Au mois de février dernier, j’avais débuté un article concernant une entrevue que le Dr. Richard Marchand avait donné sur les ondes de 98.5 CHMP-FM à l’émission de Paul Arcand, mais j’avais abandonné ce projet je ne sais plus trop pour quelle raison. Cette entrevue avec Paul Arcand avait son importance (et en a certainement encore aujourd’hui) puisque le Dr. Marchand admettait qu’il n’est pas vacciné et qu’il fait partie de ceux qui attendent de voir ce qui va se passer : « On sait que par moment, les vaccins peuvent déclencher des mauvaises réponses immunitaires. On le sait depuis des années et c’est pour ça qu’on aime bien avoir un recul dans le domaine de la santé. » Or, récemment, Stéphane Guay a fait une courte analyse de cette entrevue sur sa chaîne MediainfociteTV, ce qui me donne l’occasion de publier cet article.
Je vous rappelle que Stéphane Guay a complété son baccalauréat en microbiologie à l’Université Laval et qu’il a terminé une maîtrise en biologie moléculaire en 1996 au département d’immunologie de la faculté de médecine de la même université. Il a ensuite travaillé en recherche, notamment à l’unité de recherche en vaccinologie du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL). et dans le privé comme spécialiste clinique dans la gestion des troubles du rythme cardiaque.
Le Dr. Richard Marchand, pour sa part, a terminé ses études de médecine à l’Université de Montréal en 1980 et obtenu sa licence en 1981. Il réalisa sa formation de spécialité en médecine interne en 1984 et en microbiologie maladies infectieuses en 1986. Par la suite, il compléta sa formation en recherche par 2 années de fellowship en immunologie sur la présentation des antigènes et les mécanismes de défense contre les infections.
Il a dirigé de 1989 à 1997 le laboratoire d’immunologie cellulaire du département de microbiologie de l’hôpital Ste-Justine et, durant la même période le laboratoire de cytométrie en flux au Département de microbiologie et immunologie de l’Université de Montréal. Il est responsable du laboratoire de microbiologie au département de Biologie médicale de l’Institut de cardiologie de Montréal de 1987 à aujourd’hui. Il travaille aussi comme consultant auprès du MSSSS et plusieurs entreprises dans le domaine des antiseptiques et de la stérilisation.
Il s’intéresse principalement aux réactions de défense de l’organisme et à la stérilisation des biomatériaux servant à la construction des instruments médicaux et des implants. À l’Université de Montréal et à l’École Polytechnique, il est chargé de cours sur la biocompatibilité au sein du nouveau programme d’études en génie biomédical. De février 2016 à 2019 il a été le microbiologiste adjoint au Laboratoire de Santé publique du Québec et responsable des programmes d’assurance qualité.
Entrevue du Dr. Richard Marchand avec Paul Arcand
98.5 CHMP-FM – Montréal, le 25 février 2021
Paul Arcand: J’ai une autre question pour vous qui me trotte dans la tête depuis quelques jours, En fait, ça s’ajoute à ce que je posais comme question hier au ministre Christian Dubé. On a de la difficulté à comprendre la résistance de certains travailleurs de la santé de se faire vacciner. On donne de l’équipement de protection. Je me souviens le printemps dernier, on manquait d’équipements. Tu dis : pourquoi un travailleur de la santé qui est aux premières loges, qui est en première ligne, refuse?
Et il paraît que, selon les milieux, le taux de refus de gens qui ne veulent pas se faire vacciner est très élevé chez les travailleurs de la santé. C’est vrai ou pas?
Dr. Richard Marchand: Oui, c’est vrai. Dans mon propre hôpital, le taux de refus est 23 pour cent. Et pourquoi? C’est parce qu’il y a toujours un risque à faire et à ne pas faire. Vous savez, les travailleurs de la santé sont exposés à ce qui se passe dans la Covid. Et ils voient que les gens tombent malades. Il y a un crash clinique de gens qui ont attrapé la Covid et qui vont en mourir. Ça survient vers la 8e, 9e journée, au moment où la réponse immunitaire s’enclenche. On sait que la réponse immunitaire est impliquée dans le processus de la maladie qui tue chez les personnes âgées, entre autres. Or, les gens dans le monde de la santé se posent la question : si c’est la réponse immunitaire qui tue, est-ce que le vaccin pourrait entraîner le même genre de réponse immunitaire ou même en étant partiellement beaucoup plus faible? Est-ce que au long cours, ça pourrait donner le même genre de problèmes que la maladie et sa réponse immunitaire naturelle? C’est la question qu’ils posent et je comprends cette question là parce que moi, je vous dis : si on n’était pas en pandémie (,,,) on a un recul de quatre mois et 10 jours ou 12 jours à peu près sur la vaccination de masse. Et si on n’était pas un pandémie, les organismes gouvernementaux diraient : « Eh vous n’avez pas assez de données au long cours sur ces vaccins là ». Ils ne serait probablement même pas autorisés au moment où on se parle, et les gens de la santé le savent. C’est pour ça qu’il y en a plusieurs qui sont — pas contre la vaccination — ils sont tout simplement un peu inquiets du manque de recul qu’on offre sur la vaccination actuelle.
Paul Arcand: Êtes-vous en train de me dire que dorénavant, ils vont se faire vacciner plus tard. Ils attendent de voir un peu plus.
Dr. Richard Marchand: Moi, je crois que c’est ce qui se passe dans le cas de la majorité.
Paul Arcand: Vous, êtes-vous vacciné?
Dr. Richard Marchand: Non! [non!?], parce que ça ne s’est pas présenté pour toutes sortes de raisons. Et je ne cacherai pas que je fais partie de ceux qui attendent de voir ce qui va se passer, surtout, par exemple, avec les pays où il n’y a plus de doses… plus d’avancées. Parce que effectivement (…) moi, j’ai enseigné durant quinze ans les techniques qui servent autour de la fabrication des vaccins, et il y a un paquet de questions dont je n’ai pas la réponse. Donc, on se questionne,— pas parce qu’on est contre la vaccination —, loin de là. C’est parce qu’on connaît… Ceux qui ont travaillé autour de ça savent que dans le passé, il y a eu quelques erreurs. On s’est trompé des fois dans certaines façons de faire. Et ici, on trouve qu’on va extrêmement vite parce que les gens veulent la lumière au bout du tunnel. Mais tout ce qu’on souhaite, c’est que ce ne soit pas un train qui passe. Et on estime pour plusieurs — moi j’en fais partie et je ne le cache pas, tout en étant un pro vaccin — qu’il manque assez de recul pour essayer de comprendre ce qui pourrait arriver. Je vais vous donner un exemple. On a déjà fait des vaccins contre la fièvre jaune. Si je vous vaccine contre la fièvre de dengue, par exemple, numéro 2, et que vous attrapez la 3, eh bien vous n’avez pas exactement la bonne réponse immunitaire et vous êtes plus malade que si vous n’aviez pas été vaccinés. Donc, on sait que par moment, les vaccins peuvent déclencher des mauvaises réponses immunitaires. On le sait depuis des années et c’est pour ça qu’on aime bien avoir un recul dans le domaine de la santé.
Paul Arcand: Mais la question, c’est : « Est ce qu’on a le temps actuellement d’avoir ce recul? » Car on dit que dans la santé publique, c’est l’évaluation des risques.
Dr. Richard Marchand: C’est ça, c’est un risque versus bénéfice et c’est pour ça que les gens décident pour eux-mêmes de la décision interne. En santé publique, on n’a pas le temps d’attendre. Ça c’est clair qu’il faut vacciner. La question c’est, est ce qu’on aura besoin de deux doses pour se protéger sur 20 ans sachant que le virus mute constamment, et que dans deux ans ce ne sera même plus le même virus. On peut poser beaucoup de questions et c’est pour ça que le monde de la santé hésite un peu. Mais moi, je crois que à peu près tout le monde va se faire vacciner au fur et à mesure que les données vont rentrer et que les gens vont être plus rassurés.
Paul Arcand: Merci Dr Marchand. Bonne journée!
Dr. Richard Marchand: Bonne journée.
Paul Arcand: Au revoir. Docteur Richard Marchand qui microbiologiste et infectiologue.
Entrevue intégrale – 98.5 CHMP-FM – Montréal, le 25 février 2021
« Bonjour Mr Boulianne. Merci pour votre excellent travail et votre professionnalisme. Je vous suis depuis trois ans et c'est toujours avec grand plaisir que je vous lis. »
VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne
En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
M. Marchand a effectivement affirmé dans une autre entrevue plus récente qu’il avait reçu deux doses du vaccin Astrazeneca.
RÉPONSE DE GUY BOULIANNE :
En effet.
« Vacciner des gens qui ont des anticorps, c’est une aberration », rappelle Véronique Rogez
https://www.youtube.com/watch?v=uZKPwNQfJbk
[…] Article connexe : https://guyboulianne.com/2021/09/15/lorsque-le-dr-richard-marchand-avouait-ne-pas-etre-vaccine-le-mi… […]
La principale raison pour laquelle je ne me fais pas vacciner : https://odysee.com/@didchay:f/video_2021-09-14_22-31-03:8?fbclid=IwAR12jsMNbRxnin8vxjEv5k7vbeGX8VyeRznDog1xxfiQhXCegxwhTmeG0oM
Au fait, c’est la liberté de se faire vacciner ou non qui est en jeu et qui se répercutera sur d’autres enjeux peut-être encore plus graves éventuellement. Une fois que l’on permet aux gouvernements d’établir son autorité, ce n’est jamais fini. En réalité ces derniers ne veulent pas nous accorder de temps pour réfléchir car ils savent très bien que les gens auront de plus en plus d’objections, la raison aussi pourquoi ils nous divisent. Et ensuite, le pass vaccinal qui brime nos droits et libertés. Donc la question du pro ou anti vaccin est presque dépassée par la nouvelle conjoncture. J’ai un proche qui travaille dans un laboratoire hospitalier et qui s’est empressé de recevoir les 2 doses et qui regrette maintenant. Voilà! Céline Lagacé
https://www.youtube.com/watch?v=vrtdz4wvP40