C’est avec son aimable autorisation que je partage avec vous un article et une vidéo de Monsieur Patrick Vauclair, intitulés : « La destruction cataclysmique de Sodome — L’antique ville de Sodome mise à jour à Tall el-Hammam. Confirmation scientifique de sa destruction cataclysmique par le feu du ciel ». Patrick Vauclair est l’auteur, réalisateur et présentateur de la série sur l’archéologie diffusée sur son site internet Arkeos.tv. Celui-ci a découvert le Message de la Bible à l’adolescence. Sa vie en a été totalement et définitivement « impressionnée » et son parcours personnel atypique n’est finalement que le reflet de cette rencontre. Connu comme le producteur de Ze Mag, l’émission TV où « les invités peuvent parler ouvertement de leur foi en Dieu » (250 émissions et 500 invités), il réalise également quelques documentaires, des enquêtes, des reportages, en France et à l’étranger, d’autres séries d’émissions et de vidéos (« 7 à Vivre », « Bible en main », « Tom et Carotte », « C ma vie », etc.). Aujourd’hui retraité actif, il partage son temps entre l’étude de la Bible, qui le fascine toujours et qu’il continue de découvrir 50 ans plus tard, quelques disciplines connexes (histoire, archéologie, hébreu et autres), la production de nouvelles séries (dont celle-ci qu’il préparait depuis plusieurs années), et quelques autres projets, déjà en route ou « dans les cartons ».
Sodome (hébreu סְדוֹם) et Gomorrhe (hébreu עֲמוֹרָה) étaient deux villes bibliques légendaires détruites par Dieu pour leur méchanceté. Leur histoire est parallèle au récit du déluge de la Genèse dans son thème de la colère de Dieu provoquée par le péché de l’homme (Genèse 19:1-28). Les villes faisaient partie du pentagone de Sodome (Sodome, Gomorrhe, Adma, Seboim et Sigor) et étaient situées, selon l’Ancien Testament, dans la région de la mer Morte. Elles sont fréquemment mentionnés dans les prophètes et le Nouveau Testament comme symboles de la méchanceté humaine et de la rétribution divine, et le Coran contient également une version de l’histoire des deux villes. Le récit de leur destruction peut avoir un lien avec les vestiges de villes de l’âge du bronze du troisième millénaire dans la région et l’effondrement ultérieur de l’âge du bronze tardif.
Sodome et Gomorrhe, ou les « villes de la plaine », ont été utilisées historiquement et dans le discours moderne comme métaphores de l’homosexualité, et sont à l’origine des mots « sodomite », terme péjoratif pour les homosexuels masculins, et « sodomie », qui est utilisé dans un contexte juridique sous l’étiquette « crimes contre nature » pour qualifier le sexe anal ou oral (en particulier homosexuel) et la bestialité. Ceci est basé sur l’exégèse du texte biblique interprétant le jugement divin sur Sodome et Gomorrhe comme une punition pour le péché du sexe homosexuel. Un certain nombre d’érudits contemporains contestent cette interprétation à la lumière d’Ézéchiel 16:49-50 (« Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela. »), interprétant le péché comme de l’arrogance et le manque d’hospitalité. La vision traditionnelle utilise également le même verset revendiquant le terme « abominable » ici comme référence à Lévitique 18:22 qui fait référence à l’homosexualité comme une « abomination » devant Dieu. Certaines sociétés islamiques intègrent les punitions associées à Sodome et Gomorrhe dans la charia.
La mention de Sodome se retrouve dans les écrits de Strabon « Géographie », dans Josèphe Flavius dans « Antiquités des Juifs », dans les écrits de Cornelius Tacite. Cette histoire de l’Ancien Testament est également mentionnée dans le Nouveau Testament dans le contexte de la condamnation pour comportement pécheur impudent, débauche et fornication — « Comme Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel » — Jude 1:7.8. Voir aussi 2 Pierre 2:6-12. Dans le Nouveau Testament, Sodome et Gomorrhe sont des symboles d’extrême méchanceté et de châtiment éternel.
Selon une étude récemment publiée, la légende de la destruction de Sodome pourrait être liée à l’explosion d’un astéroïde au-dessus de la ville de Tell el-Hammam (Jordanie moderne). On suppose que vers 1650 av. J.-C. dans cette zone, il y a eu une explosion atmosphérique d’un astéroïde d’une capacité de 12 à 23 mégatonnes, et en conséquence, une zone d’environ 50 kilomètres de diamètre a été recouverte d’une couche de sel, et environ 120 colonies ont été abandonnées pendant 600 ans. L’étude a été accueillie avec des critiques mitigées par la communauté scientifique.
« Merci pour votre travail qui cherche à contrebalancer les excès et propos erronés repris en boucle par les médias mainstream. Il n’est pas facile d’être juste et équilibré, tant les vraies sources sont difficiles à trouver — et tant la manipulation est omniprésente. Et le risque est alors de tomber dans l’exagération de l’autre coté. Mais je me doute bien que vous en êtes conscients. Bon courage ! » Patrick Vauclair
La destruction cataclysmique de Sodome
Par Patrick Vauclair
Aujourd’hui je vous invite à remonter très loin dans le passé, puisque nous nous rendons chapitre 19 de la Genèse, le tout premier livre de la Bible. Si la plupart des gens ont vaguement entendu parler de Sodome et Gomorrhe, la plupart considère que le récit de la destruction de ces cités débauchées est un récit légendaire, une sorte de parabole dont il ne faut conserver que le contenu théologique.
Tout d’abord examinons ce que dit le texte. Ce récit se déroule à l’époque d’Abraham, donc des siècles avant Moïse, et près de 1 000 ans avant qu’Israël n’ait son premier roi. Concernant l’historicité d’Abraham, j’y reviendrai dans un autre épisode – mais je veux juste m’intéresser au récit de la destruction de Sodome et examiner s’il existe des preuves archéologiques qui pourraient l’attester. Le texte rapporte que Lot, neveu d’Abraham, était assis à la porte de la ville de Sodome, un soir, quand deux anges vinrent le rencontrer. Après une brève altercation avec les habitants, suivie d’une intervention surnaturelle, les anges l’avertissent qu’ils vont détruire la cité. Lot essaie de convaincre ses gendres de quitter la ville, mais ils prennent ça pour une plaisanterie. Le lendemain à l’aube, Lot s’enfuit vers la petite ville de Tsoar, et alors que le soleil se lève, le texte nous dit que l’Eternel fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu. Le texte précise que toute la plaine, tous les habitants des villes et les plantes du sol subirent un « bouleversement ».
Puis le texte poursuit en précisant qu’Abraham, ce même matin, vit une fumée s’élever de la terre comme une fournaise, venant du côté de Sodome et Gomorrhe et de toute la plaine. Lorsque cela arriva il vivait près des chênes de Mamré, c’est-à-dire à proximité de l’actuelle ville d’Hébron, dans le Néguev. L’historien Flavius Josèphe, de son côté, indique juste que les cinq villes incluant Sodome se trouvaient à proximité de la mer Morte. Les auteurs chrétiens des premiers siècles, comme Tertullien ou Saint Justin citaient les restes de ces villes comme des attestations de la véracité de la Bible et les situaient au nord de la mer Morte. C’est donc que des restes étaient encore visibles et suffisamment convaincants pour être cités.
Depuis des milliers d’années, les abords de la mer Morte montrent un paysage quasi-lunaire, une région complètement désertique et hostile, avec un sol saturé de sel. Est-il possible que des gens, et même des villes, aient pu prospérer dans un endroit pareil ? Concernant Tsoar, où Lot s’est enfui, il existe bien une localité nommée Zoora – un nom proche au sud de la mer Morte, mais les fouilles n’y ont trouvé aucune trace d’habitation de l’époque d’Abraham, époque connue des archéologues comme l’âge du bronze moyen. Un autre site toujours au sud, Bab edh-Drah a montré les restes d’un grand incendie, mais cet incendie a eu lieu des siècles plus tôt, au cours de la période archéologique du bronze ancien – et puis la ville a été ensuite reconstruite puis abandonnée, tout comme d’autres villes de la région à diverses époques. Ça ne correspond pas au texte biblique.
Plus récemment pourtant, des fouilles au nord de la mer Morte, ont apporté des éléments surprenants et très intéressants. Si nous regardons précisément le texte du chapitre 13, écrit juste avant cet événement, on a une indication permettant de localiser Sodome : « Lot leva les yeux et vit toute la plaine du Jourdain qui était entièrement irriguée. Avant que l’Eternel détruise Sodome et Gomorrhe, c’était jusqu’à Tsoar comme un jardin de l’Eternel, comme le pays d’Egypte. Et Lot choisit donc pour lui toute la plaine du Jourdain et partit vers l’Est ». Ce texte montre donc une situation très très différente de ce qu’on voit aujourd’hui, puisqu’il évoque une vallée extrêmement fertile, comparée même à l’Egypte, qui était fertilisée par les alluvions déposés à chaque crue du Nil.
Ce qui est intéressant, c’est que le texte indique qu’Abraham était entre Bethel et Aï et qu’il voyait la plaine du Jourdain et le texte ajoute que Lot est parti vers l’est. Nous sommes donc forcément au nord de la Mer Morte, là où le Jourdain vient se jeter – et l’est semble indiquer la partie de la plaine située du côté de l’actuelle Jordanie. Un texte du prophète Esaïe concernant l’ancienne région de Moab cite d’ailleurs la ville de Tsoar, où Lot s’est réfugié. Ce qui place ces villes en Moab, région à l’est du Jourdain, qui correspond en gros à la Jordanie actuelle. Ces indications désignent donc une zone sur le versant est qui descend vers la plaine du Jourdain.
Par ailleurs, dans le texte original en hébreu, le terme rendu en français par « plaine » est le mot hébreu « Kikar ». C’est un mot qu’on trouve une cinquantaine de fois dans la Bible et qui évoque une forme ronde ou ovale, comme une galette de pain plat de forme circulaire, ou un poids de forme circulaire. Et on trouve effectivement, juste au nord de la mer Morte, une plaine grossièrement circulaire d’une trentaine de kilomètres de diamètre. C’est dans cette région déjà fouillée il y a plus d’un siècle – que l’archéologue Steven Collins en association avec le département des antiquités de Jordanie, a repris des campagnes de fouilles depuis janvier 2005. Il s’est concentré sur plusieurs tells de la région et il a mis à jour des vestiges impressionnants et des indices scientifiques spectaculaires.
Tout d’abord – l’existence même de ces tells prouvent qu’il existait effectivement il y a très longtemps dans cette région plusieurs villes d’une certaine importance. À cette époque reculée – près de 2 000 ans avant Jésus-Christ – la population était généralement organisée autour de cités / états – c’est-à-dire généralement une ville fortifiée, dirigée par un roi, et qui était parfois entouré d’autres villes plus petites. En fouillant le Tell el-Hammam – ou Tall el-Hammam en arabe – près de la bourgade jordanienne d’Ar Rawda, Steven Collins et d’autres archéologues, comme David Graves professeur d’Université à Aberdeen et à Oxford, ont retrouvé les restes d’une grande ville, avec un palais, des fortifications et toutes les traces d’une agriculture abondante avec des entrepôts de nourriture.
On voit ici une partie du chantier de fouilles – avec les vestiges provenant de plusieurs époques, s’étendant de l’âge du cuivre, ou chalcolithique – puis l’âge du bronze et jusqu’à l’âge du fer qui démarre en gros en Israël pendant la période des Juges et va jusqu’à la fin des rois.
Ils se sont concentrés sur l’époque d’Abraham, correspondant à l’âge du bronze moyen. Les morceaux de murs qu’on voit ici au centre sont les restes d’un vaste palais de l’époque, et on a trouvé également à plusieurs endroits des couches de cendres emprisonnées dans des restes de muraille. A partir des données retrouvées sur place l’archéologue Leen Ritmeyer a pu faire la reconstitution de la porte de la ville. On constate qu’elle est plutôt impressionnante et ça donne un relief très particulier au texte qui nous dit que Lot, était assis un soir à la porte de la ville de Sodome. Ça donne également une idée de la dimension de la cité et de la population qui pouvait y vivre il y a près de 4 000 ans. On a estimé qu’elle devait atteindre 40 000 habitants, ce qui est immense pour l’époque.
De plus, le professeur Yassine de l’Université d’Amman en Jordanie a établi – à partir des restes retrouvés – une liste de ce que les habitants de cette plaine fertile y cultivaient autrefois : on y trouve deux espèces de blé – incroyable ! – Mais aussi de la vigne, des oliviers, des figues, des dattes, des pois, des lentilles, diverses sortes de haricots – et toutes sortes d’arbres, des chênes, des saules, des acacias, des cyprès – et on a trouvé des restes d’animaux domestiques, comme des moutons, des oies, des chevaux, des porcs, des ânes, des chameaux et même des chats ! C’est à peine croyable n’est-ce pas ?! La présence de restes d’oiseaux confirme également à quel point la région avait été luxuriante. A l’époque, le Jourdain n’était pas la petite rivière étroite d’aujourd’hui, mais c’était un cours d’eau abondant, qui débordait à certaines saisons et déposait des alluvions qui fertilisaient toute la plaine – et les habitants avaient construit tout un système d’irrigation qui arrosait toute la région. Exactement comme le Nil en Egypte.
Au vu de ces éléments, on comprend mieux l’expression biblique utilisée pour décrire cette région : « c’était comme un jardin de l’Eternel ». Nous nous trouvons donc effectivement dans une région qui a été autrefois très fertile, comme un immense jardin couvert de cultures et donc une région très riche – ce qui explique la présence de villes importantes et fortifiées – et ce qui explique aussi les expéditions guerrières menées contre elles ! Ces villes ont totalement disparu et toute la région est méconnaissable, mais l’archéologie nous apporte une confirmation éclatante de la situation d’alors telle que décrite par la Bible. Mais ce n’est pas tout.
A-t-on des indices sur ce qui a pu transformer cette plaine peuplée en une région désertée ? Y a-t-il eu une guerre terrible, qui aurait dévasté les habitants ? Ou un autre événement de grande envergure expliquant l’abandon d’une région aussi riche et attrayante ?
Dans les débris d’une muraille, les fouilles ont mis à jour un mélange de cendres, de pierres, de briques et de morceaux de vaisselle qui semble avoir été fracassés sur place, mêlés à du bois calciné et à des restes humains – preuve qu’une sorte de cataclysme a pulvérisé cette ville. Les archéologues ont même trouvé par endroits des fondations et des dallages de pierres roussies, enfouies sous une couche de cendres de près d’un mètre d’épaisseur. Il ne s’agit donc pas de trace de bataille, mais bien d’une sorte de déflagration géante qui a fracassé toute la région. L’emplacement des restes de murailles semble même indiquer la direction d’un souffle violent, une sorte d’explosion, qui aurait tout désagrégé et dispersé les restes vers le Nord-Est de la ville. On a retrouvé plus de 10 000 fragments de vaisselle pulvérisés, comme si tout avait été explosé.
Mieux encore, on a retrouvé des restes de poteries dont la surface a été vitrifiée, et certains montraient même des bulles, comme ce qu’on trouve dans la lave en fusion, mais ces bulles ne se trouvaient que sur une seule face des débris. Des échantillons ont été testés en double aveugle au Laboratoire américain Geological Survey Laboratory du New Mexico Tech. L’examen a permis de déterminer que ces fragments ont été soumis à une très forte température pendant un temps très court. Les parois des ustensiles de vaisselle, les pots, jarres et autres avaient une épaisseur moyenne de cinq millimètres et ils ont été fondus seulement sur une face, et sur une profondeur d’un millimètre, les deux millimètres inférieurs ont juste été noircis par la chaleur – ce qui indique selon les spécialistes une température très élevée sur une durée très brève. Pour que ces fragments soient chauffés à 2 000 ° pendant un temps très court, ils estiment qu’il a fallu qu’ils soient soumis à une source de chaleur très intense – estimée entre 6 000 et 8 000 °C. Aucune source humaine, surtout à cette époque-là, ne peut créer une telle quantité de chaleur – et de surcroit sur toute une région !
Un article du Dr Phillip Silvia montre même une pierre vitrifiée retrouvée dans le désert à une distance de dix kilomètres. Certains scientifiques ont suggéré la possibilité de l’explosion d’une comète près du sol – peut-être… Ou peut-être pas.
Même si nous ne connaissons pas la nature du cataclysme déclenché par Dieu, nous sommes obligés de reconnaître la véracité du récit. Même une éruption volcanique n’aurait pas pu produire ce genre d’irradiation courte et intense… et de plus il n’y a pas de trace d’éruption dans la région. La Bible mentionne simplement une destruction par un feu venu du ciel envoyé par Dieu. Une chaleur très forte et soudaine.
On voit ici à gauche un des échantillons de vestiges vitrifiés en surface provenant du Tell El-Hammam, comparé à droite avec deux morceaux de trinitite venant d’une région ayant subi l’explosion d’une comète à faible altitude. La comète n’est évidemment qu’une hypothèse… À tous ces éléments il faut encore ajouter l’analyse géochimique du sol par le laboratoire Activation Laboratories Limited à Ancaster en Ontario. Cette analyse a montré que le sol contenait une forte concentration en sel et en sulfates, d’environ 300 parties par million interdisant toute forme de culture. Dans la cendre on a même retrouvé des concentrations de 600 parties par million. Ce qui montre que la déflagration a déposé du sel sur toute la région en la rendant totalement impossible à cultiver. L’examen des couches supérieures montre aussi que la région a, par la suite, été inoccupée pendant 500 à 700 ans. Soit plus d’un demi-millénaire !
Il y a encore débat aujourd’hui sur la datation précise de cet événement et sur l’identification des différents tells de la région, mais on est obligé d’admettre que cette région spécifique a été autrefois une région cultivée, luxuriante, avec plusieurs villes fortifiées et une population importante – exactement comme le dit la Bible – et on doit également admettre qu’elle a subi une catastrophe, un cataclysme qui l’a pulvérisée, brûlée par un feu venant du ciel, et qui a détruit toute la région et sa population. La destruction de Sodome et Gomorrhe n’est donc pas une légende, mais bien un fait historique, rapporté avec exactitude par le texte biblique. Extraordinaire n’est-ce pas ?
Et de quoi donner à réfléchir !
Notes et Références
Article scientifique dans NATURE :
A Tunguska sized airburst destroyed Tall el-Hammam
Article publié le 20 septembre 2021
Magazine Géo – Court article suite à la parution dans Nature :
Une explosion cosmique aurait détruit Tall el-Hammam
Article court – 22 Septembre 2021
Magazine National Geographic – Article avec un petit film montrant le Tell :
Sodome et Gomorrhe du mythe à la réalité
Extrait d’un texte de Tertullien, grand théologien de la fin du 2ème siècle :
« Jette les yeux sur la Palestine, là où le fleuve du Jourdain lui sert de limite. Qu’aperçois-tu ? Désert immense ; région désolée ; plaines stériles. Cependant des cités, des peuples nombreux la couvraient autrefois ; son sol était en grand renom. Ensuite, comme Dieu est un vengeur terrible, l’impiété de ces villes attira sur elles une pluie de feu. Depuis ce jour, on ne parle plus de Sodome ni de Gomorrhe. A leur place, la cendre ; et la mer qui est voisine vit de la mort, de même que ce sol maudit. »
Tertullien Du Manteau (chapitre II – deuxième paragraphe)
Texte d’Esaïe situant Tsoar en Moab (actuelle Jordanie) :
« Mon cœur crie à cause de Moab ; ses fugitifs se sont enfuis jusqu’à Tsoar, comme une génisse de 3 ans ; car on montera par la montée de Luhith avec des pleurs et on fera retentir le cri de la plaie au chemin de Horonayim. »
Esaïe 15: 5
Article scientifique du Dr Phillip J. Silvia (en anglais) :
The 37ka BP Middle Ghor Event Catastrophic Termination of a Bronze Age Civilization
La question de la datation proposée (3700 ans avant 1950 – soit env. 1750 av. J.-C.) reste toutefois ouverte. La datation au C14 pouvant éventuellement être altérée par la nature même de l’événement (source de chaleur inconnue et de forte intensité, incendie violent, contamination par les restes organiques environnants, etc.) qui peuvent reculer la date réelle de l’échantillon. Cet article très intéressant regroupe plusieurs éléments importants présentés dans la vidéo.
Raillerie de Voltaire concernant la réalité de l’existence de Sodome et Gomorrhe :
« On demandera comment dans un désert aussi inhabitable qu’il l’est aujourd’hui, et où l’on ne trouve que quelques hordes de voleurs arabes, il pouvait y avoir cinq villes assez opulentes pour être plongées dans les délices, et même dans des plaisirs infâmes qui sont le dernier effet du raffinement de la débauche attachée à la richesse : on peut répondre que le pays alors était bien meilleur. » « D’autres critiques diront : Comment cinq villes pouvaient-elles subsister à l’extrémité d’un lac dont l’eau n’était pas potable avant leur ruine ? » « On fait encore une autre objection. Isaïe et Jérémie disent [ Isaïe, chapitre xiii, 20 ; Jérémie, chapitre xlix, 18, et l, 40.] que Sodome et Gomorrhe ne seront jamais rebâties ; mais Étienne le géographe parle de Sodome et de Gomorrhe sur le rivage de la mer Morte. On trouve dans l’histoire des conciles des évêques de Sodome et de Segor. On peut répondre à cette critique que Dieu mit dans ces villes rebâties des habitants moins coupables : car il n’y avait point alors d’évêques in partibus. Mais quelle eau, dira-t-on, put abreuver ces nouveaux [habitants]- »
Œuvres complètes Garnier tome 17, Asphalte et Sodome ; page 438
Voltaire a juste oublié qu’avant le cataclysme qui a détruit Sodome et les autres villes, le Jourdain arrosait toute cette plaine luxuriante, et apportait aux habitants toute l’eau potable nécessaire ! Par ailleurs il y a bien eu un évêque de Sodome et Segor, mais cela désigne la région – et atteste donc qu’à l’époque la situation de Sodome était connue – et ne désigne pas la ville de Sodome qui était à l’état de ruine (voir « Les Pères de Nicée et Le Quien » – Revue des études byzantines Année 1900 4-2 pp. 87- Persee – Les Pères de Nicée et Le Quien
Coordonnées GPS du Tall el-Hammam, à proximité de la bourgade de Ar-Rawda en Jordanie :
Latitude : 31.84098 degrés Longitude : 35.67426 degrés (31°50’27.5″N 35°40’27.3″E)
« Merci à vous d'exister, et pour toutes vos quêtes de vérité. Vous n'imaginez pas le nombre de personnes que vous aidez. »