VEUILLEZ PRENDRE EN NOTE : Au cas où je serais éventuellement banni du réseau Twitter, je vous invite à vous inscrire sur la plateforme VKontakte (VK) qui est à ce jour le réseau le plus libre sur internet. Voici ma page personnelle : https://vk.com/guy.boulianne.
Vous souvenez-vous quand une croix gammée lors de la manifestation des camionneurs est devenue le point central de la couverture médiatique ? Apparemment, la vice-première ministre du Canada posant avec la bannière des collaborateurs de l’Holocauste qui ont massacré des dizaines de milliers de Polonais, de Juifs et de Roms n’inspire pas la même indignation. En effet, Chrystia Freeland a été surprise le 27 février en train de brandir la banderole de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), une organisation fasciste ukrainienne qui a collaboré avec l’Allemagne nazie. La photo survient après qu’il y a seulement quelques semaines, le premier ministre Justin Trudeau et les médias ont rapidement qualifié les camionneurs du « Convoi de la liberté » de « nazis ». Trudeau a même accusé Melissa Lantsman, députée conservatrice de Thornhill à la Chambre des communes, de se tenir aux côtés de « personnes qui agitent des croix gammées ».
Ils ont sali tout un groupe avec un seul drapeau méprisable repéré près de la manifestation. Dans le cas de Freeland au rassemblement ukrainien à Toronto, elle n’a pas simplement été repérée au même rassemblement qu’un nazi. Elle tenait littéralement le drapeau.
La vice-première ministre Freeland a en effet suscité la colère de milliers d’utilisateurs des médias sociaux dimanche soir après que le compte Twitter du deuxième plus haut fonctionnaire de l’administration Trudeau du Canada a téléchargé une photo dans laquelle elle pose fièrement au centre-ville de Toronto en brandissant une bannière rouge et noire portant le slogan « Slava Ukraini ». La photo a été retirée environ 12 heures plus tard après que des utilisateurs de médias sociaux en colère ont inondé les réponses, et une photo similaire sans la bannière incriminée a été rapidement republiée sur son compte. Benjamin Norton a souligné que même si Freeland avait retiré la bannière rouge et noir sur sa deuxième publication, elle incluait toujours les mots « Slava Ukraini» dans sa légende, qui signifient « Gloire à l’Ukraine ». L’expression est un slogan fasciste utilisé dans les années 1920 par l’Union des fascistes ukrainiens.
Les utilisateurs de Twitter aux yeux d’aigle se sont également rapidement jetés sur le nouveau message, soulignant que même si la vice-première ministre ne tient plus personnellement la bannière distinctive, un drapeau similaire apparaît toujours en arrière-plan.
Les bannières rouges et noires comme celle brandie par Freeland dimanche soir étaient le drapeau de bataille officiel de la soi-disant Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), l’aile paramilitaire de l’Organisation fasciste des nationalistes ukrainiens (OUN). Les deux groupes sont devenus tristement célèbres pour avoir terrorisé la population juive d’Ukraine aux côtés des escadrons de la mort allemands, en particulier après avoir perpétré les pogroms brutaux de Lviv qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de Juifs ukrainiens et polonais en 1941. « Nous allons poser vos têtes aux pieds d’Hitler », lit-on dans l’un de leurs tracts de propagande typiquement antisémites destinés à la population juive de la ville à l’époque. L’Armée insurrectionnelle ukrainienne était une armée de guérilla ukrainienne formée en octobre 1942, en Volhynie. Ses dirigeants ont été Dmytro Klyachkivskiy, Roman Choukhevytch (à partir de janvier 1944) et Stepan Bandera. Son principal objectif était de mettre en place un état ukrainien indépendant de l’URSS.
L’Organisation des nationalistes ukrainiens, pour sa part, est un mouvement nationaliste extrémiste ukrainien créé en 1929 lors du Premier Congrès à Vienne par Yevhen Konovalets et Andriy Melnyk. Son but est de maintenir la force de la nation ukrainienne par la dictature. L’OUN a été formé à partir d’un certain nombre d’organisations nationalistes radicales et d’extrême droite, dont l’Organisation militaire ukrainienne (UVO) et l’Union des fascistes ukrainiens. Konovalets est assassiné à Amsterdam en 1938 par un commando du NKVD. Andriy Melnyk lui succède à la tête de l’OUN, mais Stepan Bandera le défie et fonde une aile plus radicale. On distingue alors deux OUN rivales identifiables par l’initiale de leurs leaders : l’OUN-B (ou les « Banderivtsi »), celle de Bandera, et l’OUN-M (ou les « Melnykivtsi ») dirigée par Melnyk. L’OUN a poursuivi une politique d’infiltration de la police allemande pour obtenir des armes et une formation pour les combattants. Dans ce rôle, il a aidé les Allemands à réaliser l’Holocauste. Bien que la plupart des Juifs aient en fait été tués par des Allemands, la police auxiliaire ukrainienne, travaillant pour les Allemands, a joué un rôle de soutien crucial dans la liquidation de 200 000 Juifs en Volhynie au cours de la seconde moitié de 1942.
L’Armée insurrectionnelle ukrainienne et l’Organisation des nationalistes ukrainiens, qui comprenaient de nombreux collaborateurs nazis, ont reçu un financement de la Central Intelligence Agency pendant une grande partie du XXe siècle.
La suite ci-dessous est disponible aux membres du Club VIP
Niveau | Montant | |
---|---|---|
BRONZE ($10 mensuel) |
$10.00 par Mois. |
Choisir |
ARGENT ($25 trimestriel) |
$25.00 tous les 3 Mois. |
Choisir |
PLATINE ($35 semestriel) |
$35.00 tous les 6 Mois. |
Choisir |
OR ($50 annuel) |
$50.00 par Année. |
Choisir |
DIAMANT ($500 unique à vie) |
$500.00 maintenant. |
Choisir |
EXPRESS ($5 sans abonnement) |
$5.00 maintenant. L'adhésion expire après 2 Heures. |
Choisir |
« Mr Boulianne, MERCI, vous faites un travail extraordinaire d’information. Vous osez dire ce que peu de personnes osent dire. »
VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne
PUBLIÉ LE 3 MARS 2022
En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
[…] Sur les pas de son grand-père, Chrystia Freeland a été surprise en train de brandir la banderole … […]
[…] bataillon Azov, une marche a été organisée pour une manifestation commémorant la naissance de Stepan Bandera. Les manifestants, dont le bataillon Azov, ont marché jusqu’à la place Maïdan en scandant « […]
[…] Sur les pas de son grand-père, Chrystia Freeland a été surprise en train de brandir la banderole … […]
Le président russe Vladimir Poutine tient sa conférence de presse de fin d’année (23 décembre 2021).
– Première intervention :
https://youtu.be/ePnz0esRIUc?t=4059
– Deuxième intervention :
https://youtu.be/ePnz0esRIUc?t=5382
Tout devient clair au sujet de l’allégeance de ces politiciens . Ce sont des mercenaires du NOM. Ils n’ont jamais été des patriotes. Leurs manipulations sont de plus en plus nauséabondes; ils sont repoussants.
Toujours aussi documenté , vous lire est autant instructif que passionnant tant vos recherches sont révélatrices
Vidoc ? Ronaco?(@Vidoc_Ronaco) écrit avec raison à l’homme politique québécois, Jean-François Lisée (@JFLisee) : « Des camionneurs pacifiques se font couper les fonds, brutaliser et arrêter au Canada pendant que des bienpensants des instances médiaticos-politiques québécoises encouragent l’envoi de fonds à l’armée d’une dictature de l’Europe de l’Est. Complètement surréaliste. »