans au Canada.
Il publia un livre coécrit avec Carmen Morin afin de raconter toute sa vérité sur l’assassinat de John F. Kennedy. En 1977, il commença une autre vie bien différente et ouvrit son atelier d’art à Québec. Il venait de faire publier le livre « Conspiration, entre l’ombre et la lumière », qui par ses révélations gênantes, fut considéré comme un livre à l’index, par le gouvernement qui offrit une promotion a l’éditeur afin de faire cesser la publication ; il fut retiré du marché trois jours après sa parution en raison de son contenu politique et des documents classifiés par les gouvernements des États-Unis et du Canada qu’il révélait au grand public. À la page 85, il déclare que « la CIA a des ramifications partout. On me l’a affirmé et je le crois de plus en plus. On a même insinué en ma présence que le ministre de la Justice au Québec serait membre de cette agence criminelle. »
Cette année-là, il fit la connaissance d’une jeune artiste, Joan Doyon, qui fut engagée à l’atelier pour y enseigner la peinture à des enfants. Les deux artistes développent une belle complicité de travail, si bien que l’année suivante, en 1978, André Fontaine propose le projet d’ouvrir une galerie d’art à Québec au 56, rue Saint- Pierre. Grâce aux artistes et leur implication, qui offrent des cours pour les jeunes défavorisés, ce fut la première galerie d’art proposant des cours d’art professionnels à recevoir une subvention du gouvernement, qui était dirigé par M. René Lévesque à cette époque.
En décembre 1979, André Fontaine se marie pour la deuxième fois et unit sa destiné à celle de Joan Doyon. Ils eurent une fille, Rachel, née en septembre 1980. Homme d’action, il continua à demeurer actif dans divers domaines en plus de la peinture, il est conférencier dans des Congrès scientifiques, chanteur ténor d’opéra donnant des concerts dans des églises, invité dans des émissions de télévision pour parler de son art. Durant les années 1980-1990, il organise des expositions de ses tableaux dans des régions de Québec. Il donne occasionnellement des concerts où il chante du classique, parfois pour des mariages ou pendant des fêtes. Une autre facette de Fontaine, est celle de bienfaiteur du temps des fêtes, qui récupérais les beignes, muffins de restaurant avant la fermeture, afin d’aller les porter dans les centres d’œuvres de charité pour les démunis.
André Fontaine est décédé le 30 janvier 2005 à la suite d’un infarctus du myocarde à l’hôpital Saint-François d’Assise de Québec.
Le livre de André Fontaine est extrêmement rare et difficile à trouver ailleurs !
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Les frais s’expédition sont inclus dans ce montant.
NE PAS CONFONDRE André Fontaine (s’est suicidé en 1977), auteur de la chanson « Notre Père », frère du comédien et chanteur Jacques Desrosiers (alias Patof) et André Fontaine (6 mars 1926 – 30 janvier 2005), auteur du livre « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », mis à l’index par le gouvernement canadien trois jours après sa parution en 1977 et réédité par les Editions Dédicaces en 2021.
« Un grand merci pour votre travail bien détaillé afin d'informer le plus de personnes possible. Bravo! »
VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne
En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
Bonjour M. Boulianne… Soyez prudent… je connais personnellement feu André Fontaine et je crois que cette résurgence est une torpille pour vous nuire…
RÉPONSE DE GUY BOULIANNE :
Pas du tout. Je suis en contact avec l’épouse de André Fontaine, Joan Doyon, et sa fille Rachel Fontaine. C’est moi qui leur ai proposé de rééditer le livre de André Fontaine, et non pas le contraire. Tout est sous contrôle. Il n’y a aucune inquiétude à y avoir.
M. Boulianne
Merci de vos infos. Vous êtes une personne exceptionnelle pour nous communiquer des vérités que nous n’aurions pas connu sans votre travail acharné et toujours au bon moment dans ces temps…
Merci bcp.