Olivier Bernard, dit « Le Pharmachien », fait la promotion du nouveau jeu « Invoquons des démons » qui cible en particulier les enfants

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Le 10 décembre dernier, Olivier Bernard (surnommé le Pharmachien) a donné une entrevue sur la chaîne québécoise “What’s Up Podcast” animée par l’humoriste et podcaster Jerr Allain. Durant cette entrevue, ce pharmacien à temps partiel fait la promotion de la mixture “bio-technologique à ARN”, tout en prenant soin de minimiser les effets secondaires potentiels de cette injection. Ce simple bachelier en pharmacie s’est permis dans un article du 16 mars 2021 de ridiculiser le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008, et le Pr Didier Raoult, détenteur de plusieurs prix et Chevalier de l’ordre des Palmes académiques. Bernard affirme que ces deux scientifiques ont un égo démesuré : « C’est facile, dans une carrière scientifique prestigieuse, de se raconter à soi-même qu’on est le « real deal », trop fort pour la ligue. » Mais qui est-il donc pour s’exprimer de la sorte ?! Les commentaires abondent à son sujet sur le réseau Twitter :

  • Miss Dragonne : « Tu as un effet secondaire rare, même pas répertorié, c’est pas grave mon homme, change de bras pis prends ta 2e et 3e dose. Ben voyons! Comme si ton bras était une entité indépendante du restant du corps. »
  • NowPrivate : « Je ne sais pas s’il ment mais il véhicule le message de tenter sa chance sur le 2e bras. Il se plaint qu’on banalise son effet secondaire mais lui-même le banalise. Je suppose que s’il avait un effet sur le 2e bras, il aurait suggéré les fesses à la 3e de rappel. »
  • Benoit Martin : « Belle grosse propagande de Tas de merde Ou comment faire passer un AVC ou une amputation comme quelque chose de normal et banal et surtout, c’est toujours mieux que pogner le Covid-19. Ce pharmachien est une pute des BigPharmas. »
  • Olivier Langlois : « C’est un mangeux de marde profond… Dans sa carrière on pouvait le soupconner de faire de l’ignorance intentionnele mais là, c’est rendu du gros mensonge dans ta face pour vendre de la cochonnerie… Je le plains. Il doit se regarder à tous les matins dans le miroir. »
Olivier Bernard, dit Le Pharmachien

Olivier Bernard, connu sous le pseudonyme du “Pharmachien”, est un pharmacien et vulgarisateur scientifique québécois connu pour son usage de bandes dessinées. Bernard a commencé à travailler comme pharmacien lors de l’obtention de son baccalauréat en 2004 de l’Université Laval à Québec. Il a par la suite complété, en 2006, une maîtrise en génétique moléculaire et a travaillé dans l’industrie pharmaceutique. Désillusionné par la logique d’affaires de l’industrie, Bernard la quitte en 2013. Il est aujourd’hui pharmacien à temps partiel, auteur de livres de vulgarisation médicale, producteur de sa série de télévision et conférencier.

Avant de prendre un virage à 180 degrés, Olivier Bernard avait pourtant une conception lucide vis-à-vis l’industrie pharmaceutique. Le 23 août 2014, il écrivait sur son site Web : « Je dois avouer que mon opinion de l’industrie a beaucoup souffert au cours des dernières années. D’une part, j’admire ce que tentent de faire les compagnies… mais je suis constamment découragé par leurs décisions d’affaires discutables, leur manque de transparence et leur utilisation peu glorieuse des données scientifiques. » Par contre, il écrit dans son avertissement : « Ce que je présente ici s’inspire de la RÉALITÉ. Si tu as soif de théories de conspiration, de récits présentant l’industrie pharmaceutique comme un culte satanique ou de critiques vagues et aléatoires sans fondements, je t’avertis tout de suite : tu ne trouveras rien de tel dans cette bande dessinée. » Alors, comment ose-t-il porter un chandail affichant le jeu de Steven Rhodes intitulé « Invoquons des démons » (Let’s Summon Demons) faisant la promotion du satanisme auprès des très jeunes enfants ? Après cela, il souhaiterait peut-être qu’on le prenne encore au sérieux ?!

En 2017, la page Facebook du Pharmachien comptait 144 000 abonnés. Le site Web Lepharmachien.com recevait 350 000 visites par mois. Le Pharmachien compte maintenant son alter-ego de langue anglaise: The Pharmafist a été mis en ligne le 19 février 2016. Il s’agit d’un nom étrange puisque le mot « fist » en anglais est souvent utilisé dans la pratique sexuelle du « fist-fucking » (terme argotique anglais signifiant « foutre avec le poing ») consistant à pénétrer (fuck) le vagin ou le rectum avec le poing (fist). La sexologie utilise les termes d’érotisme brachio-vaginal ou érotisme brachio-proctique.


Game 2 - Let's Summon Demons

Olivier Bernard fait la promotion du satanisme

Steven Rhodes
Steven Rhodes

Lors de son intervention sur la chaîne québécoise “What’s Up Podcast” animée par l’humoriste et podcaster Jerr Allain, Olivier Bernard (Le Pharmachien)  portait un chandail affichant le jeu de l’artiste Steven Rhodes intitulé « Invoquons des démons » (Let’s Summon Demons). J’aimerais bien que l’on m’explique l’intérêt pour le pharmacien « à temps partiel » de porter un tel chandail si ce n’est pour promouvoir le satanisme auprès de celles et de ceux qui regardent cette entrevue. Est-il un adepte de ce jeu pernicieux ou est-il un admirateur de son créateur Steven Rhodes ? Est-il au moins conscient que ce designer graphique consacre une grande partie de son temps et de son œuvre à corrompre l’esprit des très jeunes enfants ?

Steven Rhodes est un illustrateur et graphiste vivant à Brisbane, en Australie. Ses intérêts incluent le rétro-futurisme, la modernité du milieu du siècle, l’horreur vintage et la science-fiction. Cet artiste cible en particulier les jeunes enfants de 5 à 12 ans en les plaçant dans des situations scabreuses. Il fait auprès d’eux la promotion d’actions malfaisantes et criminelles : la pyromanie, le meurtre, l’agression, la mort, le rituel satanique, l’enlèvement (« abduction »), la fugue des enfants, le pacte avec le diable, la possession, le contrôle mental, le sacrifice rituel, la remise de son âme, la nécromancie, la profanation des sépultures et l’atteinte à l’intégrité des cadavres.

C’est donc vers ce genre d’individu que le pharmacien « à temps partiel » semble vouer son admiration. C’est triste car il est clair que l’intention de Rhodes est d’initier les jeunes enfants au satanisme, à la démonologie et aux actes répréhensibles, tout en les détournant de la vertu et de tout ce qui peut élever la pensée et l’âme. En effet, l’objectif principal du jeu de Rhodes est de voler le plus d’âmes possible afin de devenir l’invocateur de démons ultime et gagner la partie. Dans “Let’s Summon Demons”, seul le joueur le plus avisé (et le plus chanceux) — le meilleur invocateur de démons — sortira vainqueur. L’objectif de chaque joueur est d’invoquer ses trois démons avant ses adversaires en lançant des dés, en activant des cartes et en acquérant des jetons d’âme. Le but du jeu est clairement d’initier les jeunes enfants à la démonologie et au satanisme dans une activité dite « ludique ».

Voici comment se lit l’objectif du jeu dans le livre de règles :

En commençant par leurs fidèles bougies, chaque joueur doit collecter des âmes, puis les dépenser, pour recruter de l’aide sous la forme de garçons, de filles et d’animaux. Mais ne vous attachez pas trop à vos amis nouvellement gagnés — une fois qu’ils auront collecté plus d’âmes pour vous, vous devrez commencer à les rejeter pour INVOQUER DES DÉMONS !

Les joueurs lanceront les dés à tour de rôle. Si le résultat correspond au numéro d’activation sur les cartes d’un joueur, il pourra « activer »  cette carte, collectant généralement une âme ou deux, mais parfois un effet beaucoup plus étrange !

Dépensez trois âmes pour acheter une autre carte, ce qui vous donne encore plus de chances d’activer et de collecter encore plus d’âmes ! Finalement, vous rejeter trois de vos cartes pour invoquer un démon, qui possède son propre puissant effet d’activation. Invoquez trois démons au total et conservez une réserve d’au moins 10 âmes — avant qu’un autre joueur ne vous bat dessus — pour devenir l’invocateur de démons ultime et gagner la partie ! (Let's Summon Demons (Rulebook), by Steven Rhodes. Cryptozoic Entertainment.)

➽ À propos du jeu « Invoquons des démons » (Let’s Summon Demons)

​➦ Ceci est la description de l’éditeur du jeu :

Issu de l’esprit de Steven Rhodes, un graphiste et illustrateur connu pour sa réinvention décalée des livres d’activités pour enfants des années 70 et 80, “Let’s Summon Demons” vous plonge dans ces mondes rétro hilarants et sombres. Que sont censés faire les petits Johnny, Suzy et Fido quand le drôle de banlieue les a abattus ? Je sais : invoquons des démons ! Que vous construisiez des synergies sadiques avec les enfants « pourris » ou que vous partagiez l’amour avec les enfants « doux », seul le joueur le plus avisé (et le plus chanceux !) — le meilleur invocateur de démons — sortira vainqueur !

  1. Mélangez le « Demon Deck » et le « Block Deck », et distribuez à chacun une bougie de départ et une main de trois démons. Votre objectif est d’invoquer ces trois petits diables avant que vos adversaires ne vous battent.
  2. À tout moment, un assortiment tournant de cinq cartes sera disponible à l’achat (pour le prix bas de 3 jetons d’âme) pour tous les joueurs. C’est ce qu’on appelle LE BLOC et il y a des garçons, des filles et des animaux de tous les styles et de toutes les stratégies ! Recherchez des cartes qui se combinent ensemble !
  3. Au tour de chaque joueur, ils lancent les dés. Si les cartes d’un joueur qu’il a acquises correspondent au total obtenu, alors cette carte s’active, ce qui entraîne souvent l’acquisition de plus de jetons d’âme ! Plus de jetons d’âme signifie plus de cartes de THE BLOCK, ce qui signifie encore plus de jetons d’âme. Mais dans quel but ?
  4. Eh bien, vous pouvez sacrifier—euh, rejeter—trois de vos cartes pour INVOQUER UN DÉMON ! Les cartes les plus puissantes de toutes ! Une fois qu’un joueur a invoqué ses trois démons — et a un solde de 10 âmes en plus de cela — il est déclaré l’invocateur de démons ultime et le jeu est terminé ! Avec toute la variété offerte entre les 20 démons uniques et le BLOCK DECK diversifié, il y a beaucoup de contenu à explorer et à maîtriser !
Cartes d’adorateurs de démons :

Ces cartes comportent plusieurs parties. Tout d’abord, il y a le nom de la carte. Le nom de la carte est parfois précédé d’un « bonbon » ou « pourri ». La zone de texte vous indique ce que fait la carte lorsqu’elle est activée. Le numéro d’activation, la carte, est activé lorsque le total combiné des dés est égal au nombre obtenu par n’importe quel joueur et le symbole garçon, fille ou animal. Ces cartes peuvent faire diverses choses lorsqu’elles sont activées, vous donner des âmes, voler des âmes à d’autres joueurs et même vous donner la possibilité de recevoir de nouvelles cartes d’adorateur de démons. Il existe également des cartes bougies. Ces cartes sont spéciales car elles ont 2 numéros d’activation et ne peuvent pas non plus être jetées ou volées aux autres joueurs.

Cartes de démon :

Les démons sont, bien sûr, beaucoup plus puissants que les adorateurs de démons ! Ils ont des effets tels que « pour chacun de vos animaux, volez une âme ». ou “cherchez n’importe quel démon dans le deck des démons, puis invoquez-le immédiatement gratuitement”. il y en a même un qui vous permet de gagner le jeu immédiatement lorsqu’il est activé. L’autre différence entre les cartes de démon et les cartes d’adorateur de démon, en dehors de leur pouvoir, est que là où les cartes d’adorateur de démon peuvent être activées par n’importe quel jet de dés qui se produit dans le jeu, les démons ne peuvent être activés que pendant le tour du joueur.

Let's Summon Demons
Joe Geoffray
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