Le système bancaire canadien est sur le point d’être radicalisé par un cadre bancaire ouvert. Les partisans présentent cela comme un moyen permettant aux banques de partager facilement des informations et d’accéder aux données des utilisateurs. La vérité est qu’il s’agit là d’une opportunité de fusionner le statut social avec le secteur bancaire pour donner au gouvernement un contrôle total sur nos finances. L’organisation Open Banking Excellence, partenaire de la Banque mondiale originaire du Royaume-Uni (FIGI), affirme qu’elle regroupera tous les besoins pertinents d’une banque en un seul endroit. L’organisation, présente dans 40 pays, vise à « créer des plateformes et des contenus exceptionnels qui favorisent le partage des connaissances, de nouvelles réflexions et des partenariats au sein du secteur – catalysant l’adoption de la finance et des données ouvertes pour une meilleure inclusion financière dans le monde ».
« Il s’agit d’avoir une société plus juste, plus inclusive et plus ouverte », a déclaré Helen Child, fondatrice d’Open Banking Excellence. Open Society, eh bien, cela semble familier. Pourquoi y a-t-il un besoin d’inclusivité et d’équité dans le secteur bancaire alors que cela devrait se résumer à des chiffres ? « Cela favorise l’inclusion financière », a-t-elle ajouté, « cela démocratise les données. » Les données vaudront plus que de l’or à mesure que nous progresserons vers une société sans numéraire. Il n’y a pas de moyen plus simple de contrôler les masses que de contrôler leur accès à l’argent, leur capacité à acheter, à échanger et à se déplacer librement. La Presse canadienne a exposé le véritable motif à la vue de tous : « L’un des plus grands domaines de croissance est celui des évaluations de crédit. Dans le cadre du système bancaire ouvert, les prêteurs pourraient accéder directement aux données bancaires d’un individu, afin de pouvoir regarder au-delà des cotes de crédit. Les consommateurs peuvent également l’utiliser pour établir leur cote de crédit, par exemple en prouvant des paiements de loyer fiables. »
Regarder au-delà des cotes de crédit équivaut à déterminer si une personne est apte à participer à l’économie mondiale en fonction de ses opinions personnelles. Regardez ce qui est arrivé à Nigel Farage. Il n’a jamais commis de crime ni fait quoi que ce soit qui puisse justifier ce que beaucoup ont appelé le « fiasco Farage ». Nigel a été soudainement débancarisé par Coutts et n’a pu accéder à aucun de ses comptes chèques ou d’épargne. Ses cartes de crédit ont été désactivées. Il était incapable de participer à la société sans préavis.
Farage a fait preuve de diligence raisonnable et a constaté que d’innombrables personnes avaient subi la même attaque financière menée par les banques au nom du gouvernement.
Il s’agit d’un phénomène répandu. Nous avons constaté que cela se produisait fréquemment lors des confinements liés au COVID, où les utilisateurs n’étaient pas autorisés à accéder à des lieux en cas d’échec de leur passeport numérique COVID. En Chine, lorsque les banques étaient confrontées à une crise de liquidité, le PCC a simplement refusé aux déposants le droit d’accéder à leur argent et les a empêchés d’accéder physiquement à leurs banques. Le gouvernement a réussi à empêcher une panique bancaire. Nous avons vu quelques célébrités exclues du système pour avoir exprimé des opinions impopulaires sans qu’aucune procédure judiciaire ni aucun crime ne soient commis.
Le Canada est l’un des nombreux pays qui espèrent utiliser des scores sociaux non officiels pour contrôler les masses. Toutes ces actions préparent le terrain pour le fonctionnement de la CBDC, un réseau collectif contenant les données personnelles et les comptes de chacun. Les gouvernements ont déjà commencé à débancariser les individus et ces mesures permettront de forcer de plus en plus les masses à s’incliner et à abandonner tout contrôle au profit du gouvernement tout-puissant.
SOURCES ET RÉFÉRENCES :
- Martin Armstrong : « Canada to Incorporate Social Scores in Banking ». Armstrong Economics, March 14, 2024.
- Ian Bickis (The Canadian Press) : « Big changes are coming to how Canadians bank, but adoption likely to be slow ». Yahoo! Finance, March 10, 2024.
- Rhoda Wilson : « Canada’s “open banking” is paving the way to a national social credit system ». The Exposé, MarchH 18, 2024.
- Frank Bergman : « Canada Links Citizens’ Bank Accounts to Social Credit Score ». Slay, March 18, 2024.
- Ian Bickis (La Presse Canadienne) : « Un changement du système bancaire prendra du temps à se concrétiser ». La Presse, 10 mars 2024.
- Ian Bickis (The Canadian Press) : « A long-awaited change to Canadian banking is coming. What to know ». Global News, March 10, 2024.
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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
Le monde au Canada ne voit rien de ce qui se passe c’est affligeant. Et toutes ces attaques, sociales, sanitaires, financières, culturelles et j’en passe arrivent bien plus vite que prévu, avant 2030 assurément. À moins d’une intervention divine je n’ai aucun espoir que quelque chose d’autre se produise hélas