En 2015, Pfizer annonçait son partenariat avec l’Université Bar-Ilan pour évaluer l’injection de médicaments via des nanorobots à ADN

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Chacun le sait, les théories du complot ont tendance à s’estomper et à devenir des faits avérés et une réalité souvent trop triste, comme si les « complotistes » étaient devenus tout à coup les prophètes des temps modernes, ou du moins qu’ils étaient des gens assez lucides et clairvoyants pour risquer leur réputation à dire et à publier des vérités, à l’encontre du narratif officiel. Combien de médecins et de scientifiques, ayant eu le courage de dénoncer la présence de nanoparticules et de nanotechnologies dans les injections Covid, se sont fait radier de leurs Ordres et se sont fait ridiculiser et bannir des réseaux et de leurs cercles sociaux ? On peut évidemment penser au Dr Carrie Madej, au Dr Franc Zalewski, au Dr Zandré Botha, au Dr Daniel Nagase, au Dr Shimon Yanowitz, et même au dirigeant de Bayer, Stefan Oelrich, ainsi qu’au Ministère de la Santé du Japon. Plus récemment, Guillaume Bousquières et Sébastien Iozzia ont été les premiers Français à avoir observé le sang des personnes vaccinées au microscope. Ils ont dévoilé des éléments synthétiques dans le sang, qui ne devraient pas s’y trouver, dont ce qui ressemble à des micro-antennes, des micro-puces… ainsi que des structures artificielles et bien d’autres anomalies affectant les globules blancs et rouges, les plaquettes… Guillaume Bousquières et Sébastien Iozzia ont réalisé un film-documentaire en trois parties,— « Next Dose » —, et  publié deux livres, soit : « Covid-19 : L’avis de deux soignants bien “emmerdants” » et « Covid-19 : le narratif à l’épreuve du microscope »,

Est-ce que cette histoire de nanoparticules et de nanotechnologies présentes dans les injections Covid est une autre de ces théories du complot fumeuses ? Eh bien, nous pouvons confirmer qu’il n’en est rien puisque le 14 mai 2015, la société Pfizer a elle-même annoncé dans un communiqué sa collaboration avec l’Université Bar-Ilan afin d’évaluer l’administration de médicaments via des nanorobots à ADN. Il ne s’agit donc pas de science-fiction, ni même d’une lubie, mais bien d’une réalité. En effet, Bar-Ilan University Research and Development Company Ltd. (BIRAD) et le laboratoire de bioconception dirigé par le Pr Ido Bachelet de l’Université Bar-Ilan, ont annoncé à ce moment que BIRAD avait conclu un accord d’évaluation avec Pfizer Inc., visant à obtenir une meilleure compréhension des nanorobots à ADN en tant que porteurs potentiels de différentes protéines pour d’éventuels nouveaux traitements.

Ido Bachelet est connu pour sa contribution aux domaines de l’origami ADN, de la nanotechnologie et de la nanorobotique. Son article publié dans le National Library of Medicine (NLM), “A logic-gated nanorobot for targeted transport of molecular payloads” (Un nanorobot logique pour le transport ciblé de charges utiles moléculaires), qui traite de la capacité des robots à l’échelle nanométrique à tuer les cellules cancéreuses, a créé une interface importante entre le domaine de l’origami ADN et la médecine. Le Pr Bachelet vit à Tel-Aviv. Sa cousine, Michelle Bachelet, fut présidente du Chili sous deux mandats (2006-2010 et 2014-2018). Lors d’une conférence organisée par la Grande Loge maçonnique du Chili le 1er décembre 2020, cette dernière avait déclaré au sujet de la pandémie de Covid-19 : « Nous avons besoin d’un nouveau contrat social [Great Reset] pour une nouvelle ère, car le contrat social que nous avons jusqu’à présent est rompu ou ne donne pas les résultats que tout le monde attend. Et pour cela nous avons besoin et comptons sur l’un des principes maçonniques : solidarité et fraternité. » Bachelet, qui a promulgué la dépénalisation de l’avortement dans son pays et signé le projet qui a conduit à la légalisation du « mariage » gay, s’est toujours exprimée en tant que proche de la franc-maçonnerie.

Pour revenir au cousin de l’ancienne présidente du Chili et Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le professeur Ido Bachelet déclarait lors d’une conférence donnée pour TEDMED le 26 avril 2013, qu’il a développé des nanorobots programmables et injectables à des personnes, et qui modifient leur ADN, leur attribuant une adresse IP et les connectant à Internet. Dans sa présentation, Bachelet s’est vanté d’avoir veillé à ne pas « perdre le contrôle » des nanorobots après leur injection chez l’humain. Il dit : « Mon équipe a mis au point des nanorobots munis d’antennes. Ces antennes sont constituées de nanoparticules métalliques. Les antennes permettent aux nanorobots de réagir à des champs électromagnétiques appliqués de l’extérieur. Ces versions de nanorobots peuvent être activées par simple pression d’un bouton sur une manette. » Il ajoute : « Ce qui est intéressant, c’est que la manette, comme celle de la Xbox, est connectée à l’internet et le contrôleur relie ces nanobots au réseau. Ils ont donc une adresse IP réelle et on peut y accéder à partir d’un appareil distant sur le même réseau. »

Nous parlons donc ici de nanorobots à ADN programmables, d’adresses IP, de connexion à Internet, d’antennes constituées de nanoparticules métalliques, de champs électromagnétiques et d’appareil distant comme un smartphone. Ne retrouve-t-on pas tout ce que les « complotistes » ont dénoncé dès le début de la « crise de covid » jusqu’à aujourd’hui ?! Il me semble bien que oui. Alors, avec tous ces ingrédients, comment s’étonner des effets indésirables graves que l’on diagnostique chez les personnes injectées, parmi lesquels il y a de nombreux décès ? Mais il y a encore pire. À peine six mois après le partenariat avec Pfizer, le Pr Ido Bachelet et son équipe ont réussi à placer des nanorobots à l’intérieur d’un cafard et à les activer à l’aide de leurs cerveaux pour leur faire libérer un médicament, entièrement contrôlé par leurs pensées. Leurs travaux ont été publiés huit mois plus tard sous le titre “Thought-Controlled Nanoscale Robots in a Living Host” (Robots nanométriques contrôlés par la pensée dans un hôte vivant) dans la revue universitaire PLOS ONE, le 15 août 2016.

Pourquoi chercher à tout prix à contrôler les nanorobots par la pensée ? Il m’apparaît que cela se situe à des années-lumière de la recherche médicale. Quel est donc l’objectif exact ? Je crois que nous sommes en droit de poser ce genre de questions. Comme l’écrit le chroniqueur Luke Dormehl, dans le magazine Digital Trends : « Non, ce n’est pas une scène d’un film d’horreur/science-fiction de David Cronenberg des années 1980. » Imaginez maintenant le Traité sur les pandémies que 194 pays s’apprêtent à signer au mois de mai, abandonnant ainsi la souveraineté des nations et la maîtrise de nos corps à l’Organisation mondiale de la santé. Au Québec, le gouvernement Legault étudie actuellement le Projet de loi Nº 50 qui multipliera et renforcira par 10 les pouvoirs coercitifs en cas de pandémie, s’alignant parfaitement sur le traité de l’OMS. Des lois liberticides sont votées à travers le monde ayant pour but d’ôter toute forme de liberté d’expression au peuple, l’empêchant de se défendre de quelque façon que ce soit.

« C’est là qu’on découvre avec quelle perfidie l’OMS et ses puissants bénéficiaires ont fomenté en coulisses un “coup d’État” dans 194 pays », déclarait récemment le réseau Kla.TV dans l’une de ses vidéos, et j’ajoute que des crimes se préparent dans les antichambres du pouvoir qui seront bientôt exécutés contre l’humanité, aboutissant à une dictature globale, cruelle et sans merci. Préparez-vous au pire.

Assemblée nationale du Québec — Journal des débats de la Commission de l’aménagement du territoire (11 avril 2024).

➽ Pfizer s’associe à Ido Bachelet sur des nanorobots à ADN

Par Brian Wang, le 15 mai 2015

Pfizer coopère avec le laboratoire robotique à ADN dirigé par le professeur Ido Bachelet de l’université Bar-Ilan. Bachelet a développé une méthode de production de molécules d’ADN innovantes dont les caractéristiques peuvent être utilisées pour les « programmer » pour atteindre des endroits spécifiques du corps et y effectuer des opérations préprogrammées en réponse à une stimulation du corps. Cette coopération a été révélée lors d’une conférence donnée par le président de la recherche et du développement mondial (WRD) de Pfizer, le président du comité de stratégie de portefeuille et d’investissement et le vice-président exécutif Mikael Dolstein lors de la conférence IATI Biomed à Tel Aviv qui s’est terminé le 15 mai 2015. La recherche se concentrera sur la possibilité que les robots délivrent les protéines médicales dans des tissus désignés.

Bachelet est arrivée à Bar-Ilan du Massachusetts Institute of Technology (MIT) il y a plusieurs années. Lors d’un événement TEDMED organisé il y a deux ans, il a expliqué :

« Afin de fabriquer un robot nanométrique, nous créons d’abord une séquence d’ADN sélectionnée, puis nous la plions à l’aide d’un processus appelé origami ADN. Avec cette méthode, une personne peut donner une commande à un ordinateur qui plie la molécule d’ADN selon ses besoins. Le résultat est qu’une séquence d’ADN peut être réalisée sous la forme d’une palourde, par exemple, et contenant un médicament. La molécule d’ADN contient cependant un code activé lors de la rencontre avec certains matériaux du corps. Par exemple, la palourde peut être conçue pour changer de forme et libérer le médicament uniquement lorsqu’elle rencontre une cellule cancéreuse ou le bon tissu.

« De plus, les molécules peuvent recevoir des signaux les unes des autres, et peuvent théoriquement changer de forme en fonction des signaux du corps, et peuvent être préprogrammées pour s’attacher les unes aux autres. À l’avenir, il sera possible de combiner chacune de ces molécules avec une antenne miniature. Lorsque l’antenne reçoit un signal externe, elle apportera un petit changement dans la molécule qui la fera s’ouvrir ou se fermer, et se dissiper ou se connecter à une autre molécule. »

Lors d’une brève conférence, Bachelet a déclaré que des nanobots à ADN seraient bientôt testés sur un patient gravement atteint de leucémie. Le patient, qui n’a plus que six mois à vivre, recevra une injection de nanobots d’ADN conçus pour interagir avec les cellules leucémiques et les détruire, tout en ne causant pratiquement aucun dommage collatéral dans les tissus sains.

Selon Bachelet, son équipe a testé avec succès leur méthode sur des cultures cellulaires et des animaux et a rédigé deux articles sur le sujet, un dans Science et un dans Nature.

Les thérapies anticancéreuses contemporaines impliquant une chirurgie invasive et des explosions de médicaments peuvent être aussi douloureuses et dommageables pour le corps que la maladie elle-même. Si l’approche de Bachelet s’avère efficace chez l’homme et est soutenue par davantage de recherches dans les années à venir, les travaux de l’équipe pourraient marquer un moment de transformation dans le traitement du cancer.

Si ce traitement fonctionne, il s’agira d’une avancée médicale et pourra être utilisé pour de nombreuses autres maladies en administrant des médicaments plus efficacement sans provoquer d’effets secondaires. George Church indique que le nanobot à ADN intelligent a des applications au-delà de la nanomédecine. Applications où il existe un besoin de libération ou d’interaction programmable et ciblée à l’échelle cellulaire ou quasi moléculaire.

Lors de l’événement organisé par les Amis britanniques de l’Université Bar-Ilan à Otto Uomo en octobre 2014, le professeur Ido Bachelet a annoncé le début du traitement humain par la nanomédecine. Il indique que les nanobots à ADN peuvent actuellement identifier les cellules humaines présentant 12 types différents de tumeurs cancéreuses. Un patient humain atteint de leucémie à un stade avancé recevra un traitement par nanobot à ADN. Sans le traitement par nanobot à ADN, le patient devrait mourir au cours de l’été 2015. Sur la base d’essais sur des animaux, ils espèrent éliminer le cancer en un mois. D’ici 1 ou 2 ans, ils espèrent que la réparation de la moelle épinière fonctionnera chez les animaux, puis peu après chez les humains. Cela fonctionne dans les cultures de tissus. Auparavant, Ido Bachelet et Shawn Douglas avaient publié des travaux sur les nanobots à ADN dans la revue Nature et dans d’autres publications scientifiques respectées. Un billion de nanobots de 50 nanomètres dans une seringue seront injectés à des personnes pour effectuer une chirurgie cellulaire.

Les nanobots à ADN ont été réglés pour ne pas provoquer de réponse immunitaire. Ils ont été adaptés à différents types de procédures médicales. Les procédures peuvent être rapides ou durer plusieurs jours.

➧ Médicament ou traitement libéré sur la base de la détection moléculaire — Seules les cellules ciblées sont traitées

La fille d’Ido souffre d’une maladie à la jambe qui nécessite de fréquentes interventions chirurgicales. Il espère que ses nanorobots à ADN rendront relativement trivial le type d’intervention chirurgicale dont elle a besoin : une simple injection dans un cabinet médical.

Nous pouvons contrôler des médicaments puissants déjà développés. Les médicaments efficaces qui ont été retirés du marché en raison de leur toxicité excessive peuvent être combinés avec des nanobots à ADN pour une administration efficace. Les minuscules ordinateurs moléculaires des nanobots à ADN peuvent assurer un contrôle sélectif moléculaire de médicaments puissants déjà développés.

Grâce à l’origami ADN et à la programmation moléculaire, ils sont la réalité. Ces nanobots peuvent rechercher et tuer des cellules cancéreuses, imiter les comportements sociaux des insectes, effectuer des opérations logiques comme un ordinateur sur un animal vivant et peuvent être contrôlés depuis une Xbox. Ido Bachelet du laboratoire de bio-conception de l’université Bar Ilan explique cette technologie et comment elle va changer la médecine dans un avenir proche.

Ido Bachelet a obtenu son doctorat. de l’Université hébraïque de Jérusalem et a été chercheur postdoctoral au MIT et à l’Université Harvard. Il est actuellement professeur adjoint à la Faculté des sciences de la vie et au Nano-Center de l’Université Bar-Ilan, en Israël, fondateur de plusieurs sociétés de biotechnologie et compositeur de musique pour piano et molécules.

Les chercheurs ont injecté différents types de nanobots à ADN dans des cafards. Étant donné que les nanobots sont marqués avec des marqueurs fluorescents, les chercheurs peuvent les suivre et analyser comment différentes combinaisons de robots affectent l’endroit où les substances sont délivrées. L’équipe affirme que la précision de la livraison et du contrôle des nanobots est équivalente à celle d’un système informatique.

● C’est le développement de la vision de la nanomédecine.
● C’est la prise de conscience de la puissance de la nanotechnologie de l’ADN.
● Il s’agit d’une nanotechnologie d’ADN programmable.

La nanotechnologie de l’ADN ne peut pas (encore) réaliser une chimie atomiquement précise, mais le contrôle de l’ADN combiné à une biologie synthétique avancée et au contrôle des protéines et des nanoparticules se développe clairement vers des capacités très intéressantes.

« C’est la première fois qu’une thérapie biologique parvient à s’adapter au fonctionnement d’un processeur informatique », déclare le co-auteur Ido Bachelet de l’Institut de nanotechnologie et des matériaux avancés de l’Université Bar-Ilan. L’équipe affirme qu’il devrait être possible d’augmenter la puissance de calcul du cafard jusqu’à celle d’un ordinateur 8 bits, équivalent à un Commodore 64 ou à un Atari 800 des années 1980. Goni-Moreno reconnaît que cela est réalisable. « Le mécanisme semble facile à étendre, donc la complexité des calculs va bientôt devenir plus grande », dit-il.

Un avantage évident de cette technologie concernerait les traitements contre le cancer, car ceux-ci doivent être spécifiques aux cellules et les traitements actuels ne sont pas bien ciblés. Mais un traitement comme celui-ci chez les mammifères doit vaincre la réponse immunitaire déclenchée lorsqu’un corps étranger pénètre dans l’organisme.

Bachelet est convaincu que l’équipe peut améliorer la stabilité des robots afin qu’ils puissent survivre chez les mammifères. « Il n’y a aucune raison pour que les essais préliminaires sur les humains ne puissent pas commencer d’ici cinq ans », dit-il. [N.D.L.R. : Ceci nous amène en 2019, ce qui correspond assez bien avec le déclenchement de la « crise de coronavirus » et le déploiement des injections COVID-19 à base d’ARN messager de Pfizer, Moderna et autres sociétés pharmaceutiques.]

AUTRES RÉFÉRENCES :

Conférence du Dr Ido Bachelet au TEDMED/Israël, le 26 avril 2013 : « Comment les nanobots vont changer la médecine ».

➽ Robots à ADN : la révolution médicinale ?

Par Kirsty McLean, le 3 Septembre 2015

Avec la demande croissante de traitements contre le cancer, la croissance rapide de la résistance aux antibiotiques et la pression croissante exercée sur les industries médicale et pharmaceutique pour trouver de nouveaux médicaments miracles, il n’est pas surprenant que les scientifiques aient commencé à expérimenter des traitements « hors des sentiers battus ». L’un des traitements non conventionnels les plus intéressants est le développement de « robots à ADN » en tant que nouveau système d’administration de médicaments. Cependant, si ce traitement s’avère viable, il pourrait alors changer la donne pour la pharmacie moderne telle que nous la connaissons.

Science-fiction contre réalité

L’image évoquée par le terme « robots à ADN » ou « nanorobots », comme les ont affectueusement surnommés leurs inventeurs, suffit à alarmer les personnes peu au fait de la science qui sous-tend cette technologie fascinante. Pour certains, l’idée de petits robots nageant dans la circulation sanguine est alarmante — nous sommes après tout une génération morbidement intéressée par les modifications génétiques et les interventions chirurgicales robotisées (Terminator, ça vous dit quelque chose ?). Cependant, si ces nanorobots ont une certaine fonction robotique comme leurs cousins mécaniques (d’où leur nom), ils sont créés entièrement à partir d’ADN et sont utilisés pour des fonctions très spécifiques. Pour créer un nanorobot, la séquence d’ADN souhaitée est synthétisée, puis pliée dans l’orientation voulue selon un processus connu sous le nom d’origami d’ADN.

Retour aux sources

L’origami ADN a été inventé en 2006 par Paul Rothemund, qui a utilisé cette technique pour créer un visage souriant à partir d’un brin d’ADN viral. La technique consiste à faire correspondre les paires de bases d’un long brin d’ADN aux paires de bases complémentaires de brins d’ADN plus petits. Le plus grand brin d’ADN peut être moulé en forme, puis “agrafé” en place par les plus petits segments d’ADN, ce qui permet de créer des formes nanométriques bidimensionnelles et tridimensionnelles. Cette technologie présente plusieurs caractéristiques utiles qui ont été exploitées par les scientifiques, notamment sa capacité à créer des formes d’ADN pliées avec précision, et donc de taille spécifique. Frederick Simmel a exploré ces propriétés afin de créer une règle d’origami d’ADN, qui peut être utilisée pour mesurer de manière adéquate l’espace entre les molécules et, en tant que telle, peut être utilisée comme règle nanoscopique pour la microscopie à super-résolution.

C’est un nouveau monde étrange

Et pourtant, pour moi, la technologie la plus excitante produite par l’origami d’ADN est le nanorobot. Douglas, Bachelet et Church ont expérimenté l’origami ADN pour créer un conteneur en forme de tonneau à partir d’ADN d’un diamètre d’environ trente-cinq nanomètres. Ce contenant est le nanorobot d’ADN, ainsi nommé en raison de son fonctionnement robotique et de sa capacité à être programmé pour traiter une variété de maladies différentes.

Les nanorobots sont constitués de deux moitiés reliées entre elles par des articulations d’ADN flexibles et l’intérieur du robot contient douze sites qui peuvent être utilisés pour attacher des molécules de “charge utile” telles que des anticorps ou des médicaments anticancéreux. Le nanorobot est maintenu ensemble par des fermoirs appelés aptamères, qui sont de courts brins de nucléotides attachés à l’extérieur du nanorobot. Ces aptamères sont spécialement séquencés pour reconnaître les marqueurs cellulaires des cellules cibles, ce qui permet de cibler des types de cellules spécifiques, comme les cellules cancéreuses du poumon. Lorsque les aptamères entrent en contact avec la surface des cellules cibles, ils s’ouvrent et le médicament contenu dans le nanorobot est délivré à proximité immédiate de la cellule.

Le Dr Bachelet a insisté sur le fait que ces nanorobots sont capables de détecter une petite population de cellules cibles au sein d’une grande population de cellules saines. Ces cellules saines ne possèdent pas le bon ensemble de marqueurs cellulaires pour ouvrir les nanorobots et ne sont donc pas affectées par ces derniers. Douglas, Bachelet et Church ont testé plusieurs types de “fermoirs” aptamères, tous conçus pour détecter et cibler différents types de cellules cancéreuses dans une culture cellulaire. L’étude a montré que les nanorobots conçus pour cibler les cellules leucémiques pouvaient les distinguer des autres cellules cancéreuses et libérer le médicament — un anticorps — afin d’empêcher la prolifération des cellules leucémiques. Ces nanorobots sont déjà capables de détecter (et de cibler) douze types de tumeurs et, avec la poursuite des recherches, on ne peut dire quelles seront les limites de cette technique.

L’inconvénient le plus évident de cette technique est peut-être que les nanorobots ne peuvent interagir qu’avec les récepteurs à la surface des cellules et que, par conséquent, si la cible du médicament se trouve à l’intérieur de la cellule, la détection et le traitement peuvent être impossibles. Une autre considération majeure est la durée de vie de ces nanorobots d’ADN, car une fois dans le corps, ils peuvent être détruits par les nucléases ou passer rapidement dans l’organisme. Toutefois, les connaissances de l’industrie pharmaceutique sur l’efficacité des médicaments et sur la manière de prolonger la durée de vie d’un médicament dans l’organisme par l’ajout d’excipients ou d’enrobages devraient permettre d’améliorer rapidement ces questions relatives aux nanorobots.

Un nouvel espoir

La création de nanorobots d’administration de médicaments représente une avancée significative dans le traitement des patients atteints de cancer. Lorsqu’ils subissent une chimiothérapie ou une radiothérapie pour traiter des cellules cancéreuses, il n’est pas rare que les patients ressentent des effets secondaires désagréables tels que des nausées, une perte de cheveux et une sensation de fatigue constante. En effet, le traitement, bien que très efficace contre les cellules cancéreuses, a souvent un effet toxique sur les cellules saines de l’organisme. Dans le cas de la chimiothérapie, les médicaments agressifs utilisés pour détruire les cellules cancéreuses ne peuvent pas faire la différence entre la croissance rapide des cellules cancéreuses et celle des cellules du sang ou de la peau. Ils s’attaquent donc à toutes ces cellules, ce qui affaiblit le patient. Le développement de nanorobots pour le traitement du cancer pourrait éviter ces effets secondaires malheureux, car seules les cellules cancéreuses seraient ciblées. Cela permettrait également d’utiliser des médicaments considérés comme trop toxiques pour les thérapies actuelles afin de détruire les tumeurs cancéreuses.

Les applications potentielles de cette technologie ne concernent pas seulement les médicaments réactifs, mais aussi les thérapies préventives. Le Dr Bachelet a déjà indiqué qu’il espérait que cette technologie serait utilisée à l’avenir sur des personnes en bonne santé. Il envisage la possibilité d’injecter ces nanorobots à une personne en bonne santé lors d’un examen général et de leur faire passer un test de dépistage de cancer. Cette utilisation préventive des nanorobots pourrait permettre de détecter, de traiter et d’éradiquer les cellules cancéreuses bien avant que les méthodes de détection conventionnelles n’aient permis de diagnostiquer le cancer.

Au fur et à mesure que cette technologie progresse, il est facile de comprendre comment les gens pourraient être amenés à croire que le nanorobot relève plus de la science-fiction que de la réalité scientifique. Il est d’autant plus inconcevable de savoir que le premier essai humain sera bientôt en cours pour tester ce nouveau traitement thérapeutique sur un patient atteint de leucémie gravement malade. Toutefois, si cette technologie nanorobotique fonctionne réellement, comme les chercheurs le pensent, dans le corps humain, cela pourrait changer complètement notre façon d’envisager les médicaments ciblés. Une chose est sûre, avec l’implication des grandes entreprises pharmaceutiques dans le développement de cette technologie, la révolution de la médecine telle que nous la connaissons ne saurait tarder. ■


PROVINCE DE QUÉBEC — Étude détaillée du projet de loi n° 50, Loi édictant la Loi sur la sécurité civile visant à favoriser la résilience aux sinistres et modifiant diverses dispositions relatives notamment aux centres de communications d’urgence et à la protection contre les incendies de forêt.

Commission du 9 avril 2024
Commission du 10 avril 2024
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Guy Boulianne, auteur, éditeur et journaliste indépendant, membre de la General News Service Network Association (GNS Press) et de l'International Association of Press Photographers (IAPP) Il est aussi membre de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il est le fondateur et l'éditeur en chef des Éditions Dédicaces LLC : http://www.dedicaces.ca.

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1984

Urgent, la Macronie se prépare à signer l’accord de soumission sur les pandémies de l’OMS. Aucun média n’en parle !!! Partagez l’information, c’est très grave !!

The Vigilant Fox

Un professeur japonais délivre un message étonnant que tout le monde doit entendre : « La pandémie a été utilisée comme un faux prétexte par l’OMS pour encourager la vaccination de tous les peuples du monde. » Il affirme que l’utilisation frauduleuse de « la thérapie génique expérimentale sur des personnes en bonne santé » n’était pas seulement une « violation extrême des droits de l’homme », mais que «le résultat a été l’induction de terribles blessures induites par la drogue qui n’ont jamais été vues dans l’histoire de l’humanité.»

— Pr Masayasu Inoue, professeur émérite de la faculté de médecine de l’université de la ville d’Osaka.

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