J’ai fait l’acquisition du livre de Léon de Poncins : « La Dictature des puissances occultes : la franc-maçonnerie d’après ses documents secrets »

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J’ai récemment fait l’acquisition du livre de Léon de Poncins, intitulé “La Dictature des puissances occultes: la franc-maçonnerie d’après ses documents secrets”. Cet ouvrage de 354 pages fut publié une première fois en 1934 par les éditions Gabriel Beauchesne et ses fils, à Paris. Pour ma part, j’ai fait l’acquisition de la 2e édition publiée par le même éditeur en 1936. J’ai acheté ce livre rare à la librairie La Cargaison située à Sorel-Tracy, au Québec, au prix extraordinaire de 10 $ (+/- 6.69 EUR). La Cargaison est une librairie généraliste offrant une large sélection de livres d’occasion de qualité. De manière générale, tous leurs livres sont en excellente condition. Ceux-ci sont sélectionnés avec soin, nettoyés et exempts d’étiquettes et autres autocollants.

Cet important ouvrage de Léon de Poncins est une démonstration supplémentaire que des individus ont tout fait en leur possible pour nous avertir de ce qui se tramait à leur époque et qui est aujourd’hui omniprésent dans notre société. Nous pouvons songer à Louis T. McFadden (1876-1936), Manning Johnson (1908-1959), Richard Wurmbrand (1909-2001), René Bergeron (1904-1971), George W. Hunt (1938-2013), Jean-Paul Regimbal (1931-1988), Serge Monast (1945-1996) et plusieurs autres (voir ici).

De récents et tragiques événements ont révélé aux plus incrédules la puissance et la nocivité des forces occultes. Écrit dans un esprit international, au-dessus des querelles de parti et de nationalité, “La Dictature des puissances occultes: la franc-maçonnerie d’après ses documents secrets” éclaire les dessous inquiétants du désordre moderne et de la politique européenne.

Le texte est établi à l’aide d’une documentation mondiale basée, presque exclusivement, sur des documents originaux juifs et maçonniques. Ces documents, minutieusement contrôlés par l’auteur, représentent des années de recherche silencieuse. Ils sont inattaquables, d’ailleurs incontestés, et leur gravité saute aux yeux des moins prévenus.

Signalons que l’auteur, entre autres sources de documentation, a reçu l’autorisation de consulter les archives privées de la famille royale d’un grand pays. Le lecteur admettra sans doute qu’une pareille faveur n’est pas accordée à la légère au premier venu.

Le précédent ouvrage de Léon de Poncins : “Les Forces secrètes de la Révolution” (1928, réédité aux ESR 2019), est le seul livre français sur ce sujet qui ait eu plusieurs rééditions et le seul existant qui ait été traduit en plusieurs langues. À diverses reprises, il a été cité à l’étranger par des personnalités politiques (ou autres) connues et a suscité au Parlement roumain une interpellation contre la franc-maçonnerie, soulevée par les députés Dr Cuza et Dr Trifu.

L’auteur n’ignore pas qu’en publiant ses ouvrages sur les Forces secrètes de la Révolution, il s’expose à des risques qui ne sont pas négligeables et que, pratiquement, il s’offre, en pleine vue aux coups d’adversaires invisibles et puissamment armés, que n’étouffent pas les scrupules sur le choix des moyens. L’expérience du passé permet d’indiquer dans ses grandes lignes la marche qui est généralement suivie pour abattre un trop clairvoyant adversaire.

Si les faits ou documents publiés donnent prise à une critique quelconque, on ridiculise l’ouvrage purement et simplement. Sinon, on l’empêche de parvenir à la connaissance du public en organisant autour de lui la conspiration du silence.

➽ À propos de Léon de Poncins (1897-1975)

Gabriel Léon Marie Pierre de Montaigne de Poncins, né le 3 novembre 1897 à Civens (Loire) et mort le 18 décembre 1975 à Toulon, est un journaliste et essayiste catholique traditionnel. Il a écrit de nombreux livres et articles critiquant le judaïsme et la franc-maçonnerie. Descendant d’une famille anoblie sous l’Ancien Régime par l’exercice de charges parlementaires (1696-1721), Léon de Poncins était un fervent catholique et contre-révolutionnaire qui connut une certaine notoriété dans les années 1930 (plusieurs de ses ouvrages furent traduits notamment en anglais, en italien et en espagnol). Il expliquait la plupart des grands bouleversements politiques et révolutionnaires de la modernité par l’action de courants issus de certaines sociétés secrètes porteuses d’une « foi » opposée à celle du christianisme : il vise notamment des mouvements révolutionnaires, juifs, sionistes ou autres, ainsi qu’une « guerre secrète » dirigée par une « foi » de nature diabolique. Ses écrits portent parfois des thèses à caractère antimaçonnique où l’on reconnaît certaines idées de la contre-révolution.

Léon de Poncins collabora également à de nombreux journaux comme Le Jour, Le Figaro, L’Ami du peuple et Le Nouvelliste; il dirigea également la revue Contre-Révolution de 1937 à 1939. Il fut un ami d’Emmanuel Malynski, avec qui il rédigea “La Guerre occulte“, et de Jean Vaquié avec qui il écrivit dans “Lectures françaises” et “Lecture et Tradition” aux Éditions de Chiré.

Durant le Concile Vatican II, à la suite du vote, le 20 novembre 1964, lors de la troisième session, du schéma provisoire traitant de l’attitude de l’Église envers le judaïsme, Léon de Poncins a rédigé une brochure, “Le Problème juif face au Concile“, qui fut distribuée aux évêques avant la quatrième et dernière session. L’auteur y constatait « de la part des Pères conciliaires une méconnaissance profonde de ce que constitue l’essence du judaïsme ». Jusqu’à sa mort, il dénonça les forces et organisations occultes qui dirigeaient le monde et cherchaient à empoisonner le catholicisme.

Thèses sur l’influence déterminante des sociétés secrètes

Dans ses écrits, Léon de Poncins dénonce les conspirations maçonniques (en soulignant la relation entre la franc-maçonnerie et la Révolution française, la Société des Nations, etc.) et l’influence juive dans les affaires catholiques. Poncins se montre particulièrement anti-judaïque, anti-communiste et anti-progressiste. Jusqu’à sa mort, il dénonce les forces occultes et les organisations qui mènent le monde et corrompent le christianisme. Son œuvre est considérée comme une continuation de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes, dont le principal rédacteur en chef est Mgr Ernest Jouin.

Léon de Poncins était l’ami d’Emmanuel Malynski (mort en 1938) — avec qui il écrivit “La Guerre occulte” — et de Jean Vaquié (1911-1992), avec qui il écrivit dans les revues “Lectures françaises” et “Lecture et Tradition” et pour les Éditions de Chiré de Chiré-en-Montreuil. Léon de Poncins a écrit la préface de “La Révolution Liturgique” de Vaquié. Julius Evola a traduit La Guerre occulte en italien. Dans une lettre de 1949 de René Guénon à Evola, il exprime sa conviction que Léon de Poncins a été soumis aux attaques d’un « groupe de sorciers dangereux » qui étaient liés à sa secrétaire, Eve Louguet.

Sur la Première Guerre mondiale

Dans son analyse historique de la Première Guerre mondiale, Léon de Poncins suggère que le lobbying concerté des milieux sionistes internationaux a conduit à la création du futur État juif en Palestine au moyen de la manipulation des alliances et des oppositions diplomatiques entre pays. En 1916, à une époque où l’Allemagne triomphait sur tous les fronts et où les Britanniques envisageaient de signer un armistice alors proposé par le Kaiser, les sionistes obtinrent du gouvernement britannique la promesse de la Palestine (alors sous domination de l’Empire ottoman) comme colonie juive en échange de l’entrée en guerre des États-Unis aux côtés de la Triple Entente. Pour corroborer sa thèse, Léon de Poncins cite “Great Britain, The Jews and Palestine“, un livre de 1936 de l’auteur pro-sioniste Samuel Landman.

À propos de Vatican II

Lors du concile Vatican II, à la suite du vote du 20 novembre 1964, lors de la troisième session du projet provisoire sur l’attitude de l’Église à l’égard du judaïsme, Léon de Poncins rédige une brochure, “Le Problème juif face au Concile”, qui est distribuée aux évêques avant la quatrième et dernière session. L’auteur constate « chez les Pères conciliaires une profonde méconnaissance de ce qui constitue l’essence du judaïsme ». Les conseils de Léon de Poncins ont une influence significative sur la rédaction de Nostra aetate, adoptée le 28 octobre 1965 par le pape Paul VI.


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