Je suis à la recherche d’un volontaire pour se rendre à la Bibliothèque nationale de France à la quête des Dossiers Secrets d’Henri Lobineau

Comme je l’ai écrit il y a quelques jours à peine, je m’intéresse depuis très longtemps à un document qui réunit plusieurs tableaux généalogiques, portant le titre suivant : Dossiers Secrets d’Henri Lobineau. Je possède depuis de nombreuses années une photocopie de mauvaise qualité de ces « Dossiers secrets » qui m’avait été remise par le chercheur et historien d’art Robert Tiers.

Récemment, j’ai décidé de commander un exemplaire de ce même dossier auprès de la Bibliothèque nationale de France, espérant recevoir une copie en couleur. Malheureusement, cette exigence fut impossible pour des raisons de droits particuliers. Je reçus donc 25 feuilles photocopiées, illustrées en noir et blanc (in-4°, 25 cm). La qualité de la reproduction n’était guère mieux, mais il est toujours clair pour moi que la clé de certaines recherches se trouve dans ces « Dossiers secrets d’Henri Lobineau ».

On pourrait me demander pourquoi je m’intéresse tant à ces « Dossiers secrets ». C’est que voyez-vous, il y a trente ans, j’ai débuté des recherches historiques et généalogiques très importantes qui m’ont conduit à séjourner en Europe et à parcourir des axes géographiques très importants comme la région du Razès (Rennes-le-Château, Rennes-les-Bains, Montréal-de-Sos), de la Bretagne (Brocéliande, Quimper) et des Ardennes (Stenay, l’abbaye d’Orval). Je crois depuis longtemps avoir découvert des informations inédites qui relient directement l’histoire mystérieuse de l’Ancienne France à celle de la Nouvelle-France. L’ensemble de mes recherches est basé sur les faits historiques, la généalogie et l’héraldisme. Lorsque j’aurai enfin terminé et publié mon prochain livre, « CERN : La porte de l’enfer », j’entreprendrai alors la rédaction de mon projet trentenaire : un livre qui démontrera à mes lecteurs que nos ancêtres avaient une mission divine à accomplir avant que nous, – leurs descendants –, ne choisissions la voie ténébreuse que nous connaissons aujourd’hui.

Voilà pourquoi — entre autres choses — je m’intéresse aux « Dossiers secrets d’Henri Lobineau ». Étant donné qu’il m’est impossible d’obtenir par la poste une copie en couleur de ce dossier, je recherche quelqu’un qui pourrait se rendre à la Bibliothèque nationale de France à Paris pour prendre une photo de ce document, plus précisément de la page ci-dessous. Le dossier se trouve sur le site de Tolbiac (site François-Mitterrand) à la cote 4° LM1 249 (notice bibliographique). Si vous croyez pouvoir m’aider, n’hésitez pas à me contacter en utilisant ce formulaire en ligne. Je vous remercie par avance.

Les Dossiers secrets d’Henri Lobineau (aussi appelés le Dossier Lobineau ou les Dossiers secrets) sont une série de documents dactylographiés, élaborés par le français Pierre Plantard et son ami Philippe de Chérisey puis déposés entre 1964 et 1967 à la Bibliothèque nationale de France sous la forme d’un don anonyme. Ces documents seraient des « preuves inventées par les auteurs dans le but de mettre en place une monarchie française dirigée par un descendant des rois Mérovingiens ». Ils sont enregistrés sous la cote 4° LM1 249 et sont datés de 1975 dans le fichier central. Ce ne sont nullement des parchemins mais des documents contemporains, aujourd’hui microfilmés et accessibles aux chercheurs. Ils se présentent comme un mince volume, chemise à couverture rigide contenant un assemblage hétéroclite de documents : coupures de presse, lettres, encarts, plusieurs arbres généalogiques et pages imprimées d’autres ouvrages, et à plusieurs reprises d’ailleurs subtilisées puis remplacées par d’autres, elles-mêmes surchargées parfois de notes et de corrections manuscrites.

Les recherches récentes montrent que derrière ces dossiers soi‑disant manipulés, une part historique se révèle être de plus en plus pertinente et rejoint un vaste ensemble d’indices, de sources diverses, et directement liés à l’énigme des deux Rennes. Férocement critiqués et exploités pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la raison pour laquelle ils ont été créés, ces dossiers contiennent d’importants indices historiques et généalogiques qui se rattachent également à l’histoire de Rennes-le-Château et Rennes-les-Bains.

Le dernier lot de documents fut déposé à la Bibliothèque Nationale de France en avril 1967 sous le nom d’Henri Lobineau et concerne « Les Dossiers secrets Lobineau » rassemblés par un certain Philippe Toscan du Plantier. Ce titre donnerait non seulement un nom à la série, mais une ultime indication sur l’identité de l’auteur. Ce dernier recueil complète ainsi le processus de dévoiler au grand public le Prieuré de Sion. Les dossiers sont aujourd’hui microfilmés et accessibles aux chercheurs.


Les Dossiers secrets d’Henri Lobineau

1er document

Le premier dépôt se fait en janvier 1964, sous le titre « Généalogie des rois mérovingiens et origine de diverses familles françaises et étrangères de souche mérovingienne ». Le document mécanographié est signé d’un certain Henri Lobineau. Il est question des rois mérovingiens et comment leur descendance par le sang est restée présente dans certaines familles françaises. La famille Plantard y figure, en ligne directe avec un certain Sigebert IV, présenté comme un fils caché de Dagobert II.

« Henri Lobineau » serait un pseudonyme, dérivé de la « rue Lobineau » située près de la rue Saint-Sulpice à Paris. De nombreux textes ultérieurs de ces dossiers nomment Leo Schidlof comme étant le vrai auteur, bien que ces textes ne soient parus qu’après la mort de ce dernier en octobre 1966. Leo Schidlof était un marchand d’art autrichien établi à Londres en 1948. Sa fille a toujours nié qu’il ait employé ce pseudonyme ou qu’il ait eu un quelconque lien avec ces publications. Le Prieuré de Sion a édité des textes dans les années 1970 affirmant que Henri Lobineau était un aristocrate français : Henri, Comte de Lénoncourt.

2e document

Le deuxième dépôt légal date d’août 1965. Le titre « Les descendants mérovingiens ou l’énigme du Razès Wisigoth » qui est signé sous un autre pseudonyme « Madeleine Blancasall » suggère à nouveau certaines descendances mérovingiennes, mais cette fois liées aux mystères du pays de Razès : la région de Rennes-les-Bains, et Rennes-le-Château situé tout à côté.

3e document

Le troisième document est déposé en mai 1966. Il parait sous le titre « Un trésor mérovingien à….. Rennes-le-Château….. » signé « Antoine l’Ermite ». Une fois de plus il s’agit évidemment d’un pseudonyme issu du patronyme d’un saint populaire… dont on peut retrouver une statue dans l’église de Rennes-le-Château. C’est une brochure de neuf pages qui n’est autre qu’un fac-similé des chapitres d’un livre par Robert Charroux, auteur spécialisé sur les mystères en général qui fut un des premiers à écrire sur le sujet du mystère de Rennes-le-Château. Les textes du livre et les copies sont quasiment les mêmes à deux changements mineurs près…

4e document

Le quatrième document date de novembre 1966 et se présente comme un supplément au premier. L’auteur, un certain « S. Roux » y énumère des rapports faits par un certain « Lionel Burrus ». On y trouve une copie d’un article de celui-ci écrit dans la Semaine Catholique Genevoise intitulé « Faisons le Point » qui identifie Lobineau comme étant Leo Schidlof, mort à Vienne un mois plus tôt à l’âge de 80 ans. « S. Roux » attaque Burrus et Schidlof, accusant même le dernier d’être un agent soviétique.

5e document

Le cinquième document est le troublant « Serpent Rouge ». C’est un curieux poème en prose, symbolique avec ses 13 strophes baptisées du nom des signes du zodiaque (avec un signe supplémentaire l’Ophiuchus ou Serpentaire inséré entre le Scorpion et le Sagittaire), combiné avec une série de plans et de diagrammes concernant le séminaire de la rue St Sulpice et l’église voisine de St Germain des Prés à Paris.

Ce document a été timbré et posté en date du 20 mars 1967, mais avec un texte signé du 15 février 1967. Cette antériorité est importante en raison des trois auteurs présumés : Pierre Feugère, Louis Saint-Maxent et Gaston de Koker. Chacun des trois prétendus auteurs est un personnage réel, mais tous trouvent la mort entre le 15 février et le 20 mars. L’indication que le véritable auteur tente de faire passer est que les trois auteurs ont été assassinés ou se sont suicidés après avoir terminé et fait enregistrer ce texte. En vérité, l’auteur a probablement recherché dans les rubriques nécrologiques les décès par suicide. Il aura fini par trouver ces trois personnes, et user de leurs noms afin que tous les croient auteur de cet étrange texte.

6e document

Le sixième et dernier document de la série s’appelle « Les Dossiers secrets de Henri Lobineau » rassemblés par un certain Philippe Toscan du Plantier. Ce titre donnerait ainsi, non seulement un nom à la série, mais une ultime indication sur l’identité de l’auteur des dossiers : « Lobineau ». Ce dernier recueil est déposé à Bibliothèque Nationale en avril 1967. Il complète ainsi le processus de dévoiler au grand public le Prieuré de Sion.


Deux chevaliers, Stéphane Deret et Eric Delafontaine, accompagnant Guy Boulianne au concert de Ploërmel, le 22 octobre 1993, en Brocéliande (Bretagne). Brève rencontre du Prince Fou avec Myrdhin [Le moment est proche…].
LTC Royston E. Potter
5

« J’espère que Karen Kingston reviendra et qu’elle sera guérie. Le travail que vous avez accompli pour rassembler toutes ces informations fait honte au FBI et à la CIA, confirmant presque leur criminalité. Je vous remercie pour votre honnêteté, vos efforts sincères et votre travail acharné. »

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