L’affaire JFK Jr.: La façon la plus sûre de soulever tous les doutes est de procéder à un test ADN de paternité légal dans un laboratoire accrédité

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Le 14 janvier dernier, je vous présentais l’histoire de David Keith Quigley, alias John F. Kennedy Jr., basée sur ses propres déclarations, vidéos et photos, ainsi que la préface de son livre intitulé “Stolen Identity: Unveiling the Real John Kennedy Jr.” (Identité volée : dévoiler le vrai John Kennedy Jr.). J’y ajoutais quelques faits réels et vérifiables tels que la disparition des vidéos montrant le site du crash d’avion de John-John (le faux JFK Jr.), la méthode de reconnaissance faciale à partir de la forme des oreilles, les autographes authentiques du véritable John Kennedy Jr. et de George Onassis alias “John-John”, plusieurs séries télévisées, ainsi que des comparaisons photographiques. [Lire l’article]

Prétendant être le fils légitime du 35e président des États-Unis assassiné en 1963, David Keith Quigley se serait fait voler son identité par la mafia et aurait été remplacé par le fils illégitime aux cheveux de jais de Maria Callas et d’Aristote Onassis. alors que nous savons que tous les enfants issus du Clan Kennedy,— de souche irlandaise —, avaient les cheveux clairs. Nous l’avons vu dans le même article cité précédemment.

Évidemment, en prenant connaissance d’une telle histoire, nous sommes tous en droit de nous poser des questions bien légitimes. Par exemple, comment David Keith Quigley (JFK Jr.) a-t-il pu être présent lors de la mort « supposée » du vrai Donald J. Trump après le crash de son hélicoptère le 10 octobre 1989 ? La même chose lors du crash d’avion de son beau-frère, l’imposteur “John-John” le 18 juillet 1999 ? Il aurait aussi été présent durant l’assassinat de Caroline Kennedy en 1975. Lors du meurtre de sa sœur, le meurtrier lui aurait tendu un club de golf cassé et lui aurait demandé de poignarder sa propre sœur décédée. Il est vrai que pour le commun des mortels ces histoires sont tout à fait incroyables. Mais comme me l’écrivait ma correspondante et amie Carole Lavoie le 22 janvier dernier :

« J’achève d’écouter la longue entrevue de John F. Kennedy Jr. [David Keith Quigley] et à part ses dires que Donald Trump est décédé dans un accident d’avion, je trouve que presque tout le reste tient la route. Les lobes d’oreilles sont, je trouve, la preuve la plus simple et la plus solide que le JFK jr (John-John) était un faux. Et que dire de la couleur de ses cheveux très foncés et qui frisaient en plus ? Nul besoin d’aller plus loin sur ce point, ce qui laisse la porte ouverte à tout ce qu’il dit. Nous vivons tellement, mais tellement loin de ce genre de monde mafieux qu’il est difficile pour nous, les gens ordinaires, de même oser imaginer de telles choses. »

À mon avis, la façon la plus sûre de soulever tous les doutes est de procéder à un test ADN de paternité légal dans un laboratoire dûment accrédité. Selon ce qu’il dit, M. Quigley aurait déjà effectué trois tests ADN. La question que l’on peut se poser maintenant est de savoir comment il pourrait se procurer des échantillons d’ADN de son père et de sa mère, tous deux décédés. Nous savons que Jack Worthington II, le fils présumé de John F. Kennedy et de sa maîtresse Evelyn Bibb, souhaitait et exhortait que la famille Kennedy lui fournisse un échantillon d’ADN afin d’établir une correspondance potentielle.

Le 23 janvier dernier, j’ai donc écrit à M. Quigley pour lui demander à quel laboratoire il avait envoyé son test ADN de paternité. Était-ce au Colorado ? « J’aimerais aussi savoir comment et où vous avez obtenu un échantillon d’ADN de JFK et Jackie Kennedy ? C’est une information très importante pour la suite du dossier. » Il me répondit dans la même journée : « Merci de vous être renseigné sur l’ADN que nous avons acheté, c’est-à-dire des échantillons de cheveux de mon père John Kennedy et de ma mère Jackie Kennedy-Onassis. Je ne partage aucune information pour le moment. J’espère que vous comprenez que j’ai beaucoup d’ennemis qui ne veulent pas que je les expose. Que Dieu vous bénisse. »

David Keith Quigley fait une levée de fonds sur la plateforme GoFundMe afin de pouvoir réaliser des tests ADN en laboratoire. Au moment où j’écris ces lignes, il a reçu 124 dons pour un montant total de 6 414 $USD (± 5,895 EUR). Lors d’une entrevue avec Jesse Hal le 6 novembre 2023, il dit : « Le mois dernier, un abonné était prêt à investir de l’argent et les tests ne sont pas bon marché maintenant. Si vous cherchez l’ADN de ma mère et de mon père, ils coûtent 800 $, 900 $ pour un échantillon de cheveux. Mais nous avons un échantillon de cheveux de Jackie et JFK et nous allons le faire tester professionnellement par un scientifique. C’est environ 500 dollars, je veux dire 5 000 dollars pour tout faire, donc il y a un GoFundMe. Mais oui, cela va se faire et nous allons partager les résultats, quels qu’ils soient. » Or, c’est justement ce que j’écrivais à M. Quigley le 23 janvier.

En effet, il est possible d’acheter des échantillons de cheveux auprès des revendeurs de l’entreprise Historic Autographs. Cette entreprise axée sur les collectionneurs offre aux gens la possibilité de posséder des morceaux d’histoire en mettant sur le marché,— entre autres objets —, des cartes ADN qui incluent un brin de cheveux d’une célébrité bien connue, tant politique, artistique que sportive. Ces cartes sont mises aux enchères ou vendues au prix fixe, souvent entre $100 et $800 USD. J’imagine donc que M. Quigley a acheté l’une de ces cartes.

Chaque “DNA Hair cards” est authentifiée. Par exemple, en ce qui concerne Abraham Lincoln, une mèche substantielle de cheveux provenant de la collection du célèbre expert Lincoln Frederick Meserve, est certifiée par Charles Hamilton : « Il ne fait aucun doute qu’il s’agit des cheveux authentiques d’Abraham Lincoln ». Les cheveux de cette pièce ont été utilisés pendant la Première Guerre mondiale et la guerre civile. Concernant Thomas Jefferson, la relique provient d’un portrait miniature attribué à Robert Field, contenant les cheveux du troisième président des États-Unis. Cet article était accompagné d’un certificat de John Reznikoff, propriétaire des archives universitaires, et de la collection de cheveux Guinness World Record, un authentificateur de premier plan pour les principaux services d’authentification tiers, PSA et JSA (Authentifications James Spence), ainsi que pour de nombreuses maisons de ventes aux enchères. Les cheveux de cette pièce ont été utilisés dans Prime, Famous Americans et Founding Fathers.

Les “DNA Hair cards” de John F. Kennedy et de Jackie Kennedy-Onassis sont numérotées comme suit :

Cheveux Platinum
Club Edition
Cheveux en
édition régulière
John F. Kennedy9190
Jacqueline Kennedy15183
John F. Kennedy/Jackie Kennedy1456
Reine Victoria/Jackie Kennedy325
Susan B.Anthony/Jackie Kennedy1020
Dwight David Eisenhower/Jackie Kennedy1586

Comme je l’ai écrit à M. Quigley dans mon courriel du 23 janvier 2024, il existe plusieurs laboratoires de génétique au Colorado tels que Health Street, Denver DNA Center, Choice DNA, Any Lab Test Now, Fastest Labs, AffinityDNA, Validity Genetics, PaternityUSA, Laboratory Corporation of America et EasyDNA. Les prix pour le test ADN de paternité légal, recevable devant un tribunal, se situent entre $200 et $350 USD seulement, et les résultats peuvent être obtenus en moins deux semaines.

Le test de paternité légal est un test ADN qui détermine avec une certitude de 99,9 % si un homme est le père biologique d’un enfant. L’échantillon d’ADN utilisé pour les tests légaux de paternité est collecté par un simple prélèvement de joue dans une clinique spécialisée. Les résultats des tests sont fournis sous forme de rapport ADN écrit et recevable par le tribunal, qui peut être utilisé pour établir la paternité et à toute autre fin juridique liée à la paternité. Le test ADN de paternité utilise 21 marqueurs génétiques pour son analyse complète. Les résultats concluants fournissent les informations et les ressources nécessaires pour obtenir des preuves ADN admissibles devant le tribunal.

Avec un procédé accessible et un coût aussi abordable, je concluais avec M. Quigley en lui écrivant : « Il me semble que le “problème” de la reconnaissance parentale pourrait être réglé rapidement ».

MISE À JOUR — Message reçu de John F. Kennedy Jr. le 25 janvier 2024 : « Cher Guy, les échantillons sont des échantillons de cheveux certifiés et j’espère qu’ils ne sont vraiment pas des cheveux doubles. L’ADN de mon père se trouve dans les Archives nationales auxquelles je ne peux pas accéder pour le moment, mais j’espère y avoir accès. J’ai fait trois tests à la maison et je les ai envoyés. Le premier sous mon faux nom émis par le gouvernement était le plus précis, il correspond à tout ce que ma mère m’a dit et à qui nous étions. Je suis européen. Cela remonte à cinq générations. Les autres, je les ai fait sous mon vrai nom et les deux sont revenus complètement différents. Vous voyez, il n’est pas difficile pour les opérations noires ou la CIA d’entrer dans un laboratoire et de changer les choses que j’ai vu faire, et l’édition des résultats en ligne est également très simple. Je ne peux pas encore dire où vont ces échantillons, mais je vais d’abord vous le dire avec mon amie et administratrice Jenn, alias Jennifer Castamore. Je lui fais confiance. Elle et mon équipe de lions m’ont beaucoup aidé à mettre les choses en place. Elle vous aidera également à nous contacter à tout moment. Merci pour tout ce que vous faites. Que Dieu vous bénisse et passez une merveilleuse journée. » — SIGNÉ : John F. Kennedy Jr.

➽ À propos des tests ADN de paternité légal

Exemple de profilage ADN afin de déterminer le père d’un enfant. L’échantillon d’ADN de l’enfant doit contenir un mélange de bandes d’ADN de différentes tailles provenant des deux parents.

Les tests ADN de paternité consistent à utiliser des profils ADN pour déterminer si un individu est le parent biologique d’un autre individu. Les tests de paternité peuvent être particulièrement importants lorsque les droits et devoirs du père sont en cause et que la paternité d’un enfant est mise en doute. Les tests peuvent également déterminer la probabilité qu’une personne soit un grand-parent biologique. Bien que les tests génétiques constituent la norme la plus fiable, des méthodes plus anciennes existent également, notamment la détermination du groupe sanguin ABO, l’analyse de diverses autres protéines et enzymes ou l’utilisation d’antigènes leucocytaires humains. Les techniques actuelles de test de paternité utilisent la réaction en chaîne par polymérase (PCR) et le polymorphisme de la longueur des fragments de restriction (RFLP). Les tests de paternité peuvent désormais également être effectués alors que la femme est encore enceinte grâce à une prise de sang.

Les tests ADN constituent actuellement la technologie la plus avancée et la plus précise pour déterminer la filiation. Dans un test ADN de paternité, le résultat (appelé « probabilité de filiation » est de 0 % lorsque le parent présumé n’est pas biologiquement lié à l’enfant, et la probabilité de filiation est généralement de 99,99 % lorsque le parent présumé est biologiquement lié à l’enfant. Cependant, alors que presque tous les individus possèdent un ensemble unique et distinct de gènes, de rares individus, appelés « chimères », possèdent au moins deux ensembles de gènes différents, ce qui peut entraîner un résultat faussement négatif si leur tissu reproducteur a une constitution génétique différente.

Le test ADN est effectué en collectant des cellules buccales (joues) trouvées à l’intérieur de la joue d’une personne à l’aide d’un écouvillon buccal ou de joue. Ces écouvillons ont des manches en bois ou en plastique avec un coton sur une pointe synthétique. Le collecteur frotte l’intérieur de la joue d’une personne pour collecter autant de cellules buccales que possible, qui sont ensuite envoyées à un laboratoire pour analyse. Des échantillons du père ou de la mère présumés et de l’enfant seraient nécessaires.

Le profilage ADN

L’ADN d’un individu est le même dans toutes les cellules somatiques (non reproductrices). La reproduction sexuée rassemble l’ADN des deux parents pour créer une combinaison unique de matériel génétique dans une nouvelle cellule, de sorte que le matériel génétique d’un individu dérive du matériel génétique de chaque parent en quantités égales ; ce matériel génétique est appelé génome nucléaire de l’individu, car il se trouve dans le noyau.

Comparer la séquence ADN d’une personne à celle d’une autre peut prouver si l’une d’elles dérive de l’autre, mais les tests ADN de paternité ne sont actuellement pas précis à 100 %. Des séquences spécifiques sont examinées pour voir si elles ont été copiées textuellement à partir du génome d’un individu ; si tel est le cas, alors le matériel génétique d’un individu aurait pu dériver de celui de l’autre (c’est-à-dire que l’un est le parent de l’autre). C’est ce qu’on appelle le test ADN autosomique. Il s’agit actuellement de la référence en matière de tests de paternité, car il permet de comparer l’ADN de l’enfant à celui de la mère et du père présumé. La contribution génétique de la mère à l’enfant peut être évaluée, ce qui donne lieu à d’éventuels génotypes pour le vrai père. Si le père présumé ne peut pas être exclu en tant que vrai père, des calculs statistiques peuvent alors être effectués pour déterminer la probabilité que le père présumé soit le vrai père par rapport à si un autre homme pris au hasard était le vrai père.

Aux États-Unis, l’AABB a des réglementations concernant les tests ADN de paternité et de relations familiales, mais l’accréditation AABB n’est pas requise. Les résultats des tests ADN sont légalement admissibles si la collecte et le traitement suivent une chaîne de contrôle. De même, au Canada, la CSC a des réglementations sur les tests ADN de paternité et de relation, mais cette accréditation, bien que recommandée, n’est pas requise.

La Commission des tests de paternité de la Société internationale de génétique médico-légale s’est chargée d’établir les recommandations biostatistiques conformément aux normes ISO/IEC 17025. Les évaluations biostatistiques de paternité doivent être basées sur le principe du rapport de vraisemblance, donnant l’indice de paternité PI. Les recommandations fournissent des conseils sur les concepts d’hypothèses génétiques et les problèmes de calcul nécessaires pour produire des IP valides, ainsi que sur des questions spécifiques liées à la génétique des populations.

Le test ADN de filiation qui respecte une chaîne de possession stricte peut produire des résultats légalement admissibles qui sont utilisés à des fins de pension alimentaire, d’héritage, de prestations sociales, d’immigration ou d’adoption. Pour satisfaire aux exigences légales en matière de chaîne de possession, toutes les parties testées doivent être correctement identifiées et leurs échantillons doivent être prélevés par un professionnel tiers qui n’est lié à aucune des parties testées et qui n’a aucun intérêt dans le résultat du test. Le niveau de preuve requis est une preuve claire et convaincante, c’est-à-dire plus de preuves qu’une affaire ordinaire au civil, mais moins qu’un doute raisonnable requis pour condamner un défendeur dans une affaire pénale.


➽ Jack Worthington II, fils présumé de JFK et Evelyn Bibb

Jack Rodney Worthington II est un banquier d’investissement américain. Dans un article paru en 2008 dans Vanity Fair, Worthington affirmait que sa mère lui avait confié, à la suite de la découverte d’une maladie génétique de son père présumé plus tard dans sa vie, qu’il était le fils illégitime du trente-cinquième président des États-Unis. États, John F. Kennedy.

Jack Worthington II est né dans le comté de Maverick, au Texas, de Jack Rodney Worthington (18 août 1937 – 19 mai 2007) et de Mary Evelyn Bibb Worthington (née en 1941). Il est né le 22 novembre 1961, exactement deux ans avant l’assassinat de John F. Kennedy. Il a une sœur cadette, Nancy, née le 4 juin 1965, exactement trois ans avant l’assassinat de Robert F. Kennedy, abattu le 5 juin 1968 et décédé le 6 juin 1968. Le père de Worthington était un entraîneur de basket-ball à Houston, Texas. Sa mère Mary est la nièce de Robert Bibb, un juge de comté qui vivait à Eagle Pass, au Texas, et était un ami de longue date et un allié politique de Lyndon B. Johnson selon des documents de la bibliothèque Lyndon Baines Johnson (LBJ Presidential Library)

Les divulgations par Vanity Fair

En 2006, le père de Worthington, Jack Worthington, Sr. était en train de mourir de la maladie génétique du déficit Alpha-1. Worthington s’est inquiété du fait que lui et ses enfants pourraient être à risque de contracter la maladie et a demandé à sa mère si lui et ses enfants devaient subir un test de dépistage du déficit alpha-1. Worthington a déclaré plus tard que sa mère lui avait confié que ni lui ni ses enfants ne seraient à risque de contracter la maladie, car son père biologique n’était pas Jack Worthington, Sr. mais le président John F. Kennedy.

Le 7 février 2008, le magazine Vanity Fair a révélé que, depuis 18 mois, ils enquêtaient pour savoir si un homme non identifié pouvait être le fils illégitime de John F. Kennedy. Le 13 février 2008, le Globe and Mail a rapporté que l’homme faisant l’objet d’une enquête était Jack Worthington et qu’il ne prétendrait pas être le fils de John F. Kennedy sans une preuve ADN positive à 100 %. Cette preuve ADN fait toujours défaut. Dans une déclaration qu’il a lue au Globe and Mail, Worthington a déclaré : « Une partie des recherches [de Vanity Fair] se concentrent sur la famille paternelle de ma mère et sur leur histoire en tant qu’alliés politiques de longue date de [Lyndon Johnson] dans le sud du Texas. Ces recherches sont liées à la montée de LBJ et à la chute de JFK, qui est un sujet extrêmement sensible pour les Américains. La prudence et la rigueur analytique sont donc extrêmement importantes. »

En réponse à la publication de l’article de Vanity Fair, un groupe anonyme prétendant faire partie de la famille de Worthington a publié une déclaration niant que Worthington était le fils de Kennedy ou que la mère de Worthington, Mary Evelyn Bibb, avait déjà rencontré Kennedy ou Johnson. Ce rapport anonyme indiquait également que le père biologique de Worthington était Jack Rodney Worthington. La mère de Worthington, Mary Evelyn Bibb Worthington, n’a jamais fait personnellement de déclaration publique, à aucun moment, sur aucun aspect de la question.

Les tests génétiques de Vanity Fair étaient initialement limités car l’ADN du président Kennedy ne pouvait pas être obtenu. Après de nombreux efforts de recherche, un ADN authentique et certifié a été retrouvé aux Archives nationales et un accord a été conclu pour les tests. Peu de temps après, Vanity Fair a affecté du personnel de sécurité à Worthington et une société de relations publiques de premier plan a été embauchée. Vanity Fair a ensuite rendu une visite de courtoisie au sénateur Ted Kennedy. Une semaine plus tard, Vanity Fair a informé Worthington que l’article ne serait pas publié.

La famille Bibb et Lyndon Johnson

Selon la famille et les amis, la mère de Worthington, Mary Evelyn Bibb, était une candidate de beauté régulière lorsqu’elle était jeune femme et avait été mannequin pour la famille Johnson lors de plusieurs réceptions sociales au ranch LBJ. Elle ressemblait aussi à Jackie Kennedy. Mary Evelyn Bibb possédait une note personnelle encadrée que Lyndon Johnson lui avait donnée qui disait : « J’ai eu une conversation agréable avec ton papa. Ton ami, Lyndon. » Ce document est désormais en possession de Jack Worthington, ainsi que d’autres documents de la Maison Blanche envoyés par Lyndon Johnson à son père, William Bibb.

La famille Bibb a été impliquée pendant plusieurs décennies dans les affaires et la politique dans le comté de Maverick, au Texas, à la frontière entre le Texas et le Mexique, notamment dans la distribution d’alcool et la vente de machines agricoles. La Frontier State Bank d’Eagle Pass, au Texas, appartenait aux Bibbs avec Carlos Marcello par l’intermédiaire de son associé bancaire Herman Beebe. Le père de Mary Evelyn Bibb, William Bibb, était un ami personnel et partenaire commercial de l’ancien président mexicain Miguel Aleman Valdez. Aleman était également un ami personnel de John Kennedy et de Joseph Kennedy Sr, ayant accueilli John et Jackie lors de leur lune de miel à Acapulco, puis visitant JFK à la Maison Blanche. Miguel Aleman Valdez s’est également associé à Meyer Lansky dans le secteur de la distribution d’alcool au Mexique. Meyer Lansky et Joseph Kennedy, tous deux acteurs puissants du secteur nord-américain de la distribution d’alcool, sont finalement devenus des ennemis connus.

Les experts en génétique conviennent que la probabilité statistique que Jack Worthington Sr. soit le père biologique de Jack Worthington II est de 0 %, sur la base des combinaisons de couleurs des yeux du père (marron), de la mère (marron) et des grands-parents de Worthington (trois marron – un bleu). La couleur des yeux de Worthington est noisette (bleu vert), de la même couleur que ceux du président Kennedy. Worthington a également une apparence similaire à celle du président Kennedy. Worthington a à peu près la même taille, le même poids, la même couleur de cheveux, la même couleur des yeux, le même type de visage et de corps que le président Kennedy, sensiblement différent de Jack Worthington Sr. Les chercheurs de Kennedy qui connaissent Worthington confirment également une similitude frappante de personnalité. L’ADN de Worthington a été retracé par des experts jusqu’à la région de Wexford en Irlande, où est originaire la famille Kennedy.

La mère de Worthington a refusé de fournir l’ADN de Jack Worthington Sr. à des fins de tests, ce qui résoudrait immédiatement d’importantes questions de paternité pour le public. La mère de Worthington a refusé de parler à Vanity Fair pendant leurs recherches, sans confirmer ni nier la question de la paternité ou sa relation avec le président Kennedy.

Le 19 mai 2014, Jack Worthington II commentait sur la chaîne de Russia Today le drame qui se déroulait en Ukraine : « Les États-Unis utilisent des mercenaires pour mener des opérations secrètes en Ukraine ».


➽ Tony Bohler, le fils présumé de JFK et de Lisa Lanett

Le 20 mars 2009, le journal autrichien Kurier rapportait une histoire plutôt étonnante. L’histoire racontait une série d’entretiens avec Lisa Lanett, d’origine autrichienne, qui affirmait que John F. Kennedy est le père de son premier fils. Lisa Lanett était une femme peu ordinaire. Elle avait derrière elle une vie passionnante, qui l’a mise en contact avec la famille Habsbourg et les Kennedy. Elle a été danseuse, actrice et elle s’est mariée six fois. Mais le grand secret de sa vie, elle l’a gardé pour elle jusqu’en 2009. Il concernait son fils Tony. Son père, dit-elle, était l’un des hommes les plus remarquables du 20e siècle. John F. Kennedy. Dans le Kurier, elle parlait pour la première fois de sa relation avec le président américain assassiné en 1963. Et de son fils, qu’elle a mis au monde en 1945.

Isabel del Puerto — plus tard Lisa Lanett — est née le 7 août 1921 sous le nom d’Elisabeth Hortenau à Hinterbrühl, près de Vienne en Autriche (elle est décédée le 13 mars 2014 à San Antonio, Texas). Ses origines et ses premières années en Autriche étaient déjà exceptionnelles. Son grand-père était l’archiduc Otto, le père du dernier empereur d’Autriche, Karl (et grand-père d’Otto de Habsbourg). Ledit archiduc Otto, surnommé “le bel Otto”, était un coureur de jupons notoire et vivait avec la danseuse de l’opéra de la cour, Marie Schleinzer, dans une villa à Vienne-Währing. Avec elle, il eut, outre ses deux fils légitimes, deux enfants illégitimes, dont l’un était le père de Lisa, Alfred, reconnu officiellement par l’archiduc comme son fils. L’origine habsbourgeoise de Lisa Lanett est avérée, la relation de l’archiduc avec la danseuse soliste Marie Schleinzer et l’existence de leurs enfants sont maintes fois documentées et incontestées par les historiens.

L’artiste polyvalente a été mariée six fois : notamment avec le Mexicain Juan Hevia del Puerto (1940-1947), son premier mari ; Hector Mendoza Orozco (1951-1956) et Joe Oldham Lanett (1973-1975), dont elle a porté le nom jusqu’à sa mort. De ces mariages et autres relations, elle a eu deux fils et une fille. Ce n’est qu’en 2009 qu’elle a confié au journaliste autrichien Georg Markus qu’elle aurait eu un fils illégitime avec le président américain John F. Kennedy. Après leur rencontre en 1942, l’enfant est né en 1945, un fils nommé Tony. La paternité de Kennedy n’a toutefois pas été prouvée.

À 17 ans, elle était en vacances à Rome avec sa mère lorsque Hitler occupa l’Autriche. Elles ont décidé de ne pas retourner à Vienne, mais de déménager aux États-Unis. Elles ont vécu à Phoenix, en Arizona, pendant plusieurs années, où sa mère dirigeait le motel « Monterey Lodge ». Pendant la guerre, un jeune officier de marine du nom de “John F. Kennedy” séjournait au motel. Le fils du millionnaire, alors âgé de 25 ans, et la belle Lisa, de quatre ans sa cadette, sont tombés amoureux. « Nous sommes allés à Miami et à New York et avons passé un week-end à Cuba. Au printemps 45, j’ai découvert que j’étais enceinte. Je suis allée chez Kennedy et je lui ai annoncé la nouvelle. Il m’a proposé de m’épouser. » John F. Kennedy appartenait à une famille déjà célèbre à l’époque, mais il était bien sûr encore loin d’être le Kennedy. « J’avais jusque-là mené une vie très agréable et libre », explique Lisa Lanett, « et je ne voulais pas y renoncer après mon premier divorce. Le mariage n’était pas envisageable pour moi à cette époque ».

Lisa et Kennedy sont restés en contact après la naissance de Tony, même après le 12 septembre 1953, date à laquelle il a épousé Jacqueline Bouvier, la future première dame américaine. « Nous nous sommes toujours revus, même lorsque sa carrière politique a commencé et qu’il est devenu sénateur du Massachusetts. Kennedy a payé les frais de l’académie militaire de Peekskill, près de New York, que notre fils Tony a fréquentée ». Tony a été adopté par sa grand-mère Charlotte Böhler, dont le deuxième mari était un Autrichien du nom de Richard Böhler (peut-être de la dynastie de l’acier Böhler, mais ceci n’est pas confirmé). Au moment où l’article du Kurier a été publié en 2009, Tony “Antonio” Bohler avait 64 ans, vivat en Californie, était divorcé et père de deux fils. Retraité, il travailla comme marchand d’art.

Le test ADN de paternité légal

Le fils illégitime de John F. Kennedy et Lisa Lanett, Tony “Antonio” Bohler, raconte dans un article paru dans le Austrian Times : « Quand j’étais jeune, ma mère m’a dit que son premier mari, Juan del Puerto, était mon père. J’avais des doutes, car Juan était mexicain et avait aussi l’air très mexicain — contrairement à moi. Il y a environ 30 ans, elle m’a avoué que mon véritable père était un autre, John F. Kennedy. Puis elle m’a raconté comment elle l’avait rencontré et comment elle était tombée amoureuse de lui ». Tony Bohler a d’abord été abasourdi. « J’ai grandi avec les histoires de ma mère sur les archiducs autrichiens, que je ne pouvais pas vraiment croire dans mon enfance, mais je sais aujourd’hui qu’elles sont vraies. Alors peut-être que l’histoire de Kennedy est vraie aussi. C’était une très belle femme, ça ne m’étonnerait pas ».

Lisa n’a pas présenté de preuve de la paternité de Kennedy à son fils. Lorsque le président américain a été assassiné à Dallas en 1963, il n’existait pas encore d’analyses ADN permettant d’établir les liens de parenté. Lisa n’a jamais réclamé de test de paternité, même du vivant de John F. Kennedy. Il n’y a donc aucune preuve. Cependant, une chaîne non négligeable d’indices prouve que l’histoire de Lisa pourrait être vraie : Premièrement, tous les détails vérifiables de la chronique familiale qu’elle a racontée — notamment ses origines de la maison de Habsbourg — se sont avérés exacts lors des recherches. Deuxièmement, ses souvenirs ne sont pas les fantasmes d’une vieille femme qui réinvente l’histoire de sa vie. Elle a parlé pour la première fois de la paternité de Kennedy à son fils il y a 30 ans.

Il est considéré comme peu probable que la famille Kennedy autorise les tests ADN, mais si elle le faisait, il suffirait d’un simple test de paternité pour confirmer ou infirmer les affirmations de Lisa Lanett. Même si les tests ADN n’étaient pas disponibles lorsque Tony Bohler était plus jeune, ils le sont désormais et pourraient changer sa vie. Un petit échantillon de sang ou un prélèvement dans la bouche suffit et l’ADN de Bohler pourrait être comparé à celui d’un autre membre de la famille Kennedy.

Isabel del Puerto — plus tard Lisa Lanett — (née sous le nom d’Elisabeth Hortenau) tenait le rôle principal de Josephine Prenez dans le film d’aventure “Captain Scarlett“, réalisé par Thomas Carr en 1952.


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Robin Caron
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