PAR GUY BOULIANNE : Après douze années de présence permanente sur le réseau social, Facebook a décidé, le 6 avril dernier, de fermer complètement mon compte, incluant le retrait de l’ensemble de mes publications, de mes photos, de mes vidéos, de mes pages, de mes groupes… en un mot, absolument TOUT ! Je comptais 5000 contacts, plus une file d’attente de gens intéressés à s’abonner à mon fil d’actualité. Cette censure totale, sans aucun avertissement, est intervenue suite à la mise en ligne d’une pétition exigeant de la part du Gouvernement du Québec que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine soit administrée aux personnes atteintes du COVID-19.
Lors de son émission « La Belle sans la bête » sur Radio Impact, Mireille Frégeau dit qu’elle s’est sentie un peu comme dans un malaxeur qui “spine” à haute vitesse : « (…) alors une semaine assez lourde et difficile, notamment pour la liberté d’expression. Guy Boulianne, l’initiateur de Radio Impact, a vu son compte Facebook entièrement effacé, incluant toutes ses publications, ses vidéos, ses 5000 contacts… tout. Il y a David Icke avec sa vidéo sur la conspiration du coronavirus en faisant le lien avec la 5G, une vidéo qui a dépassé les 3 millions de vues qui a été effacée par Youtube et Vimeo. D’ailleurs, Youtube a assuré qu’elle retirerait toutes les vidéos associant le coronavirus, entre parenthèse le vaccin et la 5G ».
Elle poursuit plus loin : « Alors on assiste à une collusion hallucinante, une corruption du gouvernement, des médias, des multinationales comme on a rarement vu dans ce monde gangréné par le gain et le pouvoir qui bafouent l’humanité. À chacun de nous de devenir des recherchistes, de chercher des infos justes et de les diffuser pendant qu’on peut encore le faire ».
Pour sa part, Claude Lafleur a enregistré une vidéo le 7 avril dernier ayant pour titre “Aujourd’hui je prend quelque minutes pour vous expliquer comment on se débarrasse des gens qui ont osé parler ‘haut et fort’”. Il dit entre autres choses :
« Les gens comme moi, les “complotistes”, subissent beaucoup d’attaques. En premier lieu, on se fait pointer du doigt. La plupart des gens nous perçoivent comme des personnes qui ont des problèmes mentaux… c’est un peu ça. Il y en a combien d’entre nous qui ont fini dans des asiles ou avec des médicamentations ou des antidépresseurs ? C’est une réalité, mais c’est juste une partie. (…) Il arrive des choses qui peuvent être beaucoup pire que ça. Je vais vous donner quelques exemples. Je vais commencer avec les choses qui sont les plus légères, les premiers avertissements. Les premiers avertissements qu’on reçoit, c’est souvent des censures qu’on subit sur les médias qu’on essaie d’utiliser pour diffuser l’information. Comme moi, je me suis fait censurer à plusieurs reprises sur Facebook. Dès fois à coup de cinq jours, à coup d’une journée de 24 heures. On peut appeler cela ; “des tapes sur les doigts”… des avertissements vraiment minimes. Puis après ça, des personnes comme Guy Boulianne, un de mes amis qui a vraiment beaucoup de connaissances. Cela fait plusieurs années qu’il dédie sa vie à essayer de faire un monde meilleur, à essayer de vous faire vivre dans un monde meilleur, puis vous, vous le ridiculisez, vous le traitez de tous les noms pendant que lui ne dort pas pendant la nuit à essayer d’écrire des livres, à essayer de trouver des moyens de faire une pétition pour les Québécois et le Canada. C’est une personne qui prend vraiment des moyens légaux. C’est pour cela qu’on l’a complètement supprimé de Facebook hier.
C’est quelque chose qui me touche vraiment parce que, comme je vous l’ai dit, on vit une guerre qui est peut-être contre une pandémie, une guerre qui est contre l’ennemi invisible, une guerre contre un effondrement économique mais, selon moi, c’est vraiment une guerre d’information. Puis quand quelqu’un se fait censurer complètement, quand sa plateforme de diffusion d’information se fait détruire, je considère cela comme perdre un soldat. Lorsqu’on considère qu’on vit une guerre d’information, puis que quelqu’un se fait censurer à 100%, c’est comme une mort… c’est comme une mort lorsqu’on va en guerre dans l’armée. Je sais que vous allez peut-être dire que j’exagère, mais quand on est en train de perdre complètement nos droits, quand on se fait laver le cerveau… que c’est pour notre protection, mais qu’en fin de compte on perd tout ce qu’on a acquis, puis qu’on s’en va dans un nouveau régime politique sans qu’on s’e rende compte, moi je considère cela comme très grave. Vous pouvez comprendre, je prends cela très au sérieux. »
L’auteur, formateur et conférencier Jean-Jacques Crèvecoeur lui-même propose à ses auditeurs de télécharger les instructions qu’il donne pour qu’ils puissent accéder à ses prochaines vidéos au cas où sa chaîne Youtube ou sa page Facebook seraient supprimées comme cela a été le cas pour plusieurs de ses collègues lanceurs d’alertes « qui du jour au lendemain ont vu leurs chaînes Youtube, leurs pages Facebook et leurs comptes Twitter fermés sans aucun avertissement, et donc ils se retrouvent dans l’impossibilité de continuer à être en contact avec leur communauté ».
« Alors on assiste à une collusion hallucinante, une corruption du gouvernement, des médias, des multinationales comme on a rarement vu dans ce monde gangréné par le gain et le pouvoir qui bafouent l’humanité. » — Mireille Frégeau
Je soupçonne de m’avoir mis dans cet embarras un homme se trouvant très proche de l’élite politique québécoise. Le 26 mars 2020, j’avais échangé une correspondance avec ce dernier, lui demandant de communiquer des informations très importantes au Premier ministre du Québec concernant le traitement du Covid-19 avec la chloroquine ou l’hydroxychloroquine, ce qu’il refusa cavalièrement de faire. Je dénonçai sans attendre sur Facebook son attitude méprisante envers l’opinion populaire. Il me bloqua aussitôt de sa liste de contacts sur Facebook. Un peu plus tard, il tenta lui-même de s’inscrire dans le groupe que j’avais créé sur ce réseau social afin de promouvoir Radio Impact. Je le bloquai à mon tour, ce qui était logique compte tenu des circonstances.
Or, un de mes contacts m’apprit que cet homme est un franc-maçon du 32e degré du Rite écossais ancien et accepté. On m’informa alors que celui-ci,— malgré son jeune âge —, a beaucoup plus d’influence que ce que les gens peuvent croire en général. Son grand-père aurait fondé plusieurs loges maçonniques aux États-Unis. On me communiqua des photos sur lesquelles on le voit portant à l’annulaire droit la bague du Sublime Prince du Royal Secret. Cette bague présente un aigle à deux têtes en platine affichant un solitaire diamant éclatant. Les épaules de la bague présentent des triangles inversés sertis du chiffre 32 et d’un symbole Yod mis en évidence par un travail d’émail noir et blanc. Évidemment, n’ayant pas de preuves solides quant à cette information, je me contenterai de cacher l’identité de ce personnage. S’il veut se reconnaître à la lecture de ce texte, ce sera libre à lui.
Le 4 avril, je pris le taureau par les cornes en écrivant et en publiant un article sur mon site internet, intitulé « Le Dr Horacio Arruda, Gardien des Objectifs de développement durable (Agenda 2030, ONU) », dans lequel je dénonçais les agissements du directeur de la santé publique du Québec, ses accointances avec les Goalkeepers de la Fondation Bill & Melinda Gates, et ses liens étroits avec les Nations Unies et donc avec les Objectifs de développement durable qui sont rassemblés dans l’Agenda 2030.
Un jour plus tard, je décidai de mettre en ligne une pétition exigeant de la part du Gouvernement du Québec que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine soit administrée aux personnes atteintes du COVID-19. Cette pétition reçut plus de 500 signatures en moins de 12 heures (au moment où j’écris ces lignes, la pétition a reçu plus de 6200 signatures). Dès le lendemain matin, mon compte Facebook était complètement fermé et toutes mes publications détruites.
Il est à noter que les signatures de la pétition sont envoyées directement dans la boîte de réception de François Legault (Premier ministre du Québec), de Danielle McCann (Ministre de la Santé et des Services sociaux) et du Dr Mauril Gaudreault (Président du Collège des médecins du Québec). Il est donc clair que je dérangeais au plus haut niveau et que les autorités n’ont rien trouvé de mieux à faire que de m’éradiquer complètement et de me retirer le droit à la liberté expression.
NOTA BENE : Compte tenu de cette situation déplorable, Guy Boulianne a pris l’initiative de créer un nouveau réseau social libre et indépendant où la liberté d’expression prime avant toute chose, le Réseau VIP. Nous vous invitons à vous y inscrire : www.lereseau.vip.
RT France : En pleine crise du coronavirus, la censure sur les réseaux sociaux franchit un cap
Évidemment, je ne suis pas le seul à être placé dans cette posture désolante et méprisante. En effet, le 2 avril dernier, le média russe RT France nous apprenait que Facebook et Twitter ont censuré le président brésilien Jair Bolsonaro et l’ex-maire de New York Rudolf Giuliani, qui avaient notamment vanté les vertus de la chloroquine. Une publication du professeur Raoult a aussi été qualifiée de « partiellement fausse ».
L’information sur les réseaux sociaux sera-t-elle à compter parmi les victimes du coronavirus ? Une tâche que Facebook, Google (et sa filiale YouTube), Microsoft (et sa filiale LinkedIn), Reddit et Twitter ont pris à bras le corps, en “étroite collaboration” : « Nous aidons des millions de personnes à rester connectées tout en luttant conjointement contre la fraude et la désinformation sur le virus, en mettant en avant le contenu faisant autorité sur nos plateformes et en partageant les mises à jour essentielles en coordination avec les agences gouvernementales de santé du monde entier », ont-ils ainsi fait savoir le 17 mars, dans une – rare – déclaration conjointe. Facebook et sa filiale Instagram, ont par ailleurs précisé dans un communiqué comment ils luttaient de façon concrète contre la “désinformation” : « Nous retirons des contenus sur Facebook et Instagram qui enfreignent nos conditions d’utilisation, lesquelles n’autorisent pas la désinformation pouvant causer des torts physiques aux personnes. »
I am continuing to monitor the censorship of AMERICAN CITIZENS on social media platforms. This is the United States of America — and we have what’s known as FREEDOM OF SPEECH! We are monitoring and watching, closely!!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 3, 2019
Sous couvert de cet objectif louable, les géants du secteur, critiqués depuis des mois pour leurs politiques de gestion des contenus, n’ont pas tardé à dériver. Les responsables politiques de premier plan ne sont ainsi plus à l’abri du contrôle de l’information exercé par les réseaux sociaux.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a, par exemple, vu Facebook et Twitter supprimer une vidéo dans laquelle il vantait les mérites de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. « Ce remède-là, l’hydroxychloroquine, donne de bons résultats partout où il est utilisé », soutenait le chef d’Etat dans cette vidéo, où il s’opposait par ailleurs catégoriquement au confinement recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Même sanction sur Twitter pour l’ancien maire de New York et proche de Donal Trump, Rudy Giuliani, qui avait affirmé dans un message supprimé par la plateforme que « l’hydroxychloroquine a un taux de 100 % de réussite pour soigner le coronavirus ». Si le chiffre est contestable aux vues des premières études médicales sur le sujet, il n’en demeure pas moins que la censure de responsables politiques par des entreprises privées pose certainement question.
D’autant que, si la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a préféré insister sur des exemples caricaturaux pour justifier la censure sur les réseaux sociaux, force est de constater que les experts scientifiques n’évitent pas les Fourches Caudines des géants de l’internet. C’est ainsi que le professeur Didier Raoult, infectiologue pourtant mondialement reconnu, a vu une de ses publications sur le traitement à l’hydroxychloroquine être qualifiée d’«information partiellement fausse» sur Facebook.
Pour parvenir à ce jugement péremptoire, le réseau social s’est appuyé sur le site de vérification des faits du Monde avec qui il collabore, le controversé Décodeurs. Celui-ci estimait que la publication de l’expert contenait des « informations trompeuses », et a donc aiguillé le réseau social pour que celui-ci mette en garde ses utilisateurs. « Le Monde a décidé que ce que je disais, en rapportant ce qu’avaient publié les Chinois, n’était pas vrai. Il y a même eu “fake news” pendant 36 heures inscrit sur le site du ministère de la Santé ! », avait remarqué à cette occasion le professeur Didier Raoult, qui échange avec les autorités sanitaires du pays depuis le début de la crise.
Cette situation déplorable est la même en Chine où la censure se durcit sur les réseaux sociaux. Comme nous l’apprenait Siècle Digital, selon un rapport publié le 3 mars par Citizen Lab, un groupe de recherche sur la cybersécurité basé à Toronto, les géants du web chinois ont commencé à censurer les discussions qui concernent le coronavirus. Le gouvernement du pays étant victime de nombreuses critiques quant à sa gestion de l’épidémie, WeChat et YY (entre autres) bloquent depuis quelques semaines tout ce qui concerne le coronavirus.
Les chercheurs expliquent que les réseaux sociaux auraient reçu des consignes officielles émanant directement du gouvernement. Les observations de Citizen Lab ont été effectuées sur la période décembre à février et cela ne fait aucun doute, les géants du web chinois sont contraints de faire régner la censure. Les termes liés au coronavirus sont concernés mais aussi toutes les expressions qui concernent le santé publique et des phrases comme “interdiction de voyager” ou “transmission de personne à personne”. C’est dans la loi : les entreprises chinoises qui diffusent de l’information doivent imposer une censure très stricte lorsque des contenus “tentent de saper la stabilité sociale”, ou “critiquent le gouvernement central”.
« Quand quelqu’un se fait censurer complètement, quand sa plateforme de diffusion d’information se fait détruire, je considère cela comme perdre un soldat. Lorsqu’on considère qu’on vit une guerre d’information, puis que quelqu’un se fait censurer à 100%, c’est comme une mort… » — Claude Lafleur
« Vous êtes un homme-orchestre impressionnant. Merci d'exister, vous êtes un compagnon de route important pour plusieurs d'entre nous. »