Un procès conteste les « mandats malveillants et illégaux » des Forces armées canadiennes en matière de vaccins génétiques contre la COVID

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Le 10 janvier 2024, j’ai reçu un message par courriel de la part du Major Serge Faucher, retraité depuis 2021 après avoir servi dans les Forces armées canadiennes (FAC) durant 40 ans. Celui-ci m’informait qu’une procédure judiciaire a été intentée contre les FAC. Le major Faucher est l’un des 458 anciens combattants lésés des Forces armées canadiennes qui affirment avoir subi des préjudices en raison des politiques des FAC en matière de vaccination contre la COVID. Ils sont représentés par Me Catherine Christensen, qui dirige l’association à but non lucratif Valor Law à Edmonton. La poursuite allègue que leurs droits garantis par la Charte ont été violés de manière « malveillante et illégale » pendant que les FAC cherchaient à vacciner 100 % de leurs membres. Les accusés dans le procès comprennent le chef d’état-major de la Défense Wayne Eyre, la ministre de la Défense Anita Anand, le vice-chef d’état-major de la Défense, lieutenant-général Frances J Allen, le médecin général, major-général JGM Bilodeau et la juge-avocat général, contre-amiral Geneviève Bernatchez. L’action en justice vise à obtenir 1 million de dollars de dommages et intérêts pour chaque plaignant – et à reconnaître que les FAC ont violé leurs droits garantis par la Charte.

Voici ce que le Major Serge Faucher m’écrivait dans son message du 10 janvier dernier :

« Bonjour Guy,

« Nous sommes un grand groupe de militaires canadiens actifs et retraités qui ont lancé deux poursuites délictuelles contre les Forces armées canadiennes suite à l’abus de pouvoir auquel nous avons été confrontés à cause des mandats COVID qu’ils nous ont imposés. De nombreux membres de notre groupe ont subi des abus et du harcèlement flagrants de la part de leur chaîne de commandement, et beaucoup ont été blessés par vaccin et souffrent désormais de problèmes de santé majeurs. Certaines histoires sont absolument déchirantes. La poursuite est composée de 458 officiers militaires et militaires du rang. Nous demandons 708 millions de dollars d’indemnisation ainsi que d’autres dommages.

« Certains d’entre nous, ainsi que notre avocat, ont raconté notre histoire dans diverses publications et podcasts canadiens en ligne au cours de la dernière année. Nous avons réalisé nos premières incursions aux États-Unis fin novembre. Je serai bientôt sur le podcast de Robert Dorion. J’ai pensé partager notre histoire avec vous dans l’espoir que vous nous accorderiez un peu plus de temps d’antenne au Québec.

« En raison de nos succès jusqu’à présent, notre avocat a mis son expertise au service d’avocats américains qui envisagent d’utiliser la même approche et de déposer des plaintes similaires pour abus de pouvoir contre le ministère de la Défense (DOD). L’histoire suivante, écrite plus tôt cette année à la suite du premier dépôt de plainte, vous donnera une idée de nos problèmes.

« SLOBODIAN : Un procès conteste les « mandats malveillants et illégaux des forces armées en matière de vaccins contre la COVID (westernstandard.news).

« N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions. »

Major (à la retraite) Serge Faucher

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Dans un premier temps, je partage avec mes lecteurs et lectrices la traduction française d’un article écrit par la chroniqueuse principale du Manitoba pour le Western Standard, Linda Slobodien, publié le 28 juin 2023. Par contre, d’ici peu, nous organiserons une conférence vidéo avec le major Faucher et quelques-uns de ses collègues, dans laquelle nous pourrons certainement obtenir des informations et des précisions complémentaires. Les auditeurs pourront aussi commenter et poser leurs questions.

Je vous rappelle que les dépositions devant caméra commenceront dans quelques semaines ou mois.


➽ Un procès conteste les « mandats malveillants et illégaux des forces armées en matière de vaccins contre la COVID »

Par Linda Slobodien, le 28 juin 2023

Des escouades masculines en uniforme se sont rendues au domicile de membres enceintes des Forces armées canadiennes (FAC) pour faire pression sur elles afin qu’elles prennent les vaccins obligatoires contre la COVID-19. Les femmes enceintes non vaccinées souffrant de complications de grossesse si graves que leurs médecins ont ordonné leur hospitalisation ont été punies pour avoir été absentes.

Un héroïque soldat québécois a été forcé de rester dehors quotidiennement dans des températures glaciales pendant trois mois jusqu’à ce qu’il perde tellement de masse corporelle qu’il ne pouvait plus tenir debout. Il ne s’est pas remis de la torture physique et psychologique qu’il a endurée pour avoir refusé le vaccin.

Les militaires de tous grades qui avaient servi loyalement, certains pendant des décennies, après avoir défendu des innocents et l’honneur du Canada à l’étranger dans des zones de guerre et lutté contre des inondations et des incendies de forêt au pays, ont été licenciés sans honneur. La punition vindicative les a empêchés d’obtenir un autre poste au gouvernement. Des carrières détruites. Des familles détruites. Pour certains, la volonté de vivre les a quittés de jour en jour. Ils ont été trahis par une institution qu’ils servaient loyalement. Ils ont été pris pour cible et ostracisés par des collègues indignes de porter l’uniforme, pour qui l’élément vital de l’armée – l’esprit de corps – ne signifiait rien.

Et certains prétendent qu’ils ont été abandonnés par le chef d’état-major de la Défense, le lieutenant-général Wayne Eyre, un fervent libéral, qui s’est plié aux ordres du premier ministre Justin Trudeau. Apparemment, il existe une preuve irréfutable – des communications écrites – pour prouver que la loyauté d’Eyre a été grossièrement et « illégalement » déplacée.

Ces militaires – l’armée, la marine et l’aviation – se sont battus seuls. Beaucoup ont perdu la bataille pour sauver leur carrière. D’autres ont succombé aux pressions et ont conservé leur emploi : certains souffrent désormais de blessures liées au vaccin. Mais ils ne sont plus seuls. Et ils ripostent, à fond.

Même si seulement une fraction des allégations déchirantes de traitement « malveillant et illégal » contenues dans les affidavits dans le cadre d’un recours collectif représentant 458 militaires sont prouvées, il ne fait aucun doute que les militaires canadiens étaient à la merci de la politique du gouvernement libéral et de leurs supérieurs sans courage. L’action en justice exige 1 million de dollars de dommages et intérêts pour chaque plaignant, ainsi qu’une reconnaissance du fait que les FAC ont violé leurs droits en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.

Parmi les accusés dans le procès intenté devant la Cour fédérale la semaine dernière figurent Eyre, la ministre de la Défense Anita Anand, le vice-chef d’état-major de la Défense, lieutenant-général Frances J Allen, le médecin général, major-général JGM Bilodeau et la juge-avocat général, contre-amiral Geneviève Bernatchez. « Le procès porte sur un abus de pouvoir. Cela va devenir intéressant », a déclaré Catherine Christensen, du Valor Legal Action Centre d’Edmonton qui représente les plaignants. « Il ne s’agit pas du COVID-19. Il s’agit d’une chaîne de commandement corrompue qui se croit intouchable, au-dessus des lois. Le message le plus important à faire passer est que 458 personnes se lèvent et seront la pointe de la lance pour rendre justice à tout ce qui est arrivé aux Canadiens au cours des trois dernières années. » La pointe de la lance ? « Je reçois des centaines d’appels de personnes qui aimeraient participer au deuxième procès. Tous militaires. »

Sur les 1 300 membres des FAC qui ont demandé une exemption pour vaccins, seuls 158 ont été approuvés. D’autres ont opté pour une retraite anticipée, subissant des difficultés financières. Au total, on estime que 3 000 à 4 000 personnes ont été perdues en raison du mandat obligatoire de vaccination contre la COVID-19. « Les Forces armées canadiennes ont abusé de leur position unique au sein du gouvernement canadien pendant des décennies aux dépens des membres des FAC et des anciens membres des FAC », peut-on lire dans la déclaration.

« Les extraits des histoires des plaignants sont difficiles à lire. Avec les quelque 150 000 pages de preuves dont nous disposons, les histoires empirent et les abus de pouvoir dans la chaîne de commandement sont très évidents », a déclaré Christensen. « En vertu de la Loi sur la défense nationale, le chef d’état-major de la Défense ne peut pas rendre une ordonnance qui viole la Charte des droits. Juste parce qu’ils portent un uniforme, ils sont toujours citoyens canadiens et ils ont tous leurs droits. Le Comité militaire externe chargé des griefs a déterminé qu’il (Eyre) avait effectivement violé la secte. 7 de la Charte qui est l’autonomie personnelle. Le comité a déjà statué sur quatre cas dans lesquels Eyre avait commis plusieurs erreurs juridiques, notamment une violation des droits garantis par la Charte. En vertu de la Loi sur la défense nationale, il ne peut pas rendre une ordonnance qui viole la Charte. Cela rend ses directives illégales. J’ai des preuves – des communications – qui montrent qu’ils ont suivi les instructions du bureau du Premier ministre. C’est Eyre qui parle à d’autres membres de la chaîne de commandement et il admet que l’ordre est venu d’en haut. Il est en difficulté. »

Trudeau n’est pas le commandant des FAC. « Le seul à qui le chef de la défense répond est le roi. » Les FAC ont perdu certains de leurs meilleurs éléments à cause des mandats liés à la COVID-19. « Il y avait des femmes enceintes qui étaient harcelées chez elles par des hommes en uniforme. Certaines femmes enceintes ont été accusées d’être absentes parce qu’elles avaient été hospitalisées pour d’autres raisons par leurs obstétriciens. Elles ont été accusées de ne pas s’être présentées au travail et d’avoir tenté d’éviter les mandats. Nous en avons qui ont été suicidaires. Touchons du bois, nous n’avons perdu personne. Nous avons des pilotes instructeurs qui sont forcés d’occuper des postes où ils seront assis à un bureau. Quel gaspillage de ressources. Des pilotes instructeurs entièrement formés. Nous n’en avons pas en réserve. Les aumôniers ont été expulsés parce qu’ils défendaient les intérêts des gens. »

Christensen a déclaré qu’elle avait été ciblée. « J’ai reçu des menaces de mort. J’ai reçu toutes sortes de choses désagréables… Je suis prête à faire face à tout ce qu’ils veulent me lancer. J’ai de très bons avocats chevronnés qui me conseillent en coulisses, y compris ceux qui ont participé au convoi de camionneurs. Et j’ai tout un bataillon derrière moi. Ils rient tous en disant que je suis l’avocat le plus protégé au Canada. J’ai des forces spéciales, j’ai des tireurs d’élite, j’ai des pilotes, j’ai de l’infanterie. S’il y avait un quelconque problème, je ne suis probablement pas la mieux placée pour m’en occuper. C’est un groupe fantastique. »

Les obligations fédérales en matière de vaccins ont été levées pour les Canadiens il y a un an. Toutefois, les mandats sont restés pour la plupart des militaires en service actif des FAC. La quête insatiable visant à les discipliner et à les expulser pour avoir refusé de se faire vacciner s’est poursuivie.

Tout le monde a été obligé de se faire vacciner, a déclaré un plaignant, qui est toujours membre actif. Il a demandé à rester anonyme. « Cette politique était inutile, très néfaste car le taux de vaccination était d’environ 80 % alors qu’ils disaient qu’il fallait aller à 100 %. Ils ont dû le politiser. Il s’agissait de marquer des points avant les grandes élections (fédérales de 2021). Ils ont politisé nos corps, ils ont politisé nos carrières, ils ont politisé nos institutions pour marquer des points politiques. Vous voyez tous ces gens qui ont passé des décennies au service du Canada être jetés à la poubelle pour quelque chose dont nous savons maintenant que la protection est limitée. »

Il a décrit à juste titre les histoires contenues dans la déclaration comme étant déchirantes. « Page après page de carrières brisées, de vies brisées, de familles brisées, de mariages brisés, de santé brisée. Les gens ont été forcés de se faire vacciner, dans des situations terribles. Est-ce que je garde mon emploi ou est-ce que je protège mon bébé à naître ? Les femmes ont été placées dans cette position. Pour quoi ? »

Le harcèlement était implacable. « Ils étaient constamment menacés par leur chaîne de commandement. Ils avaient des enfants à la maison, des paiements de voiture à payer. Ils étaient confrontés non seulement au chômage, mais aussi à un chômage qui les rendrait inemployables à l’avenir parce qu’ils avaient été libérés dans le cadre d’une libération déshonorante… C’était la marque de la honte. »

« L’un des aspects insidieux de tout le processus est qu’ils ont libéré des personnes dans une catégorie malveillante. La libération déshonorante était punitive. C’était comme s’ils avaient tordu le couteau. Cela les a marqués, les a rendus inéligibles à de futurs travaux avec le gouvernement. Ils ont envahi la vie des gens pour les inciter à se faire vacciner. La pression qu’ils exercent va vous briser le cœur. »


« Guy. Le message commence a se propager… On a fait les manchettes en Angleterre! »Major Serge Faucher (à la retraite), le 17 janvier 2024



Le major Serge Faucher, athlète de calibre mondial en athlétisme, parle de ses 40 ans de carrière dans l’Aviation royale canadienne (ARC) et de l’effet stimulant de l’athlétisme dans sa vie, en piste comme hors piste. L’officier du génie aérospatial, qui s’est enrôlé comme soldat à l’âge de 17 ans, offre de précieuses leçons apprises au cours d’une vie axée sur la vitesse, la ténacité et la maîtrise de soi. Il nous rappelle que la vie n’est pas sans défi, mais que les vents arrière nous donneront toujours un coup de pouce pour courir le marathon qu’est une carrière militaire.

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Martine Chollet
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