J’ai récemment retrouvé — complètement par hasard — une peinture de mon ancien complice et collègue, l’artiste peintre Pierre Corbin, né en 1950 et malheureusement décédé en 2015. Il s’agit d’une acrylique sur toile d’une dimension de 40″ x 30″ (~101cm x 76cm), réalisée par le peintre montréalais en 1993, intitulée « Matières en suspension ». L’œuvre est signée à la main par l’artiste à l’avant et dédicacée à l’arrière du tableau. Pierre Corbin côtoya l’atelier du frère Jérôme, situé à l’arrière du Collège Notre-Dame sur le chemin de la Reine-Marie à Montréal, avant de devenir le directeur de la galerie Frère Jérôme et le fondateur de la galerie Lézart sur la rue Saint-Denis à Montréal.
J’ai connu Pierre Corbin en 1984 lors d’un récital de poésie à la galerie Frère Jérôme. Je devins rapidement l’un des artistes principaux de cette galerie avec Cécilia Buonocore, Danielle Auprix, Kathy Gauthier, Raymonde Lacasse, Daniel Tremblay, Eric Narboni, Audette Lemieux (Hildegarde), Thérèse Dulude et Michéle Wilhelmy. Comme je l’écrivais en 2009 : « Cette galerie était bien plus qu’une galerie d’art… c’était une véritable pépinière d’artistes. C’était un atelier où chacun pouvait prendre ses pinceaux et ses toiles et peindre sans gêne, devant tous, et accrocher ses nouvelles œuvres directement sur les murs, sans autres formalités ! » Nous étions sans conteste « les rois et les reines » du quartier latin sur la rue Saint-Denis, vivant la vie de bohême. Plus tard, je fondais ma propre galerie d’art, la Galerie Imagine située au troisième étage du célèbre Cooper Building, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal.
Pierre Corbin a notamment exposé à Paris, en Asie, aux États-Unis et bien sûr au Québec. En 1988, l’entraîneur professionnel Daniel St-Hilaire a remis une de ses importantes œuvres,— une peinture à l’huile qui mesure 3,8 m sur 1,68 m —, au Ministre des Affaires étrangères et Maire du village olympique de Séoul, Kim Yong-Shik. Au printemps 1993, j’avais réalisé une entrevue avec Pierre Corbin pour le petit fanzine d’intervention culturelle que j’avais créé, “Le lys d’or”, et dans lequel j’avais écrit en introduction : « Pierre Corbin est l’un des premiers bohèmes à avoir prôné la libre pensée et la libre expression à Montréal. Quatorze ans plus tard, il devint l’instigateur de la galerie Frère Jérôme sur la rue Saint-Denis. Lorsque cette première belle aventure se termina en 1985, avec l’aide de ses ami(e)s, Pierre Corbin décida de conserver le local et d’y fonder la galerie Lézart. Comme il le dit si bien : «Y’a juste les monuments qui ne bougent pas», cette galerie fut à l’image de son fondateur : bohème et porteuse d’explosions créatrices. Conçue principalement pour la relève, Lézart fut un lieu propice à l’éclatement des couleurs et un endroit où les rencontres se fusionnaient au rythme des passions. Lorsque la réalité dépasse les apparences … » Cette entrevue fut plus tard reproduite sur mon site internet afin de faire œuvre de mémoire.
En 1987, Pierre Corbin illustra mon second recueil de poésie intitulé “La Bataille des Saints“, tiré à 700 exemplaires. Ce livre fut réédité plusieurs années plus tard par les Éditions Dédicaces.
➧ Pierre Corbin dans le National Geographic Traveler (1984)
En 1984, l’artiste peintre Pierre Corbin eut l’insigne honneur d’apparaître dans le tout premier numéro du très réputé « National Geographic Traveler » (Volume 1, Numéro 1, printemps 1984). Jusqu’à tout récemment, je n’avais en possession qu’une photocopie de piètre qualité de cet article. J’attendais depuis des années de me procurer un exemplaire papier de cet excellent magazine, question d’avoir sous la main un souvenir imparable. Suite à la découverte du tableau de mon ami, “Matières en suspension”, j’ai décidé de faire le pas et d’acheter ce magazine pour seulement $6.00 USD, ce qui est un excellent prix en comparaison avec celui qui est affiché dans la boutique mexicaine « Mercado Libre« .
« Arrangé par un maquilleur pour son anniversaire, l’artiste Pierre Corbin expose ses propres peintures et d’autres lors d’une fête rue St-Denis. » ⟶
Ce magazine populaire consacra 16 pages en couleur sur les différents quartiers de Montréal, dont le quartier latin de la rue Saint-Denis, Voici ce que l’écrivain et journaliste Mordecai Richler avait à dire à propos de la rue Saint-Denis en cette année 1984 :
« La rue Saint-Denis divise politiquement Montréal. À l’ouest, une communauté décroissante de Montréalais anglophones, victimes des nouvelles lois linguistiques du Québec, tient bon et fulmine. Le quartier principalement canadien-français à l’est de la rue s’est déchaîné lorsque le Parti québécois séparatiste et pro-francophone, dirigé par René Lévesque, a pris le contrôle du gouvernement provincial lors des élections du 15 novembre 1976. Pour les jeunes et ardents membres du PQ, la revanche serait douce. Les anglophones avaient régné sur les Canadiens français de Montréal pendant des années; maintenant viendrait le compte.
« Un bon endroit pour commencer un tour dans le quartier de Saint-Denis est au charmant Square Saint-Louis. La place est mieux approchée par la rue Prince Arthur, qui devient une passerelle au boulevard Saint-Laurent et s’ouvre sur la place cinq petits pâtés de maisons plus loin. Le Square Saint-Louis est peut-être l’endroit le plus désirable où vivre à Montréal. Il est certainement préféré par de nombreux écrivains, peintres et cinéastes parmi les plus célèbres de la ville. La place est bordée sur trois côtés par des maisons mitoyennes restaurées en pierre grise des années 1890 qui ont été transformées en appartements élégants. Partout où vous vous tournez, il y a des toits mansardés, des balcons en fer forgé élaborés, des tourelles, des dômes, des corniches, des fenêtres cintrées et des escaliers extérieurs. Juste en face de la place se dresse l’Hôtel de l’Institut, une école hôtelière avec un restaurant fonctionnel qui propose des repas cuisinés par des étudiants chefs. Soit dit en passant, ce bâtiment d’une modernité affligeante a déjà remporté le prix citron de la Société d’architecture de Montréal en tant que pire bâtiment récemment construit dans la ville. Une récompense bien méritée, je pense.
« La rue Saint-Denis, plus que toute autre rue de Montréal, sent Paris, disons Montparnasse ou le boulevard Saint-Michel. La rue est un baromètre précis du sentiment nationaliste canadien-français. Il y a cinq ans, les jeunes de Saint-Denis étaient de fervents partisans du Parti Québécois, chauds pour l’indépendance maintenant—maintenant. Mais aujourd’hui, ils semblent avoir laissé le PQ et la politique derrière eux. La rue Saint-Denis reste, même sans la politique, une rue merveilleusement animée de cafés, cinémas, boutiques, librairies et restaurants, favorisée par les étudiants, les intellectuels, les artistes, les politiciens et, à bien y penser, à peu près n’importe qui à la recherche d’un bon repas.
Le quartier de la rue Saint-Denis regorge non seulement de bons restaurants comme l’Express ou La Sila, mais aussi de bâtiments historiques. Commençant près de la base de Saint-Denis, sur le Square Viger, il y a l’Hôtel Viger, autrefois populaire auprès des riches et célèbres, maintenant un édifice municipal. Il reste quelques vieilles résidences intéressantes et des bâtiments publics qui ont jusqu’à présent échappé au boulet de démolition. Un guide de poche éclairant et pratique sur ces bâtiments est « Montréal on Foot » (Montréal à pied), de Betty Guernsey, que vous pouvez vous procurer dans les kiosques à journaux et les librairies de la ville. »
➧ Procurez-vous une reproduction de l’œuvre de Pierre Corbin
Grâce à un partenariat avec des experts encadreurs ayant plus de 30 ans d’expérience au Québec, je peux désormais vous proposer de faire l’acquisition de l’œuvre de Pierre Corbin, intitulée « Matières en suspension ». J’offre pour cela deux options différentes, c’est-à-dire la possibilité d’acquérir une reproduction sur toile ou bien une reproduction sur papier fini satiné, toutes les deux au format très confortable de 30″ x 24″ (~76cm x 61cm). Vous pouvez être rassurés. Les couleurs de votre impression artistique demeureront vibrantes au fil du temps pour plusieurs années. Chaque impression est traitée sous lumières LED UV éco-responsable qui offre une protection à votre imprimé contre la lumière du soleil, la saleté et l’humidité.
Toutes les encres sont GreenGuard Gold certified et sont listées au sein du Guide UL’s Sustainable product comme des produits qui sont scientifiquement prouvés rencontrer les normes les plus rigoureuses au monde d’émissions chimiques. Et ainsi aide à réduire la pollution de l’air intérieur et le risque d’exposition chimique tout en contribuant à la création d’environnements intérieurs plus sains. Avec les encres LED UV, la consommation d’énergie, d’eau et le gaspillage d’encre est minimisée. Les experts encadreurs sont fiers d’affirmer que 50% de leurs encres sont composés de ressources renouvelables, tel que des plantes et de la biomasse. Ces encres sont toutes certifiées sans métaux lourds.
Mon partenaire expédie les reproductions partout dans les pays suivants : Canada, États-Unis, Mexique, Australie, Angleterre, Irlande, Suisse, Belgique, France, Allemagne, Espagne, Danemark, Finlande et Norvège. La compagnie de transport dépend des dimensions de votre colis.
Faites votre choix entre ces deux options :
➦ Reproduction sur canevas
➽ Pour cette pièce mon partenaire imprime directement sur un canevas de première qualité avec les encres bio UV riches en pigments. Ensuite il l’étire autour d’un cadre de bois 1 1/2″ (~3.81cm) qui assure la stabilité et la durabilité de votre impression au fil des ans. Votre art imprimé arrivera à votre porte prêt à accrocher! Évidemment, nous voulons que votre expérience d’installation soit aussi facile et simple que possible, c’est pourquoi tout le système d’accrochage et les instructions d’installation seront inclues dans votre colis sans frais additionnels. Il n’y a vraiment rien de plus facile à installer qu’un canevas! Vous pouvez être assuré que chaque commande est emballée soigneusement par l’équipe d’experts encadreurs. Ils vous assurent que votre impression arrivera en parfait état chez vous dans leur emballage sécuritaire fait sur mesure.
FICHE TECHINIQUE :
- Reproduction sur canevas
- Taille 30″ x 24″ (~76cm x 61cm)
- Bordure d’image en miroir
- Cadre de 1 1/2” (~3.81cm)
- Trousse d’installation
PRIX : 200 $CA (livraison incluse)
➦ Reproduction sur papier fini satiné
➽ Mon partenaire encadreur imprime directement sur papier photo satin premium 200g/m2, 8mil avec des encres bio riches en pigments. Ce fini mat est un classique qui offre une netteté d’image incomparable et des couleurs éclatantes. Les meilleurs résultats d’agrandissement photo sont obtenus grâce à la technologie d’impression giclée de l’imprimante photo 64 pouces la plus avancée au monde. Soyez assurés que chaque commande est soigneusement emballée par l’équipe dans un tube protecteur résistant. Mon partenaire s’engage à ce que votre impression photo arrive en parfait état chez vous dans un emballage sécuritaire fait sur mesure.
Les couleurs de l’agrandissement de l’œuvre de Pierre Corbin resteront éclatantes pour plus de 200 ans. Les encres à pigments 8 couleurs résultent en une gamme de couleurs étendue et produisent des images photographiques de qualité supérieure qui ont une grande fidélité des couleurs, un excellent niveau de gloss et sont résistantes aux égratignures. La technologie d’encres noires à 3 niveaux donne des images noires et blancs de qualité supérieure, ayant des tons neutres et naturels.
FICHE TECHINIQUE :
- Affiche fini satiné
- Taille 30″ x 24″ (~76cm x 61cm)
- Papier photo satin premium 200g/m2, 8mil
- Encres bio riches en pigments
- Grandeur: 1 Panneau
PRIX : 130 $CA (livraison incluse)
L’œuvre de Pierre Corbin sera imprimée sur une des deux machines EFI VUTEK HS125Pro. Avec cette technologie de pointe, mon partenaire peut produire des images de haute qualité avec des résolutions pouvant atteindre 1000 DPI. Chaque imprimé sera traité sous lumières LED UV éco-responsable qui offre une protection à votre impression contre la lumière du soleil, la saleté et l’humidité.
Pour nettoyer votre impression, vous pouvez utiliser un linge doux et sec comme la microfibre pour retirer la poussière. Si vous désirez conserver vos imprimés éclatants le plus longtemps possible, vous ne devez pas utiliser de produits chimiques nettoyants forts tel un nettoyant pour verre. Ne pas frotter trop fort aussi! Il va sans dire que vous devriez toujours être délicat avec votre imprimé.
En achetant une reproduction sur canevas ou sur papier fini satiné
vous m’aidez à financer en partie mes travaux d’écriture et de rédaction.
Faites votre sélection ci-dessous
Pierre Corbin :
« Matières en suspension »
(Livraison incluse)
Un canevas étiré sur faux cadre en bois de 1 1/2” (~3.81cm) est le look classique qui a sa place dans tous les décors, il amènera une ambiance douce et intemporelle à la pièce.
- Canevas texturé avec finit mat classique
- Encre et matériel léger et durable
- Stylé et amène une atmosphère chaleureuse à votre espace
- Encres bio riches en pigments
- Système d’accrochage de haute qualité intégré sans frais
Pierre Corbin :
« Matières en suspension »
(Livraison incluse)
Imprimé directement sur papier photo satin premium 200g/m2, 8mil avec des encres bio riches en pigments. Ce fini mat est un classique qui offre une netteté d’image incomparable.
- Agrandissement photo classique satiné
- Parfait pour l’encadrement
- Encres bio riches
- Incroyable durée de vie de plus de 200 ans
- Technologie résistante aux égratignures
- Impression à jet d’encre de qualité photographique
➧ À propos du National Geographic Traveler
Le National Geographic Traveler est un magazine publié par la National Geographic Society aux États-Unis. Il a été lancé en 1984. Des éditions du National Geographic Traveler dans la langue du pays sont publiées en Arménie, Belgique/Pays-Bas, Chine, Croatie, République tchèque, Indonésie, Amérique latine, Israël, Pologne, Roumanie, Russie, Slovénie et Espagne. Une édition au Royaume-Uni a été lancée en décembre 2010, tandis que la version française de National Geographic Traveler a été lancée en mars 2016. Le 29 août 2019, Disney annonce 70 à 80 suppressions de postes au sein National Geographic et l’arrêt du magazine National Geographic Traveler à la suite de l’acquisition de la 21st Century Fox. L’édition américaine a été publiée de 1984 à 2019.
National Geographic Traveler a été lancé en tant que publication trimestrielle au printemps 1984 par la National Geographic Society sous la direction du président Gilbert M Grosvenor. Le vice-président pour les publications, Robert L. Breeden a supervisé le lancement. Joan Tapper a été le premier éditeur. La dernière édition imprimée aux États-Unis est parue en décembre 2019 avec George Stone comme éditeur. Au cours de ses 35 années d’existence, l’édition imprimée américaine comptait six éditeurs :
- Joan Taper, 1984-1989
- Richard Busch, 1988-1998
- Keith Bellows, 1998-2015
- Norie Quintos, rédactrice en chef par intérim, 2015
- Maggie Zackowitz, 2015-2016
- Pierre George, 2016-2019
En septembre 2013, la National Geographic Society a formé le groupe National Geographic Travel en consolidant ses actifs de voyage, notamment le magazine National Geographic Traveler, National Geographic Expeditions, ses livres de voyage, son contenu de voyage numérique, ses cartes, ses applications et sa communauté de voyage. Le rédacteur en chef de National Geographic Traveler, Keith Bellows, a été nommé vice-président senior du groupe nouvellement formé.
Le 9 septembre 2015, la National Geographic Society a annoncé qu’elle réorganiserait ses propriétés médiatiques et ses publications (y compris National Geographic Traveler) en une nouvelle société connue sous le nom de National Geographic Partners LLC. 21st Century Fox a payé 725 millions de dollars pour détenir 73 % de cette nouvelle société à but lucratif.
L’acquisition de 21st Century Fox par The Walt Disney Company a commencé le 14 décembre 2017 et s’est poursuivie jusqu’au 20 mars 2019. Parmi les autres actifs clés, l’acquisition de 21st Century Fox par Disney comprenait une participation de 73 % dans National Geographic Partners (dont National Geographic Voyageur). Depuis août 2019, les activités d’édition de NG Media ont été prises en charge par Disney Publishing Worldwide. Disney a cessé l’édition imprimée de National Geographic Traveler avec le numéro de décembre 2019.