Pour l’histoire officielle, la dynastie mérovingienne disparaît en 679 avec l’assassinat de Dagobert II. En réalité elle se perpétua avec son fils Sigisbert IV. Vers 880 les ducs d’Aquitaine étaient devenus très puissants. Sigisbert IV eut un descendant Sigisbert VI appelé prince Ursus. Lorsqu’il fut nommé roi, ce dernier monta une insurrection contre le roi Louis II, il fut aidé par Bernard d’Auvergne et par le marquis de Gothie. Ursus mourut en Bretagne vers la fin du IXe siècle.
Le sang mérovingien coulait donc dans les veines des ducs de Bretagne et d’Aquitaine. Une partie de cette famille partit pour l’Angleterre où elle fonda la branche appelée « Planta ». [1]
Nous ajouterons que Ursus est l’ancêtre de la famille Châtillon, dont est issu le pape Urbain II qui prêcha la première Croisade (Racines et Histoire), de la famille Joinville et de la famille Lusignan (Geni). Nous avons aussi toutes les raisons de croire que ce prince est à l’origine de la branche des Bouillanne (Bollanicis) qui fit souche dans le sud de la France. Pendant longtemps nous avons cru que le nom de la famille Bouillanne provenait de la ville de Bollène dans le Vaucluse (Abolena, Bolena, Bouleno). Nous verrons ci-dessous que nos nouvelles investigations nous portent désormais à penser que le nom prit sa source à partir de la ville de Bouillargues, au sud-est de Nîmes (Gard).
Invention des reliques de saint Baudile à Nîmes
Extrait de l’Histoire civile, ecclésiastique,
et littéraire de la ville de Nîmes, par Léon Ménard :
On vient de voir que Bertrand possédait le vicomté de Nimes lorsque l’évêque Gilbert forma sa demande sur la restitution de la terre de Bizac. Il paraît que ce vicomte ne garda que peu de temps cette dignité et que ce fut un seigneur nommé Ursus qui la remplit après lui. Celui-ci l’occupait dès l’an 878 que se fit à Nîmes l’invention des reliques de saint Baudile, dont une partie considérable fut transférée en Bourgogne. Le détail de tout ce qui se passa à cette découverte nous a été transmis par un auteur contemporain, d’après le témoignage des prêtres qui s’y étaient trouvés. Sa relation est si conforme à toutes les circonstances et à toutes les époques, soit de la chronologie, soit de l’histoire de ce siècle, qu’on ne saurait sans injustice le soupçonner d’infidélité. Voici ce qu’il nous en a conservé de plus intéressant.
Trutgaud, abbé de Saissi-les-bois, au diocèse d’Auxerre, avait fait des réparations considérables à l’église de son monastère, qui était le même que celui que saint Romule avait fondé, aussitôt après qu’il eut été forcé d’abandonner celui de Nîmes, pour éviter les fureurs des Sarrasins. Comme cette église était sous l’invocation de saint Baudile, Trutgaud conçut le dessein d’y placer quelques-unes des reliques de ce saint martyr. Animé de ce pieux désir, et sachant que ces reliques étaient à Nîmes dans leur ancien monastère, il profita de l’occasion que lui fournit le voyage que Bernard II, marquis de Gothie, venait de faire dans le Berri, où il était allé prendre possession du comté de Bourges. Celui-ci ayant passé à son retour par la Bourgogne avec son oncle Gozlin, qui fut depuis évêque de Paris, l’abbé Trutgaud accompagné de ses religieux le pria de leur accorder une partie du corps de saint Baudile leur patron. Bernard le lui promit. Sur quoi Trutgaud députa deux prêtres de sa communauté que le marquis de Gothie amena avec lui.
Ces deux religieux étant arrivés à Narbonne avec Bernard, celui-ci les présenta à Sigebode, archevêque de cette ville, et lui exposa le sujet de leur voyage. Ce prélat les reçut très-bien, et eut beaucoup de joie du motif de leur députation. Il se proposait même d’aller avec eux à Nimes ; mais une indisposition qui lui survint l’en ayant empêché, il nomma Théodard, archidiacre de son église, pour y aller à sa place, et fit présent aux religieux de quelques reliques de saint Paul, premier évêque de Narbonne, et de saint Amand, qui avait aussi rempli le même siège. Bernard y envoya de son côté le prince Ursus, qui ne paraît pas être différent du vicomte de Nimes, pour assister en son nom à la recherche de ces reliques.
A leur arrivée en cette ville, le peuple qui avait été informé de leur dessein commença à s’ameuter, et à menacer de tout entreprendre pour empêcher qu’on ne leur enlevât un trésor qui leur était cher ; quelques-uns mêmes se disposèrent à prendre les armes. Mais malgré leurs efforts, et avec le secours et l’appuie du seigneur Ursus, on fit la recherche des reliques. L’évêque Gibert, qui occupait encore le siège de Nîmes, assisté de Wifred ou Walafrid, évêque d’Uzès, et de plusieurs autres prélats et abbés, s’étant rendus en solennité à l’église de Saint Baudile le 14 avril de cette année 878, on fouilla partout, et l’on découvrit heureusement les reliques de ce saint sous un des murs, dans un cercueil de plomb, où saint Romule les avait renfermées. La joie fut générale. Les évêques entonnèrent le Te Deum qui fut chanté par des ecclésiastiques qui étaient présents, et qu’on assure avoir été au nombre de cinq cents. [2]
Le monastère Saint-Baudile à Bouillargues
Saint Baudile vint s’installer à Nîmes avec sa femme alors que la ville n’avait pas encore d’Église constituée ni d’évêque. Des païens voulurent l’obliger à participer à un culte de Jupiter. Baudile s’y refusa malgré leurs coups. Jugé sur le champ et condamné à mort, il fut décapité hors des remparts. Son martyre eut lieu vers la fin du IIIe siècle. [3] Jules Igolin écrivait :
« Son corps, recueilli par sa femme, aurait été transporté en un lieu appelé la Valsainte où déjà se trouvait une colonie de chrétiens et y aurait été enseveli. Son souvenir et ses reliques furent dès lors de puissants moyens pour répandre la religion nouvelle. La Valsainte devint un lieu de pèlerinage : dès le IVe siècle, on y construisit une église, et, en 511, un monastère qui fut un des plus importants de la région et survécut jusqu’au XVIIe siècle ». [4]
Ce monastère, où le corps du saint fut déposé, se situait à Bouillargues, à quelques kilomètres seulement de Nîmes : « Au couchant, et à une petite distance du petit village, on voit les restes d’un ancien cimetière, et les ruines d’un monastère qui portait le nom de Saint-Baudile ». [5]
Saint Grégoire de Tours, au 6e siècle, dans son « Traité de la gloire des martyrs », raconte que Dieu se plaisait à glorifier le tombeau du Saint par de nombreux miracles et que son culte était répandu dans les diverses parties du monde Chrétien. Le tombeau de saint Baudile, comme celui de saint Gilles, dans le voisinage de Nîmes, de Sainte-Marthe, à Tarascon, de Sainte-Marie-Madeleine, en Provence, étaient les plus célèbres du Midi et avaient le privilège d’attirer un nombreux concours de Chrétiens. [6]
Ils eurent bientôt leurs jours de deuil et de désolation. Vers l’an 719, les Arabes, franchissant les Pyrénées, se répandirent comme un torrent sur le sol de la France. Le monastère de Saint-Baudile avait alors à sa tête un pieux abbé, saint Romule, qui y faisait fleurir, par l’autorité de sa parole et de ses exemples, les plus pures vertus monastiques. 80 moines, sous la conduite du saint abbé, embaumaient cette paisible vallée du parfum de leur piété. Saint Romule ne voulut pas les abandonner au glaive de l’ennemi. Son premier soin fut de dérober les reliques de saint Baudile aux outrages des bordes musulmanes. Il les enferma dans un cercueil en plomb et les fit enfouir profondément en terre, sous un des murs de l’église. [7]
le monastère Saint-Baudile « fut détruit au IXe siècle, puis concédé par le pape Nicolas I à Isnard, évêque de Nîmes, vers l’an 860, et restauré dans le Xe ou XIe siècle. La pauvreté de ses revenus le fit conférer plus tard, l’an 1084, par l’évêque Pierre Ermengaud, à Séguin, abbé de la Chaise-Dieu et à ses successeurs à perpétuité. Saint-Baudile devint dès lors un prieuré qu’habitaient 18 religieux de la Chaise-Dieu ». [8]
Du prince Ursus aux seigneurs de Bollanicis
D’après certains documents, le mot Bouillargues dériverait de « Bellie-ager », terre de béliers, personnage romain de Nîmes, qui possédait jadis une villa située au sud de la commune dans un champ appelé La Pyrouna. Léon Ménard précise :
« La plupart des auteurs qui ont eu occasion de parler des lieux situés aux environs de Nîmes, dont les noms se terminent par argues, attribuent l’origine de cette terminaison à des familles romaines, qu’ils disent s’être établis à Nîmes après la fondation de la colonie par les Romains. Concernant Bouillargues, Bolani ou Bollani ager, les fastes consulaires marquent un M. Vettius Bolanus, consul de Rome avec C. Calpurnius, l’an 3 de l’ère chrétienne. Cicéron recommande à P. Sulpicius, un de ses anciens amis qui s’appelait M. Bollanus. Ce qui convient très bien avec le nom latin que ce lieu porte dans les anciens titres, où il est appelé villa de Bollanicis. Outre cela, l’orateur romain fait mention dans une de ses lettres à Quintus son frère, d’un domaine appelé Bouillanus, [9] situé près de Rome ; et dont le nom paraît avoir quelque analogie avec celui de Bouillargues. Fundum audio te hunc Bouillanum velle redimere. De to quod videatur ipse constitues ». [10]
En 916, le village se nomme Bulianicus ; peu après, ce sont les noms de Bolianicus, Bollanicae, Bollanicis, Bolhanicis, puis Bolhargues qui s’imposent. Par la suite apparaît le nom moderne de Bouillargues. [11] Le minuscule bourg qu’était jadis Bouillargues commence à donner signe de vie vers l’an 390. En 1132, le village comptait seulement 12 feux et en 1410 ce chiffre s’élevait à 23. En 1190, la localité était formée par une agglomération de quelques petits domaines, le mas de Granier, le mas de la Fond, la ferme du Puits de l’Olivier et du hameau de Massillac. Bouillargues compte aujourd’hui 6312 habitants. [12]
Compte tenu de ces conjectures, nous ne pouvons nier la possibilité que la famille Bouillanne tire son origine de ce lieu, et non pas de la ville de Bollène comme nous l’avions supposé auparavant. S’ils descendent bien du prince Ursus, les membres de la famille Bouillanne auraient donc été tout naturellement les seigneurs de Bollanicis. Nous retrouvons en effet un dénommé Pierre Bernard Cantarella, seigneur de Bollanicis, de Marcellaco et de Villare, dans une charte datée de 1125, ainsi que Raymond Cantarella et son père Bernard Pons, seigneurs de Bollanicis dans une autre charte de 1138. [13]
Rien n’exclut alors que les seigneurs de Bollanicis se soient transportés un peu plus au nord et qu’ils se soient implantés sur le territoire qui deviendra plus tard le Dauphiné. Leur présence dans le Vaucluse est confirmée dans le Cartulaire de la Commanderie de Richerenches, dans lequel trois membres sont nommés à la date du 17 octobre 1168 lors d’une donation à l’Ordre du Temple. Il s’agit de Villelmus Bollana, de Petrus Bollana et de Stephanus Boliana tous les trois témoins de Armand de Bourdeaux, alors qu’il « augmente d’une grande contenance sa première donation à Brente. Sa femme Pétronille n’étant pas présente à l’acte, bien que mentionnée comme partie, quatre Templiers se rendirent à Bourdeaux pour le lui faire ratifier. Sur le conseil de Bertrand de Bourbouton, le commandeur de Richerenches offrit à Armand un cheval d’armes de cinq cents sous, et prit à sa charge une dette de trois cent dix sous, hypothéquée sur une vigne voisine des terres données ».
Nous savons que la famille Bouillanne était très anciennement établie dans la vallée de Quint. Le Cartulaire de Léoncel, p. 141, mentionne Umberto de Bollana (Humbert de Bouillane) à la date du 21 septembre 1245, et le Recueil d’hommages relatif au Valentinois qualifie de nobles plusieurs membres de cette famille dans des actes de 1394 et de 1431, ce qui semble établir que le prétendu anoblissement qu’aurait fait Louis XI n’est qu’une légende. [14]
Umberto de Bollana figure également dans deux textes du mois de novembre 1245 élaborés dans le même village. Par ailleurs, les archives de la Drôme et de l’Isère conservent l’hommage rendu à Aimar de Poitiers, le 8 décembre 1349, par « noble homme, Hugues de Bouillanne » pour ses biens situés en Pays de Quint.
Sur l’existence du prince Ursus
L’existence du prince Ursus est avérée dans plusieurs documents d’époque qui en font foi. Les dominicains Dom Devic et Dom Vaisette, mentionnent la présence d’Ursus lors d’une renonciation qu’il fit en 885 avec son beau-frère Théodoric des biens que le feu comte Eckard avait donnés au monastère de Fleury-sur-Loire. [15] D’autres auteurs affirment pour leur part que le prince Ursus était l’époux de Berthe, soeur du comte Hucbaud, beau-frère de Béranger le Vieux, Roi d’Italie, et gendre de Gisèle, petite-fille de l’Empereur Charlemagne. C’est probablement lors de la translation des reliques de Saint Baudile en 878 que Ursus se fit couronner en tant que Roi des Exilarques de Babylone (ou Roi des Juifs) : Cum principe Urso, quem comes vice sua misit, celeriter urbem Nemausum adierunt. [16]
Possédons-nous une autre preuve pour le moins tangible de l’existence du prince Ursus, dans cette bague d’époque carolingienne, trouvée en France par un prospecteur de bonne foi ? Celle-ci fut diffusée en 2014 sur le forum de la boutique Détection & Détecteur de métaux. Cette bague sigillaire représente un personnage velu, le propre de la dynastie mérovingienne (Bernard Plantevelue, Wilfred le Velu, Ursus). Un internaute fait remarquer que le serpentin au dessus de l’épaule droite est en fait, une fois inversé, la 18e lettre de l’alphabet grec Σ qui est sigma. Il s’agirait rien de moins que l’initiale de Sigisbert VI, aussi appelé prince Ursus.
Or, le propriétaire de cette pièce unique nous confirme que la bague fut trouvée à Belvézet au nord de Nîmes, sur la voie qui nous conduit vers le Diois, dans la Drôme (voir la carte ci-haut). Est-ce encore une fois du au hasard ? Selon nous, ceci est tout à fait exclu. Cette bague sigillaire serait la preuve de l’existence et de la présence du prince Ursus sur le territoire du Marquisat de Provence qui appartenait alors aux comtes de Toulouse. [17]
Or, nous savons que la famille Bouillanne, c’est-à-dire les Fils de l’Ours, prit racine au coeur de la vallée de la Drôme. Nous retrouvons en ce lieu le petit village d’Orcinas, appartenant à l’arrondissement de Nyons et au canton de Dieulefit. L’archiviste André Lacroix écrit : « On tire le nom d’Orcinas, Ourcinas et Orcinassium, d’Ursus ou d’Ursinus, personnage ignoré d’une époque fort ancienne ». [18] Ce que corrobore à peu de chose près le baron de Coston : « Je ne sais pas si ce village doit son nom à des ours, comme Orcières (Hautes-Alpes), autrefois Ourcières, ou à un fondateur appelé Ursio ». En note de page, il ajoute : « Orcinas, m’écrit M. Mannier, comme Orsigny, Orsignac, Orsinval, Orsonville, etc., doit son nom à un fondateur appelé Ursus ou Ursinus ». [19]
Sur la même route qui nous conduit du Gard vers la Drôme, se trouve la commune d’Orsan, entre Belvézet et Dieulefit. L’étymologie du nom Orsan viendrait soit du germanique Orsus, soit de Ursus d’où serait dérivé Orsanum, dénomination que l’on retrouve pour désigner Orsan en 1310, soit encore du nom d’un homme latin Ursus, d’où Orsanus (1384).
Source : Détection & Détecteur de métaux (Bédoin, Vaucluse, France).
Est-ce qu’on doit s’étonner de tout cela ? Il s’agit ici d’établir une certaine logique chronologique et historique. Suite à son martyre vers la fin du IIIe siècle, le corps de Saint Baudile fut transporté à la Valsainte qui devint un lieu de pèlerinage et où un monastère fut bientôt construit. Ce monastère se situait à Bouillargues, à quelques kilomètres seulement de Nîmes. À l’arrivée des Sarrasins vers l’an 719, Saint Romule enferma les reliques dans un cercueil en plomb et les fit enfouir profondément en terre, sous un des murs de l’église.
En 878, Bernard II Plantevelue assigna le prince Ursus pour l’assister en son nom à la recherche de ces reliques. Notons que la seigneurie de Bouillargues dépendait directement de la vicomté de Nîmes, et donc du prince Ursus. [20] Or, nous savons que l’ancienne dénomination de ce lieu était Bulianicus, Bolianicus, Bollanicae, Bollanicis, Bolhanicis, du nom d’un domaine appelé Bouillanus, situé près de Rome.
Le lien est alors très mince entre les seigneurs de Bouillargues, dans le Gard, et la famille de Bouillanne (Bollanicis, Bollana, Boliana), dans le Dauphiné. Devra-t-on en tirer des conclusions…
__________________
NOTES ET RÉFÉRENCES :
- Extrait du site internet Histoire de France : Descendance des Mérovingiens, 1996.
- Léon Ménard : Histoire civile, ecclésiastique, et littéraire de la ville de Nîmes, avec des notes et les preuves. Tome Premier. Hugues-Daniel Chaubert libraire, Paris 1750, pp. 123-125.
- Nominis : Saint Baudile, Martyr à Nimes (3ème siècle).
- Jérôme Puech : La légende des Trois-Fontaines. Une à Nîmes.
- Jacques Nicolas Hector Rivoire : Statistique du département du Gard, volume 2. Publié sous les auspices de M. le Baron de Pessaint. Nîmes 1842, p. 526.
- Abbé Pierre Azaïs (1812-1889) : S. Baudile et son culte. Éditeur : imprimerie Lafare et Ve Attenoux. Nîmes, 1872.
- Mgr Paul Guérin : Saint Baudile, apôtre et martyr, in : Les petits Bollandistes. vies des saints, d’après le père Giry, Surius. Éditeur : Bloud et Barral (Paris) 1876. pp-41-46.
- Maxime Fourcheux de Montrond : Dictionnaire des abbayes et monastères ou Histoire des établissements religieux. Tome unique publié par l’abbé Migne, Paris 1856, pp. 79-80.
- Gaius Lucilius, Janus Dousa : C. Lucili, Suessani Auruncani, satyrographorum principis eq. romani (qui mangus auunculus Magno Pompeio fuit) : satyrarum quae supersunt reliquiae. Ex officina Plantiniana, Francisci Raphelengij, 1597, page 117.
- Léon Ménard : Histoire civile, ecclésiastique, et littéraire de la ville de Nîmes, avec des notes et les preuves. Tome Premier : notes sur l’histoire de la ville de Nîmes. Note XV, page 65. Hugues-Daniel Chaubert libraire, Paris 1750.
- Eugène Germer-Durand : Dictionnaire typographique du département du Gard, comprenant les nom de lieu anciens et modernes. Imprimerie Impériale. Sous les auspices de l’Académie du Gard. Paris 1868, p. 31. / VOIR AUSSI : Frédéric Mistral : Lou Tresor dóu Felibrige ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne. Tomes I et II. Remondet-Aubin, août 1886, page 319.
- Le site officiel de la ville de Bouillargues : Un peu d’histoire, 1 Janvier 2014.
- Alexandre Teulet : Layettes du Trésor des Chartes, Volume 1. Henri Plon, Imprimeur-Éditeur, Paris 1863. Archives Nationales de France. Cotes : « J//314, 52, Toulouse, VII, n°1 », « J//335, 67, Nîmes, n°15 » et « J//329, Toulouse, XX, n°24 ».
- Baron Adolphe de Coston : Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, Vol. 4. Bourron, imprimeur et éditeur. Montélimar 1886.
- Dom Devic et Dom Vaisette : Histoire générale de Languedoc, Édouard Privat Libraire-Éditeur, Toulouse 1872, t. II, pp. 278-279, note rectificative.
- Chenaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la noblesse, 3e édition, Schlesinger frères Libraires-Éditeurs, Paris 1865.
- Les informations et les photographies de cette bague sigillaire ont été publiées avec l’aimable autorisation de son inventeur. Les commentaires peuvent être consultés sur Facebook, dans les groupes suivants : La bonne restauration des trouvailles de détection ; La détection.com ; Détection France ; Détection passion en France ; Les amis de la détection ; Détection de loisir ; Détection & Identifications : Notre Histoire retrouvée, J-P Detection passion lyon, Périgord Détection et International détection.
- André Lacroix : L’arrondissement de Montélimar. Géographie, histoire & statistique. Tome 5. Valence 1877, p. 383.
- Adolphe baron de Coston : Étymologies des noms de lieu du département de la Drôme, avec l’indication des familles qui les ont possédés à titre de fief. Tirage à part, à 110 exemplaires, du Bulletin de la Société d’Archéologie et de Statistique du département de la Drôme. Éditeur : Auguste Aubry. Paris 1872, pp. 208 et 256.
- Étienne Baluze : Histoire généalogique de la maison d’Auvergne justifiée par Chartes, Titres, Histoires anciennes et autre preuves authentiques. Tome Second. Éditeur : Antoine Dezallier. Paris 1708 avec le privilège du roi, p. 489.
VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne
En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).