Récemment je publiais un article dans lequel je déplorais, non seulement le narratif politico-médiatique officiel, mais aussi la désinformation et les fausses nouvelles trop souvent colportées par ceux-là même qui se définissent comme étant des « lanceurs d’alerte » et des « réinformateurs ». Comme je l’ai écrit, « On a tous le droit à l’erreur mais on n’a pas le droit au mensonge. (…) C’est bien joli de vouloir dénoncer à tout prix, mais encore faut-il que ce soit des faits existants et non pas des inventions de l’esprit. » Dans cet article du 9 juillet 2022, je dénonçais plusieurs « fake news », dont une vidéo virale qui circule depuis très longtemps sur internet et qui prouverait, selon les internautes, que le Vatican vénère Lucifer. Or, ceci est FAUX ! Cette vidéo montre tout simplement la récitation de l’Exultet, un chant latin en usage dans la liturgie de la nuit de Pâques. Le texte remonte aux sacramentaires ou livres liturgiques carolingiens.
Suite à ma publication, un correspondant m’écrivit : « J’ai oublié d’inclure ton passage de critique que le pape vénère LUCIFER, hey c’est tellement évident le NOM LUCIFER est clairement utilisé et est relié au porteur de lumière (connaissance). » Celui-ci affirme que « Jésus est le fils de Lucifer ». Il ne s’en rend peut-être pas compte, mais c’est exactement le genre de discours que tiennent les auteurs maçonniques et autres contre-initiés de la “Société théosophique” et de la “Lucis Trust” (initialement appelée Lucifer Publishing Company). Frustré je ne sais pour quelle raison, il termine son message ainsi : « Bref j’avais dit que je ne t’enverrai plus de mails, donc là c’est vrai même si je voudrais inclure des éléments… ça ne donne rien. Je ne suis qu’un fou conspirationniste pour toi le rationnel journaliste. Adios. »
C’est vraiment mal me connaître. J’ai un long vécu derrière moi durant lequel j’ai navigué sur les eaux tumultueuses et les différents rivages de la connaissance. Je ne suis donc pas ce qu’on pourrait appeler un « ignorant » ou un « naïf », et je ne suis certainement pas qu’un simple « journaliste rationnel ». Je pourrais aborder des sujets bien étonnants, mais ce « blogue » est insuffisant et le temps me manque (je ne veux pas tout dire non plus). Celles et ceux qui me suivent régulièrement savent très bien que je suis moi-même un critique du Vatican et du pape François, par contre il faut que ces critiques se basent sur des faits réels et non pas sur des faussetés. J’aime la vérité et non pas le mensonge.
Combien d’articles de Mgr Carlo Maria Viganò et du Patriarcat Catholique Byzantin ai-je publié sur ce site internet ? Lorsque j’ai fait la mise au point concernant la vidéo ci-haut, cela ne signifie pas que je ne connais pas la problématique entourant le Vatican, surtout depuis le IIe concile œcuménique avec le pape rosicrucien Jean XXIII, l’hérétique Paul VI, jusqu’à l’apostat François I qui considère l’injection du “vaccin” à ARNm comme étant un acte d’amour, alors qu’il s’agit en fait d’un crime contre l’humanité. Je sais très bien que le Vatican a conclu une alliance avec l’élite mondiale, dont les Rothschild, afin de créer une Grande Réinitialisation. Je connais aussi très bien la salle d’audience Paul VI qui affiche très clairement le symbolisme du serpent avec son immense sculpture apocalyptique et infernale derrière le siège papal. Et que dire du bas-relief se trouvant sur la plaque commémorant les papes inhumés dans la nécropole papale de la basilique Saint-Pierre de Rome, au Vatican ? Pourquoi cette tête de démon surmontée de deux serpents ? N’est-ce pas Paul VI lui-même qui a dit lors du 9e anniversaire de son pontificat : « De quelque crevasse la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu. » (29 juin 1972)
Donc, comme je l’ai écrit, ce n’est pas que je défend l’indéfendable. Si j’ai parlé de la vidéo ci-dessus et de l’Exultet, c’est qu’il faut rétablir les faits tels qu’ils sont. Selon le site « Liturgie et Sacrements » : « l’Exultet est l’annonce solennelle de la Pâque, chantée par le diacre au début de la grande Vigile, après la bénédiction du feu nouveau, la préparation du cierge pascal et la procession d’entrée dans l’église à sa lumière. Il conclut la première partie de la veillée pascale, qui célèbre la lumière du Christ ressuscité. « Qu’exulte la foule des anges dans les cieux ! » : tel est l’exorde de cette grande pièce, qui est un condensé lyrique de tout le Mystère pascal et de toute la joie dont il est la source. Elle date au moins du IVe siècle. »
Si quelqu’un peut me prouver le contraire, sans l’ombre d’un doute possible, alors j’admettrai mon erreur et mon ignorance, et je ferai mon Mea Culpa puisque la vérité doit vaincre le mensonge.
L’Exultet, ou le Praeconium Paschale
Dans le Missel romain, il est prévu de chanter l’Exultet pendant la célébration nocturne de la Vigile pascale, le soir du Samedi saint, dans le chœur de l’église, avant le commencement de la liturgie de la parole, au pied du cierge pascal qui a été allumé au feu nouveau béni à l’extérieur de l’église. Ce n’est pas un hymne, mais un chant récitatif orné, normalement cantilé sur un mode très solennel par un diacre, ou, en l’absence de diacre, par le célébrant qui peut être éventuellement remplacé par un chantre du chœur. Par sa fonction liturgique et sa forme musicale, il est analogue à la fois à la préface de la messe et au psaume invitatoire des matines, qui rappellent tous deux à leur manière les raisons pour lesquelles l’Église se réjouit en ce jour. Par le chant de l’Exsultet l’Église catholique, durant la veillée pascale, proclame spécialement l’irruption de la lumière dans les ténèbres (symbolisée par celle du cierge pascal)1 et, après un rappel de tous les hauts-faits de Dieu mentionnés dans l’Écriture, annonce la Résurrection du Christ.
Le texte de l’Exultet remonte aux sacramentaires ou livres liturgiques carolingiens. Il comprend deux parties : un prologue, toujours identique, et une préface, qui a parfois varié (version romaine, milanaise ou bénéventaine). La paternité de ce grand hymne à la louange du cierge pascal est suggérée par le “Liber Pontificalis” (Livre pontifical) comme étant peut-être le pape du cinquième siècle, Zosime.
Ce chant évoque la traversée de la mer Rouge lors de l’Exode et célèbre la Pâque du Christ. Le chant célèbre et explique la signification du cierge pascal. Un passage du chant est particulièrement célèbre, le Felix culpa : « Ô heureuse faute qui nous a mérité un tel et un si grand Rédempteur ! » (Ô felix culpa, quae talem ac tantum meruit habere redemptorem !).
Le lien entre céleste et terrestre est souvent suggéré par la liturgie chrétienne, mais il prend une place particulière à Pâques. Lorsque les nouveaux chrétiens sont baptisés lors de la veillée pascale, ils rejoignent le groupe de ceux qui vivront à nouveau au ciel. L’Eucharistie — rarement distribuée aux laïcs au Moyen Âge, et uniquement à Pâques selon le quatrième concile du Latran de 1215 — rappelle la dualité essentielle de l’incarnation : Dieu et l’homme. Lorsque le cierge pascal est allumé, les participants à la cérémonie sont censés comprendre que le Christ revient une fois de plus à la vie après avoir vaincu la mort. Ce cierge est à la fois un grand cierge décoré en cire et un symbole de Jésus ressuscité, présent parmi nous de manière particulière. Tous ces aspects de la cérémonie pascale soulignent la participation des fidèles à des épisodes importants de l’histoire chrétienne.
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