Guy Boulianne est désormais un membre en règle de la “Society of Professional Journalists” et endosse de ce fait son code déontologique

MISE À JOUR DU 11 DÉCEMBRE 2024 : Veuillez noter qu’au moment où j’écris cette mise à jour, il y a déjà plus d’une année que je ne suis plus membre de cette association. Merci.


Comme vous le savez déjà, depuis le mois de mai 2021, je suis un membre accrédité de la General News Service Network Association (GNS Press) en Allemagne et je possède donc, de ce fait, une carte de presse internationale en tant que journaliste indépendant. GNS Press est l’une des plus grandes associations internationales de journalistes indépendants avec environ 8 000 membres (veuillez noter que GNS Press est une association et non pas un syndicat). D’ici peu, je deviendrai aussi membre de la US Press Association (USPA), une association dédiée à soutenir et à encourager la croissance des journalistes indépendants, des journalistes professionnels et des nouveaux médias. J’obtiendrai alors une autre carte de presse internationale.

Je suis maintenant heureux de vous annoncer que je suis désormais un membre en règle de la Société des journalistes professionnels aux États-Unis (Society of Professional Journalists), et que j’endosse de ce fait son code déontologique. Ce code déontologique s’harmonise parfaitement avec la Charte d’éthique mondiale de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) à laquelle j’adhère déjà. En devenant membre de la SPJ, je suis aussi membre de trois chapitres, soit le “New York Deadline Club”, le “Press Club of Long Island” et le “Florida Pro Chapter”. Évidemment, mon nom est inscrit dans le répertoire des pigistes de la SPJ (recherchez « Quebec » dans le champs « Address State »).

La Société des journalistes professionnels (SPJ), anciennement connue sous le nom de Sigma Delta Chi, est la plus ancienne organisation représentant des journalistes aux Etats-Unis. Elle a été fondée le 17 avril 1909 à l’université DePauw, et sa charte a été conçue par William Meharry Glenn. L’organisation a continué à fonctionner comme une fraternité jusqu’en 1960, quand elle est devenue une société professionnelle. Lors de la convention de San Diego en 1969, Sigma Delta Chi a pris la décision d’admettre les femmes dans la société. En 1973, la société a changé son nom en Société des journalistes professionnels, Sigma Delta Chi. Enfin, en 1988, « Sigma Delta Chi » a été complètement supprimé du nom et le nom actuel de la Société des journalistes professionnels a été officiellement adopté.

La mission déclarée de la SPJ est de promouvoir et de défendre les garanties du premier amendement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse ; encourager des normes élevées et un comportement éthique dans la pratique du journalisme ; et promouvoir et soutenir la diversité dans le journalisme. La SPJ compte près de 300 chapitres à travers les États-Unis qui proposent des programmes éducatifs dans les zones locales et offrent des contacts réguliers avec d’autres professionnels des médias. Sa base est de plus de 6 000 membres du monde des médias.

Les initiatives de la SPJ comprennent un fonds de défense juridique qui mène des batailles judiciaires pour garantir les droits du premier amendement; la campagne Project Sunshine, pour améliorer la capacité des journalistes et du public à accéder aux archives du gouvernement ; le magazine Plume ; et les Sigma Delta Chi Awards annuels, qui récompensent l’excellence en journalisme. Elle a également élaboré un code d’éthique qui vise à inciter les journalistes à adhérer à des normes élevées de comportement et de prise de décision dans l’exercice de leur travail.

Les membres de la Société des journalistes professionnels (SPJ) affirment avoir la ferme conviction que l’illumination publique est le précurseur de la justice et le fondement de la démocratie. Les journalistes prétendent travailler pour que le libre échange d’informations soit exact, équitable et approfondi. Le code de déontologie de la SPJ stipule que les journalistes doivent « rechercher la vérité et la rapporter » et que « les journalistes doivent être honnêtes, justes et courageux dans la collecte, le reportage et l’interprétation des informations ». La société déclare les quatre principes suivants comme fondement du journalisme éthique :

  1. Rechercher la vérité et l’exposer : les journalistes doivent être honnêtes, justes et courageux dans leurs efforts pour obtenir, rapporter et interpréter l’information.
  2. Minimiser les torts : les journalistes soucieux de déontologie traitent leurs sources, sujets et collègues comme des êtres humains méritant le respect.
  3. Agir indépendamment : les journalistes ne doivent avoir d’autre intérêt que de servir le public.
  4. Être responsable et transparent : les journalistes doivent assumer leurs responsabilités et expliquer leurs décisions au public.

La Société des journalistes professionnels (SPJ) encourage l’utilisation de ces principes dans sa pratique par toutes les personnes dans tous les médias.

Society of Professional Journalists - Code of Ethics

Code déontologique de la Société des journalistes professionnels

Préambule
Société des journalistes professionnels (SPJ)

Les membres de la Société des journalistes professionnels estiment qu’un public informé est précurseur de justice et la fondation même d’une démocratie. Le rôle des journalistes est de faire avancer ces fins en recherchant la vérité et en fournissant des comptes rendus justes et complets des événements et sujets importants qu’ils sont amenés à relater. L’intégrité professionnelle est la pierre angulaire de la crédibilité des journalistes.

Les membres de la Société des journalistes professionnels partagent un souci déontologique, adoptent les quatre principes suivants, et encourage les journalistes de tous les média à les adopter.

Rechercher la vérité et l’exposer

Les journalistes doivent être honnêtes, justes et courageux dans leurs efforts pour obtenir, rapporter et interpréter l’information.

Les journalistes doivent :

  • Tester l’exactitude de l’information et de leurs sources et s’efforcer d’éviter toute erreur d’inattention. Il est toujours préférable d’utiliser des sources premières.
  • Il n’est jamais permis de délibérément déformer les faits.
  • Offrir un contexte et s’assurer de ne pas mal interpréter ou trop simplifier dans la promotion et la récapitulation d’une nouvelle.
  • Réunir, mettre à jour, et corriger l’information pendant que la nouvelle se développe.
  • Être prudent en faisant des promesses et tenir ses promesses.
  • Identifier leurs sources clairement, lorsque c’est possible. Le public à droit à toute l’information possible afin de juger de la crédibilité des sources.
  • Toujours questionner les motifs de leurs sources avant de promettre l’anonymat. Réserver l’anonymat pour les sources qui pourrait faire face à un danger ou à des rétributions, et qui possèdent des informations impossibles à obtenir autrement. Expliquer pourquoi l’anonymat a été accordé.
  • Tenter assidûment de trouver les sujets de leurs reportages afin de leur donner l’opportunité de répondre à toute critique ou allégation de méfait.
  • Éviter de travailler sous l’anonymat ou de recourir à d’autres méthodes clandestines pour recueillir des informations, sauf quand les méthodes traditionnelles ne permettent pas d’obtenir des données essentielles au public.
  • Être vigilants et courageux et doivent tenir ceux au pouvoir responsable. Donner la parole à ceux qui n’ont pas de pouvoir.
  • Supporter ouvertement les échanges d’idées, même lorsque le sujet rebute les journalistes.
  • Reconnaître leur obligation de s’assurer que l’administration conduit ses affaires ouvertement et que les documents gouvernementaux soient accessibles à tous.
  • Fournir accès aux sources quand cela est pertinent et approprié.
  • Raconter l’histoire de la diversité et l’importance de l’expérience humaine. Chercher des sources dont les voix sont habituellement silencieuses.
  • Éviter les stéréotypes. Les journalistes doivent être conscients que leurs valeurs et expériences peuvent affecter leurs reportages.
  • Faire la distinction entre plaidoirie (ou commentaires) et nouvelles.
  • Ne jamais fausser les faits, le contexte, ou les images. Clairement identifier les montages et les illustrations.
  • Ne jamais plagier. Toujours attribuer.
Minimiser les torts

Les journalistes soucieux de déontologie traitent leurs sources, sujets et collègues comme des êtres humains méritant le respect.

Les journalistes doivent :

  • Trouver un juste milieu entre le droit du public à l’information et la possibilité de nuire à quelqu’un. La poursuite d’une nouvelle ne justifie pas l’arrogance et l’indiscrétion.
  • Traiter avec compassion ceux qui pourraient être affectés négativement par le reportage. Faire preuve d’une sensibilité particulière avec les mineurs, les victimes de crimes sexuels, ainsi qu’avec les sources ou personnes inexpérimentées ou incapable de donner leur accord. Considérer les différences culturelles dans leur approche et traitement de l’information.
  • Reconnaître que l’accès légal à l’information diffère de la justification éthique de publier ou de diffuser.
  • Admettre que les personnes privées ont un droit de contrôle sur leurs données personnelles supérieur au droit des personnes publiques et de celles qui cherchent le pouvoir, l’influence ou l’attention. Évaluer les conséquences de publier ou de diffuser des informations personnelles.
  • Faire preuve de bon goût. Éviter de se laisser attirer par une curiosité malsaine même si d’autres le font.
  • Trouver un juste milieu entre le droit d’un suspect à un procès équitable et le droit du public à être informé. Être judicieux en révélant les noms des suspects d’un crime avant que des charges formelles aient été déposées.
  • Considérer les implications à long terme et la permanence des publications. Fournir des mises à jour et des informations plus complètes au besoin.
Agir indépendamment

Les journalistes ne doivent avoir d’autre intérêt que de servir le public.

Ils doivent :

  • Éviter les conflits d’intérêt réels ou perçus. Révéler les conflits inévitables.
  • Refuser les cadeaux, voyages gratuits et autres traitements de faveur et éviter les engagements politiques et les fonctions publiques qui pourraient compromettre leur intégrité ou nuire à leur crédibilité.
  • Se méfier des personnes qui offrent des informations en échange de faveurs ou d’argent; ne pas payer pour des informations. Identifier l’information qui provient de sources externes, payées ou non.
  • Refuser d’accorder des traitements de faveur aux annonceurs, donateurs, et autres personnes aux intérêts particuliers, et résister à leurs pressions pour influencer les reportages.
  • Faire la distinction entre nouvelle et publicité et éviter les hybrides qui brouille les frontières entre les deux. Clairement identifier tout contenu commandité.
Être responsable et transparent

Les journalistes doivent assumer leurs responsabilités et expliquer leurs décisions au public.

Ils doivent :

  • Expliquer leurs choix et leurs processus déontologiques à leur audience. Encourager le dialogue avec le public au sujet des pratiques journalistiques, de la couverture et du contenu des nouvelles.
  • Répondre rapidement aux questions concernant l’exactitude, la transparence et l’impartialité.
  • Admettre leurs erreurs et les corriger rapidement et bien en évidence. Soigneusement expliquer leurs corrections et clarifications.
  • Dénoncer publiquement les pratiques des journalistes et des média qui ne sont pas déontologiques, même au sein de leur organisation.
  • Respecter les mêmes principes moraux qu’ils exigent des autres.
Traduction par Chantal K. Saucier et Céline Alis, © 2015.

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Jean-Marie Picard
5

« C'est important et très intéressant ce que vous faites. Merci. »

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