Vous êtes tous conviés à revoir une conférence vidéo qui eut lieu le 6 novembre 2022 durant laquelle l’avocat Claude Laferrière, Jonathan Blanchette (alias Jo L’indigo) et Guy Boulianne ont discuté de l’abolition du Conseil législatif qui eut lieu en 1968 et du refus actuel de certains députés de l’Assemblée nationale du Québec à prêter serment d’allégeance à la Couronne, ce qui est clairement une supercherie hors-la-loi allant à l’encontre de la Constitution canadienne, c’est-à-dire la Loi des lois qui affirme dans son préambule « que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit ». L’article 128 de la Loi constitutionnelle de 1867, adoptée au début de la Confédération, fait obligation à tous les sénateurs, députés fédéraux et députés des assemblées législatives provinciales de prêter et souscrire le serment d’allégeance avant d’entrer dans l’exercice de leurs fonctions. Voici le texte actuel du serment tel qu’énoncé dans la Loi sur les serments d’allégeance (L.R.C. (1985), ch. O-1): « Je, (nom du député), jure fidélité et sincère allégeance à Sa Majesté la Reine Elizabeth Deux, Reine du Canada, à ses héritiers et successeurs. Ainsi Dieu me soit en aide. » En cas de dévolution de la Couronne, le nom figurant dans la formule du serment d’allégeance est remplacé par celui du nouveau souverain.
Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, dans une décision rendue le 1er novembre, a donné « l’ordre formel à la sergente d’armes de veiller à ce que la présente décision soit appliquée de manière que les députés qui n’ont pas prêté serment ne puissent prendre place dans la Salle de l’Assemblée nationale ou dans l’une de ses commissions. Dans le cas où une personne refuserait de se plier à cette interdiction, la sergente d’armes sera légitimée de l’expulser. » Il a déclaré que « le serment d’allégeance visé à l’article 128 de la Loi constitutionnelle de 1867 est obligatoire pour prendre part aux travaux parlementaires ». Les députés peuvent prêter serment en tout temps pour remédier à cette situation.
Comme je l’ai écrit le 20 septembre dernier, « la province de Québec a été piratée (« hacked ») depuis longtemps, c’est-à-dire depuis le début de la “Révolution tranquille” qui permit aux conjurateurs de mettre en place une gouvernance sans entraves. Ceci donna les pouvoirs aux députés de faire et de défaire les lois au gré de leurs humeurs et de leurs désirs. » Je demandais alors comment cela avait pu être rendu possible. « Tout simplement par l’abolition du Conseil législatif du Québec qui prit effet le 31 décembre 1968, sans même avoir créé au préalable un organisme pour protéger la constitution. » Désormais, la nouvelle Assemblée nationale assumait tous les pouvoirs qui sont attribués à la Législature du Québec. C’est ce qui rend possible aujourd’hui au gouvernement de François Legault de s’engager à déposer “rapidement” un projet de loi [pirate] rendant optionnel le serment d’allégeance au roi pour les élus.
La conférence eut lieu en direct dimanche le 6 novembre 2022 à 12H00 (Montréal) — 18H00 (Paris). Elle fut diffusée simultanément sur les trois plateformes populaires Youtube (plus de 3 650 abonnés), Twitter (plus de 18 665 abonnés) et VKontakte (10 000 abonnés). La conférence est aussi disponible en rediffusion sur les réseaux Rumble, Bitchute, Internet Archive, Odysee, UGEnet et Brighteon. Double médaillé du gouverneur général du Canada, Claude Laferrière détient un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en philosophie et en droit de l’Université de Montréal, spécialisé en droit de la sécurité nationale. Pour sa part, Jonathan Blanchette (alias Jo L’indigo) est un activiste très engagé dans les opérations socio-culturelles et dans les dénonciations politiques et affairistes. Il est actuellement le chef intérimaire du parti politique québécois Union nationale.
« Que l'on jette un coup d'œil sur le monde: révolution ici, coup d’État là, assassinat, irréligion, fraude en haut lieu, etc. Nous ne sommes pas plus à l’abri que quiconque de ces tourbillons d’opinions qui menacent actuellement le monde entier. Or, le pouvoir entre les mains d’une majorité simple à l’Assemblée législative n’offre de garanties pour personne » — Patrice Tardif, Débats du Conseil législatif, 12 déc. 1968
MONTRÉAL
PARIS
LOS ANGELES
MOSCOU
La politique canadienne et québécoise
- La Cour suprême statue que le gouvernement ne bénéficie pas d’une immunité absolue à l’égard des actes législatifs inconstitutionnels
- La « Passe Archipel » aux Îles de la Madeleine : Claude Bourgeois fait publier sa lettre ouverte au maire Antonin Valiquette dans « Le Radar »
- La place de la démocratie municipale aux Îles de la Madeleine : « Les citoyens, pour s’opposer, n’ont pas l’obligation d’être constructifs »
- Mathieu Jacques : PRO VICTIS, la terre « pour les vaincus ». Pourrait-on modifier cette locution pour mieux refléter la vraie nature du Québec ?
- L’écoquartier aux Îles de la Madeleine, émanant de la Fondation Rockefeller, est un laboratoire qui s’étendra à l’échelle du territoire québécois
- Le Radar refuse ma publicité. Selon le rédacteur en chef, Raphaël Turbide, au lieu d’améliorer la qualité du débat public aux Îles de la Madeleine, je contribue « à le rendre plus confus ». (sic)
- Écoutez et téléchargez le CD « Le Passe Archipel aux Îles de la Madeleine » : 15 chansons basées sur les textes du chroniqueur Guy Boulianne
- La journaliste Isabelle Larose nous apprend que les réservations aux Îles de la Madeleine sont en diminution. Le Passe Archipel serait-il en cause ?
- Le « Passe Archipel » aux Îles de la Madeleine et l’Agenda 2030 — La Société fabienne travaille à l’extinction de la propriété privée sur les terres
- Selon Me André Lafrance, le « Passe Archipel » aux Îles de la Madeleine fait déjà trois victimes : Linda Lebel, Gaëtan Richard et Jeanne Bourgeois
- La ministre fédérale Pascale St-Onge commente sur le Traité de l’OMS sur les pandémies : Nous protégerons toujours la souveraineté du Canada
- Les Îles-de-la-Madeleine et le “Passe Archipel” : Les citoyens demandent la démission du maire Antonin Valiquette et de son conseil municipal
« Pour rien au monde nous ne devons permettre que des démagogues, des exaltés, des révolutionnaires, avoués ou déguisés, soient un jour à même de torpiller, de ruiner et de saccager ce que nos ancêtres ont édifié dans les sueurs, les larmes et parfois même dans le sang. » — Patrice Tardif, Débats du Conseil législatif, 12 décembre 1968
« On ne remercie jamais suffisamment les personnes qui portent haut le Bien, le Beau, le Bon autour d’elles, les artistes, les journalistes qui œuvrent dans le bon sens, les belles personnes tout simplement… Alors voilà, je le fais avec un immense plaisir… Merci encore à vous. »