Justin Trudeau purge l’armée canadienne : le gouvernement a utilisé le mouvement #MeToo pour faire passer des réformes radicales WOKE

UN ARTICLE DE ABRAHAM BLONDEAU — L’armée canadienne fait face à une crise de leadership. En l’espace de 18 mois, plus d’une douzaine des membres les plus expérimentés des Forces armées canadiennes (FAC) ont été congédiés, mis en congé ou accusés en raison d’une explosion d’allégations d’inconduite sexuelle. Ce mouvement #MeToo qui a balayé les forces armées a déclenché des changements radicaux au sein de l’armée. Certains de ces changements sont indispensables et de nombreux coupables d’inconduite sexuelle sont traduits en justice. Cependant, les preuves montrent que le bureau du Premier ministre et les FAC sont au courant de bon nombre de ces allégations depuis des années.

Les Forces armées canadiennes ont du mal à réformer leur réputation depuis des décennies après que des rapports d’agressions sexuelles généralisées aient fait surface. Pourtant, récemment, de nombreux officiers supérieurs ont été démis de leurs fonctions bien qu’ils aient été innocentés des allégations. Pourquoi y a-t-il eu un retrait soudain des hauts dirigeants de la caf au cours des 18 derniers mois ?

Le gouvernement Trudeau a utilisé le mouvement #MeToo pour faire passer des réformes radicales WOKE dans l’armée canadienne.

En juillet 2015, le général Johnathan Vance est devenu le chef d’état-major de la défense, l’officier le plus haut gradé des FAC. Vance a lancé l’Opération Honneur, qui consistait en un ensemble de réformes visant à traiter les plaintes d’inconduite sexuelle. En janvier 2021, Vance a démissionné de ce poste en raison d’allégations d’inconduite sexuelle. L’amiral Art McDonald a pris le relais et a juré une enquête complète. Cependant, en février, l’amiral McDonald a également dû démissionner en raison d’allégations d’inconduite sexuelle. Le lieutenant-général Wayne Eyre est ensuite intervenu en tant que chef d’état-major par intérim.

De multiples enquêtes ont révélé que le ministre de la Défense Harjit Sajjan et la chef de cabinet du premier ministre Justin Trudeau, Katie Telford, étaient au courant des allégations contre Vance en 2018, mais aucune mesure n’a été prise. Ces enquêtes ont déclenché une vague d’allégations contre des officiers de haut rang; plusieurs officiers proches des accusés ont été renvoyés pour ne pas avoir pris les mesures appropriées, bien qu’ils aient eu connaissance d’inconduite sexuelle. Vous pouvez lire une chronologie des événements et des détails ici.

Depuis janvier 2021, plus d’une douzaine d’amiraux, de commandants, de lieutenants généraux et de généraux, y compris le chef de la Marine et le déploiement de vaccins au Canada, ont fait l’objet d’une enquête et ont été démis de leurs fonctions. Vous pouvez voir une liste complète de ces officiers de haut rang ici. Vance a été accusé d’entrave à la justice, et beaucoup d’autres attendent leur journée au tribunal. Cela a démoli la crédibilité et la réputation du leadership militaire canadien. Non seulement cela a supprimé des officiers possédant une expérience et des connaissances essentielles, mais cela a également perturbé toute la chaîne de commandement en promouvant des officiers subalternes dépourvus de références à des postes clés de leadership.

En réponse à la tourmente, le gouvernement Trudeau nomme de nouveaux chefs de l’armée, de la marine et de la force aérienne en utilisant un nouveau processus de promotion et de sélection qui se veut plus inclusif. Le lieutenant-général Jocelyn Paul sera le premier chef autochtone de l’Armée canadienne. En juin 2021, Frances Allen est devenue la première femme à occuper le poste de vice-chef d’état-major de la défense.

Les FAC n’ont pas révélé publiquement l’exode massif d’officiers supérieurs de ses rangs. Les initiés de l’industrie s’attendent à ce que le gouvernement canadien rende cela public en juillet. Cet exode sans précédent d’officiers fera des FAC la seule armée du monde occidental sans corps d’officiers correctement formés. En plus de cela, les FAC manquent de 7 000 personnes à recruter. Qu’est-ce qui a causé cet exode massif de dirigeants ?

Il est important que les personnes coupables d’inconduite sexuelle soient traduites en justice, et si ces nombreux agents sont coupables, la loi doit être respectée. Cependant, la destitution de ces hauts dirigeants a donné au gouvernement de gauche radicale de Trudeau l’occasion d’adopter un changement radical avec une résistance minimale. Ce mouvement #MeToo est utilisé par la gauche radicale non pas pour obtenir justice pour les femmes, mais pour transformer fondamentalement l’armée canadienne.

Des allégations antérieures en 2019 ont déclenché une enquête approfondie du comité permanent des femmes de la Chambre des communes sur l’inconduite sexuelle, mais le rapport n’a été publié qu’en juin 2021. Ce rapport citait 21 recommandations pour changer la culture des FAC. Le rapport indiquait : « Le Comité a été informé par des témoins experts, y compris par des survivantes, que l’environnement de travail des FAC est hiérarchisé, dominé par des hommes, fondé sur des normes sexospécifiques patriarcales et fortement sexualisé. Ces facteurs créent un milieu de travail toxique où des incidents d’inconduite sexuelle peuvent se produire en toute impunité. » Le rapport cite la misogynie et la masculinité toxique comme cause de la culture sexualisée. Afin de fixer la culture, le gouvernement Trudeau a l’intention de placer les femmes dans des rôles de leadership plus élevés.

Pourtant, une grande partie de l’initiative vise à introduire le transgenre dans la culture militaire. Les FAC introduiront également une formation sur la sensibilité au genre et à la diversité pour s’assurer que les femmes, les membres LGBTQ, les minorités et les peuples autochtones sont traités équitablement et que l’armée renforce leur représentation dans les rangs. Il s’agit notamment de s’assurer que des services de garde d’enfants et des installations mixtes sont disponibles sur toutes les bases des FAC, et que des équipements spécifiques au genre sont achetés pour toute identité de genre.

True North rapporte qu’une de ces initiatives est l’introduction d’un code vestimentaire plus inclusif. Ce nouveau plan permettra à tous les membres des FAC, qu’ils soient hommes ou femmes, d’avoir des tatouages ​​faciaux, de faux ongles et de faux cils, des cheveux teints, du maquillage, des poils sur le visage et toute longueur de cheveux de leur choix. Cela comprend la création d’un nouvel uniforme non sexiste. Le contre-amiral Rebecca Patterson, qui est une force majeure derrière ces changements radicaux, a demandé aux membres de célébrer la Semaine de l’égalité des sexes en septembre 2021. Quelques mois plus tard, en novembre, un club de Halifax pour les membres des fac a organisé un événement « drag queen bingo ». Adopter le transgenre est considéré comme un moyen de combattre le patriarcat et la masculinité de la culture des FAC.

Une autre idéologie radicale introduite est la théorie critique de la race. True North a rapporté que les membres des FAC suivent des cours critiques de théorie de la race, y compris les livres d’Ibram X. Kendi et celui de Robin Diangelo, White Fragility. Les soldats ont également été confrontés à un certain nombre de scénarios « et si », y compris comment être associé à une religion qui définit le mariage comme une union entre un homme et une femme est un discours haineux, et porter un t-shirt « J’aime le Canada » est une forme d’attitude anti-immigrant. Tous les grades ont été formés pour identifier l’extrême droite, l’extrémisme religieux et la suprématie blanche.

Le 25 avril, la ministre de la Défense Anita Anand a publié un rapport sur le racisme systémique dans l’armée après des rapports en 2020 selon lesquels des membres des FAC auraient des liens avec des groupes de suprématie blanche. Le rapport présente une longue analyse sur la façon dont le Canada est un pays systématiquement raciste et l’armée favorise une culture de supériorité blanche. Le rapport écrit : « Le racisme au Canada n’est pas une défaillance du système, mais est le système en soi. Le colonialisme et les systèmes qui y sont associés tels que le patriarcat, l’hétéronormativité et le capacitisme constituent les causes profondes des inégalités au Canada. Tout au long de l’histoire du Canada, l’existence d’un racisme systémique et culturel a été établie par les règlements, les normes et les pratiques courantes. Le Canada a reconnu, et continue de reconnaître, son passé de discrimination raciale avec l’introduction de la Charte canadienne des droits et libertés, la Commission canadienne des droits de la personne et la Loi sur le multiculturalisme canadien, et avec l’abrogation de politiques et pratiques discriminatoires. » Le rapport mentionne qu’il n’a pas l’intention d’offenser les membres blancs des FAC, mais qu’ils sont des « symptômes du problème ».

Le rapport cite le colonialisme comme la cause première du système raciste : « Le démantèlement de la culture coloniale du Canada, à laquelle les chefs de l’Équipe de la Défense souscrivent, exige cet effort soutenu et délibéré. (…) À l’occasion, il faut augmenter artificiellement la représentation des femmes, des Autochtones, des Noirs et des autres personnes racisées, et des personnes handicapées, jusqu’à ce que les paradigmes archaïques et les obstacles systémiques ne les empêchent plus de s’épanouir naturellement sur le lieu de travail. Reconnaître que la santé de l’organisation de la Défense nationale est entravée par les contraintes puissantes de sa culture colonialiste héritée est la première étape pour instituer délibérément un changement significatif. » Plus de 70% des Forces armées canadiennes s’identifient comme blancs. Le nouveau régime veut changer la culture par un changement énergique de la démographie et par la promotion de divers dirigeants.

Rapport final du Groupe consultatif de la ministre de la Défense nationale sur le racisme systémique et la discrimination.

Le rapport recommande également de revoir le recours aux aumôniers militaires, notant que « la religion peut être une source de souffrance et de traumatisme générationnel. C’est particulièrement vrai pour de nombreux membres lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, queers et bispirituels de la société canadienne. » Les aumôniers qui sont membres d’une religion qui ne correspond pas à la définition de Trudeau de l’inclusion et de la diversité pourraient être retirés des FAC. Il s’agit d’une attaque délibérée pour retirer la foi et Dieu des rangs des combattants et les remplacer par une théorie critique de la race.

Toutes les politiques qui attaquent le colonialisme dans l’armée sont une attaque contre le système régimentaire britannique, que le Canada et les autres nations du Commonwealth ont adopté. Chaque régiment canadien a des liens et des traditions avec le trône britannique. Ce sont les prouesses militaires canadiennes pendant la Première Guerre mondiale qui ont déclenché l’autonomie du Canada par rapport à la Grande-Bretagne, et son histoire impressionnante pendant la Seconde Guerre mondiale a cimenté de nombreuses traditions régimentaires. Le régiment est censé préserver la tradition et l’histoire, qui sont l’épine dorsale de l’esprit de corps des FAC. C’est exactement ce que ces nouvelles mesures tentent de démanteler.

Ce n’est pas la première attaque. Le premier ministre [communiste] Lester B. Pearson pensait que la « britannicité » de l’armée canadienne était un obstacle majeur au maintien de la paix dans le monde postcolonial. Les FAC se sont lentement érodées en tant que force de combat jusqu’à ce qu’elles aboutissent au plan d’unification de Pierre Trudeau, dans lequel l’armée, la marine et l’aviation ont été fusionnées en une seule, partageant les mêmes uniformes et grades, effaçant plus d’un siècle de traditions. C’était un tel désastre qu’il a été renversé.

Les programmes de diversité et d’égalité des genres ne sont pas non plus nouveaux. Pierre Trudeau a ouvert des postes de combat aux femmes en 1980 et a tenté d’imposer un quota de 25 % sur le recrutement des femmes. En 1998, les résultats étaient lamentables et la culture masculine était blâmée. « En raison de « l’environnement général non favorable » dans l’armée, tous les grades à la fin de 1998 devaient suivre une formation de sensibilité dans le cadre du programme pointu—Standard for Harassment and Racism Prevention », écrit l’historien J. L. Granatstein dans le livre “Canada’s Army”. En 1998, les FAC ont également imposé des quotas pour les recrues des minorités visibles malgré un manque d’enthousiasme pour les rôles de combat dans ces groupes démographiques. Le gouvernement libéral de Jean Chrétien mettait en œuvre un programme, comme l’écrit Granatstein : « Les pressions du gouvernement pour utiliser les forces armées à des fins d’ingénierie sociale étaient incessantes. » Cette ingénierie sociale s’est intensifiée au cours des 18 derniers mois par un opportuniste Justin Trudeau.

Pourquoi Trudeau poursuit-il un programme aussi agressif pour transformer radicalement l’armée canadienne ? Le regretté Herbert W. Armstrong a spécifiquement mis en garde en 1956 : « C’est une sorte de guerre que nous ne comprenons pas, ou que nous ne savons pas comment gérer. Il utilise tous les moyens diaboliques pour nous affaiblir de l’intérieur, saper nos forces, pervertir nos mœurs… démoraliser nos forces armées, et finalement, après une telle infiltration, renverser notre gouvernement par la force et la violence ! » Le programme de la gauche radicale visant à transformer radicalement le Canada ne peut réussir que si la même transformation se produit dans l’armée. Trudeau a déjà fait preuve d’un abus de pouvoir massif en invoquant illégalement la Loi sur les mesures d’urgence. La seule entité qui pourrait arrêter un tel excès tyrannique serait une armée sans compromis. Si l’armée se radicalise, il n’y a aucun moyen pour les citoyens canadiens de défendre leurs libertés. La même armée canadienne qui a versé du sang dans une vaillance courageuse pour vaincre la tyrannie de l’Allemagne nazie est maintenant systématiquement démantelée pour permettre la tyrannie au pays.

La purge du leadership militaire du Canada et la féminisation de sa culture sont l’accomplissement direct des prophéties d’Ésaïe 3:1-4, où Dieu dit qu’il enlèvera « le héros et l’homme de guerre, Le juge et le prophète, le devin et l’ancien, le chef de cinquante et le magistrat, le conseiller, l’artisan distingué et l’habile enchanteur. Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des enfants domineront sur eux. » L’armée canadienne ne se prépare pas à combattre dans une guerre, mais est absorbée par une guerre culturelle contre elle-même. L’érosion d’un leadership masculin fort et juste et l’attaque systématique des communistes sont l’accomplissement direct de la prophétie biblique. Quelle est donc la véritable cause de toutes ces malédictions et troubles au Canada ? La question est posée.

Abraham Blondeau
Abraham Blondeau
Rédacteur, laTrompette.fr
Carole Lavoie
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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).

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Montréalité

Étrange le nombre de femmes qui soudain accèdent à des postes importants à l’armée, ou comme ministres de la défense (voir U.E.)… La réponse à la question qui termine l’article aurait-elle un lien avec ma constatation ?

Paul-Emic

Il faudra des spécialistes dans la résistance, sous peu

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