NOTA BENE : J’ai débuté la rédaction de cet article il y a plus d’un an, le 17 septembre 2023, mais sans jamais l’achever du à des circonstances diverses et au fait que d’autres publications ont pris le dessus dans l’actualité et sur mes priorités. J’ai maintenant décidé de terminer cet article pour le bénéfice des membres de mon Club VIP. Je vous souhaite une bonne lecture.

⭐ J’ai besoin de votre soutien. N’hésitez pas à faire un don en cliquant ici. 💛💛

S’il y a quelque chose qui m’exaspère au plus haut niveau, ce sont les personnes qui diffusent de fausses informations dans le seul but de tromper l’opinion des gens sur des sujets qui mériteraient probablement un meilleur traitement. Que cette diffusion de fausses informations soit faite de façon consciente ou non, elle a souvent pour finalité de discréditer les véritables chercheurs, ainsi que des événements réels, même si ces derniers sont nimbés d’un voile de mystère. Cela dit, ce n’est pas parce qu’on émet une théorie que l’on est nécessairement un conspirationniste ou un théoricien du complot. Comme le disait Albert Einstein : « C’est la théorie qui décide de ce que nous pouvons observer ». Pour le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), une théorie est un ensemble de notions, d’idées, de concepts abstraits appliqués à un domaine particulier. En philosophie, il s’agit de l’étude du rapport qu’ont entre eux le sujet et l’objet dans l’acte de connaître. Et selon Wikipédia, une théorie (du grec theoria, « contempler, observer, examiner ») est un ensemble cohérent, si elle prétend à la scientificité, d’explications, de notions ou d’idées sur un sujet précis, pouvant inclure des lois et des hypothèses, induites par l’accumulation de faits provenant de l’observation ou de l’expérimentation. Les théories guident l’entreprise de trouver des faits plutôt que d’atteindre des objectifs, et sont neutres concernant les alternatives entre les valeurs. Au contraire, les fausses nouvelles sont des informations fausses ou trompeuses présentées comme des nouvelles. Elles ont souvent pour objectif de nuire à la réputation d’une personne ou d’une entité, ou de gagner de l’argent grâce aux recettes publicitaires.

Mais il y a encore pire que ceux qui diffusent, consciemment ou non, de fausses informations. Cette dernière action peut tout simplement être due à l’ignorance ou au manque de perspicacité. Le plus grave et dommageable ce sont les personnes qui fabriquent intentionnellement des canulars dans le seul but de manipuler ou de tromper le public. Comme il est écrit dans l’encyclopédie Wikipédia : « Les articles contenant des infox emploient souvent des titres accrocheurs ou des informations entièrement fabriquées en vue d’augmenter le nombre de lecteurs et de partages en ligne. Elles peuvent émaner de blogueurs ou de réseaux sociaux, de médias, de personnalités politiques ou d’un gouvernement. »

Nous verrons ci-dessous que des personnes peu scrupuleuses ont sciemment fabriqué des canulars et des contrefaçons, sans doute pour profiter du succès populaire du film “Stargate, la porte des étoiles”, sorti en 1994. Si on se fie à celles-ci, l’ancienne porte des étoiles serait enterrée sous les restes d’Eridu, l’ancienne ville antique de Mésopotamie, située au Sud du pays de Sumer (actuel Sud de l’Irak). Certains individus vont jusqu’à nous montrer des photos de ce qui serait les ruines d’une usine « Stargate » découverte en 1914 ! D’autres personnes nous « informent » que le tombeau de Gilgamesh aurait été découvert en 2003, juste avant la guerre en Irak, en lien avec les soi-disants courriels adressés à Hillary Clinton dans lesquels elle invoquerait ce roi légendaire de la cité d’Uruk, ainsi que les Nephilim.

HISTORY CHANNEL ― Nabuchodonosor II ouvre la Porte des étoiles : Une ancienne histoire biblique sur trois jeunes Hébreux envoyés dans une fournaise ardente conduit les théoriciens des anciens astronautes à suggérer qu’il existe une porte des étoiles en Irak dans cet extrait de l’épisode « Les zones interdites » de la série Ancient Aliens.

L’écrivain juif d’origine soviétique, Zecharia Sitchin, fut l’un des premiers à postuler que les Anunnaki n’étaient pas des dieux mais des extraterrestres venus sur la Terre pour transmettre une technologie avancée aux Sumériens. Michael Salla, un expert autoproclamé en « politique extraterrestre« , a repris la théorie, estimant que les Alliés ont envahi l’Irak pour prendre le contrôle de ces technologies, dont la fameuse « porte des étoiles ». Mais cette théorie est bien sûr sans fondement. Le Projet Stargate a réellement existé, mais il ne s’agissait pas d’une quelconque « porte des étoiles » mais bien d’une unité secrète de l’armée américaine créée en 1977 à Fort Meade, dans le Maryland, par la Defense Intelligence Agency (DIA) et SRI International pour enquêter sur le potentiel des phénomènes psychiques dans les applications de renseignement militaire et national. Après de nombreuses années de lutte, la CIA a compilé la plupart des documents de recherche recueillis au cours de ce programme et les a rassemblés dans un multidisque contenant 89 901 pages de documents (Archives ― Fichier ZIP).

L’un des défenseurs de l’hypothèse des “anciens astronautes”, William Henry, un écrivain et mythologue d’investigation, a fait le rapprochement entre l’hypothétique porte des étoiles et l’histoire des trois jeunes Hébreux racontée dans le Livre de Daniel. Dans le récit biblique, les trois hommes juifs sont jetés dans une fournaise ardente par Nabuchodonosor II, roi de Babylone, pour avoir refusé de se prosterner devant l’image du roi. Les trois sont préservés du danger et le roi voit quatre hommes marcher dans les flammes, « et ils n’ont aucun mal; et l’aspect du quatrième est semblable à un fils de Dieu ». (Daniel 3:8-30) Pour les théologiens, l’appellation « fils de Dieu » est réservée aux hommes et aux anges dans l’Ancien Testament, Dieu étant à l’origine de l’existence des uns comme des autres. Mais pour William Henry, il s’agit d’un visiteur extraterrestre ayant traversé « une porte des étoiles ou un portail ». Rien de moins.

Le pape Jean-Paul II disait lors de l’Audience générale du mercredi 19 février 2003 :

« « Alors tous trois, d’une seule voix, se mirent à chanter, glorifiant et bénissant Dieu dans la fournaise » (Dn 3, 51). Cette phrase introduit le célèbre Cantique dont nous venons d’entendre un passage fondamental. Il se trouve à l’intérieur du Livre de Daniel, dans la partie qui ne nous est parvenue qu’en langue grecque, et il est entonné par des témoins courageux de la foi, qui n’ont pas voulu se plier à l’adoration de la statue du roi et qui ont préféré affronter une mort tragique, le martyre dans la fournaise ardente. (…) Le cantique, traditionnellement appelé « des trois enfants », est semblable à un flambeau qui dissipe les ténèbres du temps de l’oppression et de la persécution, une époque qui s’est souvent répétée au cours de l’histoire d’Israël et au cours même de l’histoire du christianisme. Et nous savons que le persécuteur n’assume pas toujours le visage violent et macabre de l’oppresseur, mais qu’il se complait souvent à isoler le juste, au moyen de la dérision et de l’ironie, en lui demandant avec sarcasme: « Où est-il, ton Dieu? » (Ps 41, 4.11). »

Pour les rédacteurs du site internet Bible-ouverte.ch, ce chapitre du Livre de Daniel rejoint tout à fait notre monde contemporain : « Le monde s’achemine rapidement vers l’époque où l’Antéchrist exercera ses pleins pouvoirs sur la vie politique, morale, économique, sociale et religieuse du monde. Qu’adviendra-t-il alors des résistants, des réactionnaires, de ceux qui refuseront de fléchir le genou devant ce « Baal » de l’avenir? » (Romains 11:4) « Tous les regards se porteront sur eux, leur audace les exposera à l’arrestation et au martyre. L’expérience des trois compagnons de Daniel préfigure le sort à la fois tragique et glorieux de la multitude innombrable de ces vainqueurs des temps de la fin. » (Apocalypse 7:9-17)

Loin de la fable du visiteur extraterrestre ayant traversé une hypothétique porte des étoiles ou un portail, l’histoire de Shadrach, Meshach et Abednego est en quelque sorte une préfiguration du martyr de saint Antipas. Évêque de Pergame, celui-ci a été martyrisé sous Domitien, vers 83. La tradition relate qu’il aurait été brûlé vif dans un taureau d’airain, communément utilisé par la population païenne de Pergame dans des rites de rejet des démons. Jean de Patmos le mentionne dans l’Apocalypse :

« Ecris à l’ange de l’Eglise de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants: Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. »

Les mystifications mises en avant par les faussaires et les théoriciens des “anciens astronautes” concernant la porte des étoiles, ou « ancien portail extraterrestre », cachent en réalité des événements tangibles, même s’ils sont « nimbés d’un voile de mystère » comme je l’ai écrit au début de cet article. L’astrophysicien et astronome Jacques Vallée écrivait dans son livre “Ovni : la grande manipulation” (Éditions du Rocher, 1983) : « Recevoir des visiteurs extraterrestres serait aussi réconfortant que de croire en Dieu. Pourtant, nous aurions tort de nous réjouir trop vite. Nous allons peut-être avoir les Visiteurs que nous méritons. » Il précisait sa pensée dans la préface du même ouvrage : « Il serait tout aussi approprié de faire le parallèle entre les occupants des OVNI et la conception populaire des démons… ».

« Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Eglise; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18)

Pour le moins que nous ayons l’esprit et les yeux ouverts, il est facile de constater que les « portails » sont très à la mode depuis quelques années, surtout depuis que le Grand collisionneur de hadrons (LHC) a été mis en fonction en 2008 au laboratoire européen pour la physique des particules (CERN), situé dans la région frontalière entre la France et la Suisse. Le 1er juin 2016 eut lieu la cérémonie d’ouverture « satanique » du tunnel de base du Saint-Gothard, un tunnel ferroviaire bitube passant sous le massif du Saint-Gothard en Suisse, et dont le thème du portail était indirectement relié au CERN, à 300 km de là.

Cet accélérateur de particules a inspiré plusieurs œuvres artistiques, que ce soit le film-opéra-dansé Symmetry tourné en 2015 au CERN, le film d’horreur Decay créé en 2012 par Luke Thompson, alors doctorant de physique au CERN, dont l’action se déroule au sein-même du LHC, ou bien encore l’opéra Les Troyens d’Hector Berlioz et l’oratorio La Création de Joseph Haydn, tous les deux produits par La Fura dels Baus et mis en scène par Carlus Padrissa. Ces œuvres ont pour point commun un portail que traversent des entités venues d’une autre dimension, faisant souvent penser à des « extraterrestres », à des anges déchus ou à des créatures démoniaques et maléfiques. Nous retrouvons encore aujourd’hui ce concept du « portail » qui laisse pénétrer des personnages étranges et/ou des effluves négatives. Nous pouvons penser à la cérémonie luciférienne de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024, ainsi qu’à l’opéra urbain intitulé “Le Gardien du Temple – La Porte des Ténèbres“ qui se déroulera du 25 au 27 octobre 2024 au centre-ville de Toulouse, en France. Alors qu’il parlait de l’une des trois protagonistes de cet événement,— Lilith —, le directeur artistique François Delarozière dit que celle-ci « va vous offrir le droit d’aller en enfer si vous voulez y aller. Elle est là pour ramener les âmes damnées ».

Nous voyons donc que la porte, ou le portail, est un sujet récurrent dans les différents projets culturels et événementiels, et ce n’est certainement pas du au hasard. En 2016, une réplique d’une arche d’un ancien temple de Baal a été érigée dans les espaces publics de plusieurs grandes villes du monde : Trafalgar Square à Londres pendant les trois jours précédant la Pâque juive, à Florence en Italie pour le sommet politique du G7, à Dubaï pour le Sommet mondial des gouvernements, à l’hôtel de ville de New York en 2017 et sur le Capitol Mall à Washington DC au mois d’octobre 2018. L’arche s’est rendue ensuite à Amsterdam et en Syrie. Le Centre pour le patrimoine mondial et le développement prétend qu’il ne fait que montrer un morceau d’histoire au public. Mais Edir Macedo se demande : « Alors pourquoi ne pas l’installer dans un musée ? Parmi des milliers d’autres grands objets historiques, pourquoi un morceau d’un temple de Baal ? Et pourquoi reste-t-il mystérieusement quelques jours dans chaque ville avant d’être démantelé, comme si la société historique ne voulait pas que trop de gens le sachent ? »

L’Arche de Baal a été inaugurée pour la première fois le 19 avril 2016 à Trafalgar Square à Londres, à l’occasion de la Semaine du patrimoine mondial de l’UNESCO. Son inauguration a coïncidé de manière inquiétante avec la fête païenne la plus importante de l’année, Beltane consacrée au culte de Baal, qui marque le début d’une période de 13 jours connue dans l’occultisme sous le nom de « sacrifice de sang à la Bête », traditionnellement célébrée par des sacrifices d’enfants et des orgies bisexuelles.

L’arche originelle de Palmyre fut construite par les Romains au deuxième siècle pour servir d’entrée à un temple majeur de Baal qui existait déjà depuis 3000 ans en Syrie. Comme pour le trône de Satan à Pergame où fut martyrisé saint Antipas, le temple de Bêl à Palmyre possédait un puissant four sous une statue de bronze à tête de taureau, qui représentait le dieu Baal. Les prêtres du temple déposaient des enfants et des bébés dans leurs bras tendus, qui roulaient ensuite dans le feu ardent en guise de sacrifices humains. Et aujourd’hui, une réplique de cette religion démoniaque est honorée dans le monde entier et louée par les historiens comme faisant partie de notre « patrimoine mondial ».

Le rabbin Daniel Asore, membre du Sanhédrin naissant, a décrit ce qu’il considère comme le rôle important que cette réplique de l’Arche de Palmyre jouera dans le Nouvel Ordre Mondial : « Cette arche est la première étape de ce processus, elle éveille l’intérêt des gens pour le paganisme et constitue un point de rassemblement autour duquel les dirigeants du monde entier se rassemblent », a déclaré le rabbin. L’arche a en effet suscité un intérêt public intense lors de son voyage autour du monde, comme peuvent en témoigner deux millions d’Italiens. Les dirigeants mondiaux semblent particulièrement attirés par l’arche. En fait, elle a été assemblée comme pièce maîtresse du World Government Summit, une réunion internationale de dirigeants mondiaux qui s’est tenue à Dubaï en février 2017. « Leur but ultime est d’usurper la Bible et de créer le Troisième Temple à Jérusalem, mais pour le culte des ténèbres et non celui de la lumière », a expliqué le rabbin. « Le Nouvel Ordre Mondial vénère la science et la technologie, il est donc logique qu’ils utilisent cette impression 3D pour créer leur Temple. »

Edir Macedo écrit : « Pour ceux dont la vie repose sur l’autel de Dieu, cette arche n’est rien d’autre qu’une structure en pierre. Mais d’autres voient cette arche comme un portail par lequel des esprits sombres peuvent envahir les villes de ce monde et prendre le contrôle des esprits et des cœurs, demandant à Baal de prendre possession de nos terres, de notre peuple et de nos enfants. Satan répond-il ? Regardez autour de vous ! Ces événements se produisent tous sous le nez de chrétiens faibles et apathiques qui ne savent rien de la bataille spirituelle dans laquelle nous sommes engagés, et qui bloquent même ceux qui le savent. »

« Aujourd’hui, ils les appellent anges et démons, demain ils les appelleront autrement. » — Aleister Crowley, la Bête 666

---

La suite ci-dessous est disponible aux membres du Club VIP

---

---

⭐ J’ai besoin de votre soutien. N’hésitez pas à faire un don en cliquant ici. 💛💛

VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne