Des camps COVID-19 sont-ils en fabrication à l’ancien pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul ? Est-ce possible ? Dossier d’investigation …

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Un de mes correspondants m’a fait parvenir les photographies de bâtiments en construction à l’extérieur de l’enceinte de l’ancien pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul, situé dans l’un des plus vieux quartiers de Laval, au Québec, dont les origines remontent à 1740. Comme l’indique mon correspondant, ces bâtiments ressemblent étrangement aux camps COVID-19 qui ont été construits à Treherne et à Winnipegosis, par la Fédération des Métis du Manitoba et Metis N4 Construction.

Serait-ce possible que des camps COVID-19, comme ceux se situant au Manitoba, soient actuellement en construction au Québec ? Bien que nous n’ayons aucune preuve pour le moment, il est tout de même étrange que de tels bâtiments soient présentement en fabrication au sein d’un vieux pénitencier. Attention, nous n’affirmons rien pour le moment… nous posons seulement une question. On ne peut toutefois pas nier qu’il s’agit d’un champs d’investigation à prendre en considération.

Il est vrai que le 8 octobre dernier, le député indépendant de Lanark-Frontenac-Kingston, Randy Hillier, a parlé du plan de détention infâme du gouvernement lors d’une période de questions provinciale devant le gouvernement de l’Ontario. Il a sonné l’alarme face au projet du gouvernement libéral Trudeau d’étendre les installations d’isolement / de quarantaine COVID d’un océan à l’autre. Il s’est levé et a interrogé le gouvernement de Doug Ford de l’Ontario, lui demandant combien de personnes seront détenues et combien de camps de concentration doivent être construits. Il s’est dit préoccupé par leur utilisation actuelle — pour contrôler la propagation du Covid-19 — et a souligné dans la documentation que ces sites pourraient être utilisés pour « d’autres besoins » à l’avenir.

Il est également vrai que le gouvernement canadien est à la recherche de fournisseurs de services tiers pour élaborer une stratégie de « sites de quarantaine / isolement fédéraux » supplémentaires qui, s’ils sont construits, pourraient être utilisés pour « d’autres besoins » pendant les deux prochaines années, si cela est jugé nécessaire pour sauvegarder la santé publique. Des contrats gouvernementaux sont en cours pour fournir les sites en biens et services. La sollicitation de fournisseurs est répertoriée sur le site internet Achatsetventes.gc.ca du Gouvernement du Canada sous forme de lettre d’intérêt (LI) et de demande de renseignements (DDR) pour des « sites fédéraux de quarantaine / d’isolement ».

La demande de renseignements et la lettre d’intention indiquent que l’utilisateur final des services est l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada comme l’entité qui cherche à se procurer les « sites d’isolement ». Une date de clôture du 19 octobre est indiquée. Selon l’ASPC, les sites actuels « sont utilisés pour répondre aux exigences des voyageurs internationaux n’ayant pas d’endroit convenable pour s’isoler ». La DDR sur les « sites de quarantaine / isolement fédéraux » stipule que l’utilisation des DSQ pourrait être « temporairement interrompue jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau requise par le gouvernement du Canada », mais pourrait également être utilisée pour « d’autres exigences » dans l’attente d’un « éventuel besoin continu de sites de quarantaine au cours des 1 à 2 prochaines années compte tenu de la pandémie COVID 19. »

Des camps de détention au Québec

Récemment, le chroniqueur Claude Gélinas nous informait que le gouvernement du Québec prépare des « camps de détention » pour les citoyens. Il utiliserait un langage si commun qu’il ne serait pas destiné à attirer l’attention au moment de trouver un fournisseur pour la prise en charge d’un tel service. L’avis d’appel d’offres # ODIM-2021-0019 (# de référence 1402404 dans le SEAO) a été publié le mercredi 28 octobre 2020 par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS-OuestMTL) et porte le titre « Ressource Intermédiaire avec services professionnels de réadaptation long terme pour dix (10) usagers adultes ayant des problèmes de Santé mentale » et les soumissionnaires doivent avoir envoyé leur offre pour le 5 janvier 2021 (pour une ouverture de la « ressource Intermédiaire » le 1er avril 2021).

Dans la description de l’avis, le « camp de détention » est appelé une « ressource intermédiaire ».  Ce terme inoffensif cache quelque chose de plus grave. En fait, la Ressource intermédiaire devra pouvoir accueillir dans des chambres individuelles DIX (10) usagers présentant le profil suivant :

  • Hommes ou femmes adultes (18 ans et plus), anglophones ou francophones, vivant sur l’Île-de-Montréal présentant les problématiques suivantes associées à un trouble de santé mentale;
  • Non-respect des règlements sociaux,
  • Problème de comportement face au respect des directives;
  • Problème de consommation de drogue et/ou alcool;
  • Problème de prostitution ou pratiques sexuelles à risque;
  • Gestion des risques par rapport au comportement dans la communauté;
  • Patients qui ne se conforment pas au traitement;
  • Comportements d’agressivité verbale et physique;
  • Faible autocritique, symptômes négatifs très présents;
  • Présence de problèmes de judiciarisation;
  • Difficultés importantes AVD et AVQ;
  • Être en fins de soins actifs en psychiatrie dans une unité d’un hôpital situé sur l’Île-de-Montréal;
  • Nécessiter une offre de service continue 24/7 qui inclut tous les services prévus en Ressource intermédiaire (gîte, couvert, services communs, soutien et assistance);
  • Nécessiter des services professionnels de réadaptation long terme.

Claude Gélinas écrit : « Imaginez un Québécois qui refuse de “respecter” l’un ou l’autre des “gestes barrières” du Dr Horacio Arruda qui émanent de l’état de “crise sanitaire pandémique” (selon le narratif de l’OMS). Par exemple, un Montréalais qui refuse de porter le masque ou alors, qui refuse la vaccination-COVID. Serait-il alors question de “non-respect des règlements sociaux”? Ou alors, est-ce que ce serait assimilé à un “problème de comportement face au respect des directives”? » Il ajoute : « Pourquoi lancer un appel d’offre de plusieurs millions de dollars (vraisemblablement entre 7 et 15 millions, ou plus, voire même beaucoup plus si le “service” devait être “élargi”, au fil du temps, une fois le “fournisseur” retenu) juste avant le mois où il sera question de vaccination-COVID? »

L’appel d’offres a pour but l’adjudication d’une entente particulière avec service professionnel dont le montant dépasse les 1 million CAD​ pour une durée de 10 ans avec option de renouvellement de 5 ans.

La santé mentale au cœur des « préoccupations »

Est-ce que la détention de citoyens qui « ne se conforment pas au traitement », qui affichent un « non-respect des règlements sociaux » ou qui présentent un « problème de comportement face au respect des directives » serait passée sournoisement sous le couvert de la « santé mentale » ? Rappelons que le même jour où a été publié l’appel d’offres du CIUSSS-OuestMTL (28 octobre 2020), le gouvernement de François Legault a publié le décret # 1145-2020 qui est une « ordonnance de mesures visant à protéger la santé de la population dans la situation de pandémie de la COVID-19 » et qui dit spécifiquement :

« QU’il soit interdit à quiconque de se trouver dans un lieu dont les activités sont suspendues en vertu du paragraphe 5° du dixième alinéa du dispositif du décret numéro 1020-2020 du 30 septembre 2020 et ses modifications subséquentes;

« QUE, malgré l’alinéa précédent, une personne puisse se trouver dans un tel lieu pour y exercer une activité n’ayant pas été autrement suspendue par tout décret ou arrêté ou en bénéficier. »

Alors ça donne un cadre pour intervenir contre tout Québécois qui irait à l’encontre des directives contre les restaurateurs, par exemple. Est-ce qu’un Québécois qui défie ces directives de « santé publique » sera affublé d’un « trouble de santé mentale » ce qui justifiera de le confier à une “ressource intermédiaire”, aux frais du trésor public et au bénéfice du fournisseur externe ? (Réf. Claude Gélinas)

Dans cette vidéo, Melissa Dykes explique comment des étiquettes psychologiques ou psychiatriques vagues telles que « handicap mental » et « déficience intellectuelle » pourraient être utilisées pour créer un vaste réseau autour des membres de la société qui critiquent le gouvernement : chercheurs de vérité, dissidents, militants, journalistes alternatifs et reporters indépendants.

Rappelez-vous comment la psychiatrie invente des maladies fictives pour en tirer profit, comme l’a admis le pédopsychiatre américain Leon Eisenberg sur son lit de mort. Alors que toute sa vie il avait contribué à créer l’illusion de l’existence du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) jusqu’à en être considéré comme le « père scientifique », Leon Eisenberg a fait, sept mois avant sa mort, cette ultime déclaration au journal Der Spiegel, condamnant l’escroquerie :

« Le TDAH est un excellent exemple d’une maladie fabriquée » [1]

Rappelez-vous la croissance incontrôlable de la « maladie mentale ». Vous souvenez-vous de ces maladies ridicules et non scientifiques comme le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) qui font de la dissidence un crime ? [2] Défini comme « un comportement soutenu d’hostilité et de désobéissance », les symptômes décrits dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, l’argumentaire et le fait d’être aisément irrité. [3] Bien que les auteurs dudit manuel disent ne pas avoir d’agenda caché, étiqueter la liberté de pensée et la non-conformité en tant que maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. (Réf.  « La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués », 2019)


Le pénitencier Saint-Vincent-de-Paul

Le Monde illustré, le 8 mai 1886

Le lieu historique national du Canada du Pénitencier-de-Saint-Vincent-de-Paul est une prison en pierre monumentale, d’aspect sévère et peu invitant situé à Laval (Québec). Ouvert en 1873 dans une installation destinée à servir de maison de correction, ce pénitencier était le deuxième pénitencier fédéral au Canada et le seul établissement de correction francophone au pays jusqu’à sa fermeture en 1989. La désignation vise les bâtiments du pénitencier sur leur terrain.

Le bloc principal et les tours sont protégées. On y a tourné plusieurs films. En 2012, le Service correctionnel du Canada entreprend la rénovation du vieux pénitencier. Le 4 novembre 1932, un détenu et un petit groupe de mutins tentent de s’évader du pénitencier en déclenchant un incendie. Le 17 juin 1962, des prisonniers allument des incendies qui entraînent la destruction de neuf édifices. Parmi ses prisonniers célèbres, on trouve Jacques Mesrine et Richard Blass.

Le pénitencier Saint-Vincent-de-Paul a été désigné lieu historique national en 1990 en raison de la place importante qu’il occupe dans l’histoire sociale du Québec. Construit à l’origine en 1873, la plupart des bâtiments de l’établissement actuel datent des années 1930 et 1940. L’architecture de l’établissement original, qui prévoyait uniquement un bâtiment d’administration et un bloc cellulaire, était très banale, et le pénitencier a été tellement modifié que le bloc cellulaire a perdu sa configuration d’origine en forme de croix grecque.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada du Pénitencier-de-Saint-Vincent-de-Paul réside dans le fait qu’il a été le témoin de plus d’un siècle d’histoire judiciaire au Canada en général et au Québec en particulier. Elle tient également à l’apparence, à l’emplacement et à l’implantation de l’établissement, que le public reconnaît immédiatement, de même qu’aux récits et aux vestiges associés à la vie menée à l’intérieur de ses murs.

Éléments caractéristiques

Parmi les éléments clés contribuant à la valeur patrimoniale du lieu, notons :

  • le haut mur de pierre qui entoure l’établissement et qui constitue la face publique particulière du pénitencier;
  • l’envergure, la cohésion et le profil plat caractéristique de l’établissement, brisé uniquement par les tours de guet à tourelles, ses proportions régulières et son ton officiel sévère, dû à une combinaison d’éléments classiques atténués, y compris une lourde corniche appuyée sur des consoles régulièrement espacées, les faux piliers qui marquent les portes, les frontons ornés au-dessus des portes, les fenêtres arquées du deuxième étage et les détails utilitaires, comme par exemple les fenêtres à barreaux et les portes encagées;
  • l’utilisation abondante de la pierre et la qualité du travail des ouvriers;
  • les vestiges de la forme, de la conception et des matériaux de la prison à l’intérieur des murs, notamment la rotonde et des parties de deux des ailes;
  • la faible hauteur des installations à l’intérieur des murs du pénitencier;
  • les graffiti sur les murs intérieurs et extérieurs, la rotonde et les ailes d’origine qui rappellent la longue histoire du pénitencier;
  • les vestiges archéologiques (enfouis et en surface) témoignant de la vie à l’intérieur des murs de la prison;
  • l’emplacement du pénitencier, dans la périphérie historique de Montréal;
  • son statut comme repère visuel.


RÉFÉRENCES :

NOTES :

  1. Citation de Leon Eisenberg : « ADHS ist ein Paradebeispiel für eine fabrizierte Erkrankung. » — Jörg Blech : “Schwermut ohne Scham”. Der Spiegel, vol. 6,‎6 février 2012.
  2. Psychomédia : « Qu’est-ce que le trouble oppositionnel avec provocation? Définition, critères diagnostiques ». Publié le 28 septembre 2005.
  3. Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux est un ouvrage de référence publié par l’Association américaine de psychiatrie (American Psychiatric Association ou APA) décrivant et classifiant les troubles mentaux. — F91.3 [313.81] : « Trouble oppositionnel avec provocation ». DSM-IV-TR, pp. 117-121.

Anthologie2020PUB007

Marie Thérèse
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