Jusqu’à ce jour, j’ai publié deux articles du colonel russe à la retraite, Andreï Devyatov (Андрей Девятов), soit le 14 mars et le 21 mars 2024, ainsi que l’une de ses vidéos assez mystérieuses. Je partage maintenant avec vous un autre de ses articles intitulé « Kabbalistique de l’enchantement babylonien » (Каббалистика Вавилонского чаромутия), qu’il publia en 7 parties consécutives sur la plateforme Zen, en Russie. Cette série d’articles est très intéressante, et ceci à plus d’un niveau. Par contre, cela ne signifie pas que je sois d’accord avec tout ce qu’il écrit, loin s’en faut. Entre autres, il nous parle de l’ancienne Babylonie comme étant l’élite instruite de cette époque, formant ce qu’il appelle la « sagesse chaldéenne », c’est-à-dire les magiciens, les sorciers, les magiciennes. Or, si l’on en croie le Livre d’Hénoch, ce sont les anges déchus qui ont enseigné aux hommes à fabriquer les armes, les boucliers, les cuirasses et à utiliser les apparats et tout ce qui pouvait corrompre l’humanité. Ils leur enseignèrent les sortilèges, les enchantements (magie et sorcellerie), les propriétés de racines, les signes, l’astrologie, ainsi que l’art d’observer les étoiles. Je suis donc plutôt de l’avis du théologien et enseignant russe, Evgeny Avdeenko, qui écrit dans son article « Transhumanisme : Caïn et Babylone« :
« Le dessein des créateurs de piliers babyloniens était de faire descendre les choses célestes sur terre par la volonté de l’homme, et de s’élever jusqu’aux choses célestes — c’est là toute l’essence de la théorie du « progrès ». Cette conception était l’orgueil de Satan, mais l’homme de Babylone (il est insensé en tout, sauf en construction) ne l’a peut-être pas réalisé. L’enthousiasme primaire : « Viens… Viens » (Genèse 11:3-4) dans l’homme n’a pas été affaibli, et les possibilités de connaissance de l’homme sont infinies. La grande œuvre mondiale « progressive » de la construction babylonienne a été limitée par l’homme lui-même. »
D’après Andreï Devyatov, la « sagesse chaldéenne » a pris forme par écrit pour devenir un enseignement mystique au sein du judaïsme sous l’ancien nom de Kabbale. Cette sagesse contribuerait à l’amélioration (correction) de soi à un degré tel que ses vertus spirituelles lui permettent de devenir l’égal de Sa Majesté le Créateur… N’est-ce pas la voie luciférienne telle qu’elle est décrite dans Genèse 3:5 : « Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Toujours selon Devyatov, la « sagesse chaldéenne » serait parvenue à Michael Laitman par une chaîne d’initiation directe. Ce dernier est le fondateur du groupe kabbalistique Bnei Baruch, également connu sous le nom d’Académie internationale de la Kabbale (IAC), qui s’efforce de « diffuser des connaissances fondamentales sur le système de l’univers et la nature humaine, contribuant ainsi à un changement positif dans l’humanité et trouvant la voie optimale pour le développement de la civilisation ». Mais lorsqu’on observe le déroulement du Congrès mondial de la Kabbale qui s’est tenu en 2008, on ne voit pas comment les individus qui le composent pourraient modifier quoi que ce soit au « développement de la civilisation ». Tout ceci n’est que vanité de la part de personnes qui prétendent influencer le cours des événements.
Le colonel à la retraite écrit dans son article : « La Kabbale est hostile à toute religion, car dans la Kabbale, il n’est pas nécessaire de croire en quoi que ce soit…. La Kabbale n’impose pas à l’homme le fardeau du péché… » Curieusement, c’est exactement la voie qu’empruntèrent les descendants des Khazars, c’est-à-dire les gens formant la secte turque des Sabbatéens (ou Dönme) ainsi que de celle des Frankistes. Les Sabbatéens étaient adeptes de la Kabbale et du Zohar, lesquels affirment l’existence d’une loi, ou d’une interprétation de la loi, cachée et secrète. Les communautés d’Europe centrale et orientale deviendront les Frankistes, mouvement fondé par Jacob Frank. Les pratiques et croyances frankistes sont les plus extrêmes de toutes, et l’historien et philosophe juif Gershom Scholem a montré qu’ils enseignaient en secret l’inversion totale de toutes les valeurs morales (mensonge, vol, meurtre, inceste…). C’est le concept de la Rédemption par le péché. Pour sa part, le théologien Evgeny Avdeenko écrit :
« « Caïn » et « Babylone » sont deux lignes générales de péché ; Leur impulsion initiale est différente, mais à la fin, ils coïncident : renoncer à « Adam ». (…) La perte définitive de la filiation d’Adam fut décidée par Caïn et la civilisation caïnite (Genèse, chapitre 4), et après eux par les maçons de Babylone. Tout comme pour Caïn l’Orient, où il est allé pour s’éloigner d’Adam et de Dieu, n’était pas un but, mais un chemin pour se retrouver sans Dieu, de même pour les maçons babyloniens, la tour n’est pas un but, mais un chemin. Et ce n’est pas là le chemin qui mène au paradis. »
Malgré ce qui précède, je vous invite à lire l’article fort intéressant de Andreï Devyatov.
➽ Kabbalistique de l’enchantement babylonien
Dans le trésor de mots populaires appropriés, notamment dans le fameux « Dictionnaire explicatif de la grande langue russe vivante » du lexicographe et écrivain Vladimir Dahl (Толковом словаре живого великорусского языка), la signification du terme « charusa » marqué « archaïque » est interprétée comme « marais, marais infranchissable » (en ligne). C’est-à-dire que dans les temps anciens en Russie, le « marais infranchissable » au sens premier du terme « charusa » était en corrélation avec la magie des sorciers, à l’enchantement des « kudos » des mauvais esprits, et au pouvoir impur et aux coupes de noyade de l’ivresse dans le houblon
À l’époque du Pandémonium babylonien de l’Ancien Testament (le mythe biblique sur la tentative de construire une tour vers le ciel), la distorsion providentielle du proto-langage par le mélange du code de la langue était appelée « enchantement ». La langue primitive selon l’Écriture était généralement compréhensible pour l’élite instruite de cette époque — les magiciens, les sorciers, les magiciennes. Et après la confusion des langues, les magiciens ont cessé de se comprendre et la connaissance unifiée s’est désintégrée. On peut dire que l’enchantement était une opération de déguisement stratégique de connaissances anciennes de nature magique. Ce qu’on appelle « lancer des sorts ». Ainsi, la sagesse babylonienne s’est avérée « gagnée par enchantement dans les marais de Charusa ». Il existe une opinion selon laquelle le langage de la littérature russe ancienne « adressée à la Parole de Dieu » n’a pas été hérité de l’enchantement et a été laissé comme souvenir pour la race humaine comme clé pour comprendre les significations fondamentales des « choses divines et humaines ».
Les fouilles menées par les archéologues à l’interfluve du Tigre et de l’Euphrate (sur les ruines de l’ancienne Mésopotamie) au cours des deux derniers siècles ont permis de découvrir des centaines d’objets sous la forme de tablettes d’argile et de sceaux cylindriques datant d’environ 3 200 ans avant Jésus-Christ. Il s’agit des plus anciens dessins et textes cunéiformes en sumérien de la planète. Ces tablettes documentent l’histoire de l’humanité (« ce siècle ») depuis la « bataille céleste » qui a marqué un cataclysme cosmique dans le système solaire, en passant par les « actes de création » des « dieux » qui sont descendus sur Terre, jusqu’aux archives économiques et judiciaires.
La fusion la plus complète de la religion, de l’État et de la science au « temps des anciens » a eu lieu en Babylonie, où le roi était en même temps le grand prêtre. La strate dirigeante de la société babylonienne du VIIe au VIe siècle avant J.-C. était une « corporation de devins » de langue sémitique, descendant, selon la légende, d’un neveu d’Abraham et appelée « Chaldéens ». Les Chaldéens utilisaient les pratiques occultes de la magie pour influencer le peuple. C’est pourquoi toute la science et la littérature de la Babylonie étaient appelées à l’époque « sagesse chaldéenne ». Les piliers de cette sagesse, à savoir les fondements mytho-historiques de la vision du monde de Babylone et son système judiciaire et administratif, sont parvenus jusqu’à nous dans les bibliothèques cunéiformes de l’Ancien Moyen-Âge.
Avec l’avènement du christianisme, la « sagesse chaldéenne » reçut le nom de « sorciers » (sorcellerie). Au XIIIe siècle, la « sagesse chaldéenne » a pris forme par écrit pour devenir un enseignement mystique au sein du judaïsme sous l’ancien nom de « Kabbale ». En Andalousie, le « Livre de Radiance » (« Zohar ») est apparu en araméen avec des enseignements selon lesquels, à l’aide de rituels et de prières spéciaux, une personne peut intervenir activement dans le processus divin-cosmique. À la fin du XVe – début du XVIe siècle, la doctrine de la Kabbale s’est répandue en Russie sous le nom d’« hérésie des judaïsants » (Ересь жидовствующих) de Novgorod et Moscou. Depuis les années 70 du XXe siècle, diverses variantes de la « sorcellerie » ont fait surface dans la conscience publique des pays et des peuples sous les formes du néo-paganisme (« New Age », Védisme, Falun Gong). Au début du XXIe siècle, les kabbalistes ont décidé de révéler leurs connaissances secrètes sur l’image complète de l’univers et sa compréhension par l’homme, choisissant l’âme russe comme principal « champ de correction ».
Qu’est-ce que le Kabbalisme ?
La Kabbalistique est la Kabbale en pratique, c’est « l’algèbre de pensée pour l’interprétation de la Loi », c’est « la méthodologie pour découvrir les relations causales de l’univers en volume », c’est « la racine à partir de laquelle tout l’ésotérisme et les trois religions du monde se sont développés ». Selon les chercheurs, le judaïsme est « un culte monothéiste centré dans le Temple de Yahweh à Jérusalem, créé par l’élite juive pendant sa captivité babylonienne (586-539 avant JC) ». Et la Kabbale est une partie secrète et très profonde de l’Ancien Testament. Le nom « Kabbale » signifie « recevoir » des connaissances secrètes à travers une chaîne directe d’initiation réservée à quelques élus. Les kabbalistes sont un groupe de Juifs qui, après la destruction de la Tour de Babel, ont été choisis pour préserver le savoir jusqu’au moment de le révéler au monde entier.
Le rabbin Michael Laitman [malgré le fait que tous ses employés et étudiants l’appellent « Rav », Laitman n’est pas un rabbin], fondateur de l’Académie internationale de la Kabbale (Бней Барух), autorisé à prêcher la doctrine, déclare ce qui suit : « De nombreux livres disent qu’à la fin du XXe siècle, le développement du monde atteindra un tel niveau que les gens s’efforceront de connaître le sens de la vie. Pas tous les gens, mais une masse critique naîtra » (on suppose que la masse critique est liée au nombre du nombre d’or Ф. Elle est supérieure ou égale à 1’618033 personnes)…
Dans les livres anciens, il est précisément indiqué 1975, quand on peut commencer l’étude de la Kabbale… pour commencer à ouvrir au monde la voie de la connaissance du sens de la vie….
L’homme est prêt à s’autodétruire. Le monde ne peut être sauvé que par la Kabbale. Rien d’autre, c’est déjà clair, le monde ne peut pas se sauver…
Les livres disent que la Russie est prédestinée à jouer un rôle central. L’Occident est figé, et en Russie, la spiritualité a toujours joué un rôle particulier. La sensualité de l’homme russe le rend enclin à comprendre la Kabbale. L’avenir sera tel que la Russie attirera à elle la lumière la plus élevée, et qu’ici naîtra l’abondance, se créeront de bonnes relations entre le peuple et l’autorité… [Izvestia]
La structure de l’âme russe est telle que les enseignements de la Kabbale y trouveront facilement une réponse adéquate… Par sa technique de pensée, l’homme s’oriente vers les réalisations de la science, et ses attitudes spirituelles ont encore besoin de mystères. L’ère de la confiance en la science est révolue et la place laissée vacante est occupée par la Kabbale…. La Kabbale est une doctrine sur l’âme… qui, pour comprendre le volume de l’univers, doit passer par 125 étapes… À un autre niveau de l’être, la frontière entre la vie et la mort disparaît, l’homme s’identifie à l’éternité… En ressentant le monde supérieur, l’homme change l’idée du temps et de l’espace : il a un nouvel organe sensoriel (il y a un circuit de connexion)…. L’homme est créé pour corriger son niveau d’aspirations… Pour réaliser l’unification de toutes les aspirations sous la forme de leur utilisation avec profit. (Le premier niveau d’aspirations est la nourriture, le sexe et la famille ; le deuxième, la richesse et l’argent ; le troisième, l’honneur et la renommée ; le quatrième, la connaissance ; le cinquième, le sens de la vie).
Lorsque les premiers points de référence fermes sont confondus et qu’une personne ne sait pas qui elle est, d’où elle vient et où elle va, elle commence à chercher un soutien en dehors du champ rationnel…. Dans l’espace sacré, l’homme cherche un enseignement qui lui permette de se sentir un collaborateur, un associé du Créateur… Le but de l’humanité est de ressembler au Créateur… Le but de l’humanité est de ressembler au Créateur… Amélioration (correction) de soi à un degré tel que ses vertus spirituelles lui permettent de devenir l’égal de Sa Majesté le Créateur… L’état du Créateur n’est pas de recevoir, mais de donner, de s’efforcer de faire plaisir à une autre personne… L’homme doit corriger son égoïsme de manière indépendante et se rapprocher de la Loi suprême. C’est le but du Créateur… La réponse d’en haut ne vient qu’à la demande de correction…..
L’orthodoxie juive persécute les kabbalistes. La Kabbale est hostile à toute religion, car dans la Kabbale, il n’est pas nécessaire de croire en quoi que ce soit…. La Kabbale n’impose pas à l’homme le fardeau du péché… Il ne faut se poser qu’une seule question : quel est le sens de la vie… ? Dans la Kabbale, il n’y a jamais eu de doute sur le système héliocentrique du monde… Le Créateur n’est rien d’autre que la loi générale de l’univers tout entier.
Le grand rabbin de Russie (selon la version hassidique), Berl Lazar [Habad-Loubavitch], estime qu’« il n’y a pas de contradictions entre le judaïsme et la Kabbale ». Le chef spirituel anonyme du Congrès mondial de la Kabbale à Tel Aviv (février 2008), s’adressant à 3 000 participants, dont près de 200 personnes de Russie, a déclaré : « Cette année (2008), vous constaterez que la Kabbale se déplace de plus en plus vers le centre du monde. Nos pensées ne sont pas encore comprises, mais bientôt les gens réaliseront le pouvoir de la Kabbale. Vous serez le gouvernement spirituel du monde » (le pouvoir sur les cœurs est le plus doux).
Cérémonie d’ouverture du Congrès mondial de la Kabbale qui se tint du 4 au 6 février 2008 à Tel Aviv. [Kabbalah Media]
Que disent les tablettes d’argile sumériennes ?
Il convient de souligner que les monuments écrits de Mésopotamie sont les plus anciennes inscriptions lisibles. Le système d’enregistrement de la langue sumérienne avec des caractères syllabiques est appelé cunéiforme. Il s’agit de combinaisons de traits tracés sur l’argile crue à l’aide d’un bâton. Elles sont plus anciennes que les hiéroglyphes (symbolisme pictural) et les runes (symbolisme abstrait), et leur contenu concerne la cosmogonie et les mythes de la création.
L’interprétation des tablettes nous permet de supposer et d’émettre des hypothèses sur les points suivants :
(1) Le royaume sumérien — la première des civilisations connues — est apparu soudainement et comme venu de nulle part il y a environ 6 000 ans. En même temps, il présentait les signes d’une culture hautement développée : roue, écriture, lois, religion, psychologie, anatomie, tissage, combustion, architecture, mathématiques, astronomie, etc.
(2) Tous les éléments de base de l’astronomie moderne sont d’origine sumérienne : le concept de sphère céleste, d’horizon et de zénith, la division du cercle en 360 degrés, les orbites des planètes, l’utilisation du nombre 12 appliqué au zodiaque, le calendrier, et bien d’autres choses encore. Des listes d’étoiles et de constellations avec leur emplacement exact sur la sphère céleste. Une description détaillée du système solaire dans le bon ordre et même avec les distances entre les planètes.
(3) Le sceau du musée de Berlin, numéro VA/243, présente une représentation complète du système solaire, alors qu’Uranus et Neptune étaient inconnues dans l’Antiquité. De plus, une grande planète, inconnue à ce jour, est indiquée sur le diagramme entre Mars et Jupiter. Et les textes sumériens insistent sur l’existence de 12 corps dans le système solaire : le Soleil, la Lune et non pas neuf, mais dix planètes.
(4) La planète inconnue est appelée Nibiru (« traversant le ciel »). Elle a une orbite rétrograde très allongée (dans le sens des aiguilles d’une montre) avec une inclinaison de 30 degrés par rapport au plan de l’écliptique (le périgée de son orbite est supposé être dirigé par le regard du Sphinx). Nibiru apparaît « des profondeurs » de l’espace au périgée une fois tous les 3600 ans.
(5) On prétend que les Annunaki (signification du nom : ceux qui sont venus sur Terre depuis le ciel) sont venus sur Terre depuis cette planète. Dans le livre de la Genèse (6:4), ils sont mentionnés sous le nom de Nephilim (dans la traduction synodale — géants, dans les Apocryphes — chérubins descendus, en sonorité moderne — extraterrestres). Ces « fils de Dieu sont venus vers les filles des hommes, et elles leur ont donné des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité ». C’est des Annunaki Nephilim que les Sumériens ont reçu toutes leurs connaissances.
(6) Les Annunaki (leurs principaux elohim – « dieux »), alias « idoles avec des yeux », ont apporté la « graine de vie » (ADN) à la Terre, transformant la nature inanimée en nature animée. Puis, en Afrique du Nord, il y a environ 300 000 ans, grâce au génie génétique et à la « conception in vitro », les hominidés, qui étaient déjà apparus sur Terre au cours de l’évolution, ont créé des assistants pour « cultiver la terre » — les premiers homo sapience.
(7) Il est intéressant de noter que la version biblique de la création de l’homme par Elohim « à partir de la poussière de la terre » « à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1:26) reprend à la fois le mythe suméro-akkadien d’Enki et de Nintu, qui ont créé les ancêtres de la race humaine à partir d’« argile » ou de « boue » (poème « Atrahasis« ), et le mythe chinois de Fushi et Nyuwa, qui ont également créé les premiers hommes à partir d’argile. La recherche moderne a montré que c’est l’argile qui peut contenir, stocker et transférer l’énergie lors de la formation des chaînes de nucléotides de l’ADN.
(8) Les « bonds de l’évolution » qui ont suivi, liés à l’augmentation explosive des connaissances et des compétences en matière de « culture de la terre» , ainsi que des règles de comportement et des modes de gestion de la société, sont dus à de rares visites de Nephilim sur la Terre.
(9) Il est très probable que la « sagesse chaldéenne », qui est parvenue à Michael Laitman par une chaîne d’initiation directe, selon laquelle « la Kabbale n’a jamais douté du système héliocentrique du monde » et que « le créateur n’est rien d’autre que la loi générale de l’univers tout entier », repose sur les mêmes connaissances secrètes qui n’ont été « révélées » à la science qu’au cours des fouilles archéologiques de la fin du XIXe siècle et du milieu du XXe siècle.
Que prédit et quand le livre du prophète Daniel ?
Ce livre a été écrit par le prophète lui-même, qui vivait pendant la captivité babylonienne des Juifs dans la capitale babylonienne, à la cour de Nabuchodonosor, il y a deux mille cinq cents ans (6e siècle avant Jésus-Christ), en partie en hébreu et en partie en araméen. Il a ensuite été intégré au canon de la Bible. Les plus anciens fragments authentiques de manuscrits en papyrus du Livre de Daniel qui ont survécu jusqu’à ce jour ont été trouvés en 1947 parmi les « manuscrits de la mer Morte » qui appartenaient à la communauté essénienne de Qumrân et remontent au IIe siècle avant Jésus-Christ.
L’exactitude des prophéties de Daniel dans le passé a été confirmée, par exemple, par des prédictions célèbres telles que l’année de l’exécution et de la résurrection de Jésus-Christ (« soixante-dix-sept jours » se terminant en 34 après Jésus-Christ – Dan. 9:24-27) et le retour de Jérusalem au statut de capitale de l’État d’Israël au vingtième siècle (prophétie de 2300 ans se terminant en 1967 – Dan. 8:3-14).
En ce qui concerne la conception de « cet âge », de nos jours et de l’avenir proche, les interprètes du Livre de Daniel donnent les estimations et les calculs suivants.
Du fait que les espoirs des Juifs d’établir un « royaume de prêtres et de peuple saint » théocratique (Exode 19:5-6) comme exemple d’une juste projection du Royaume des Cieux sur la terre ne se sont pas réalisés, l’iniquité s’est multipliée dans le monde. L’écart par rapport à la « loi générale de l’univers tout entier » devait être corrigé. La correction a pris la forme d’épreuves sévères, de punitions et d’admonestations pour le peuple d’Israël et, en même temps, pour toutes les nations païennes.
Lorsque toutes les nations païennes auront bu jusqu’à la lie la coupe des châtiments et des avertissements du Seigneur (Jérémie 25:14-31), lorsque les quatre empires païens (« royaumes animaux ») de Babylone, de la Perse, de la Grèce et de Rome seront tombés et que l’inertie de leurs systèmes de valeurs sera épuisée, alors le royaume de l’homme viendra, avec à sa tête le Fils de l’homme (le Messie). Il s’agira d’un descendant mâle du roi David. Il restaurera la foi universelle, la miséricorde et la fraternité sur toute la terre (Dan. 7:13-14 et 27 ; Actes 1:6-8, 2:30, 3:20).
Le royaume du Fils de l’homme sera précédé d’une période de fragmentation des anciennes souverainetés étatiques par la prédominance du personnalisme individuel de l’« argile » du libéral-mondialisme sur le « fer » impersonnel de la tyrannie étatique de Rome. Ce « royaume divisé » aux pieds « en partie de fer et en partie d’argile » (Dan. 2:33, 41) a survécu jusqu’à aujourd’hui. Mais le nouveau royaume du mondialisme, qui détruira et remplacera tous les précédents, correspond au « rocher ». Cette pierre, qui s’est détachée de la montagne sans l’aide de mains (Dan. 2:34), est une force irrésistible qui brisera la statue d’un coup venant d’en haut. La statue représente tout l’ancien ordre mondial. Cet ordre « animal » des instincts corporels s’est développé pour la première fois après le déluge à Babylone.
Dans la vision du prophète : « La pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre » (Dan. 2:35). Voici le but spirituel de « cet âge » : la Volonté du Ciel deviendra la pierre angulaire de l’unique demeure du Père céleste et de ses enfants sur la terre. « Des peuples s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Eternel » (Isaïe 2:3).
C’est cette « pierre » de la Loi unique du Ciel et de l’homme que les architectes et les bâtisseurs de toutes les sociétés existantes jusqu’à présent ont rejetée. Et lorsque la pierre de la « Loi commune à toute la création » sera posée à la tête de l’angle de la nouvelle maison (ordre), la joie et l’allégresse régneront sur la terre. « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’oeuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! » (Psaume 117:22-24) Nous pouvons dire que la prophétie de la pierre brisant la statue parle d’une révolution anthropologique — un nouveau principe de la vie de l’humanité sur terre.
Quant à la date de ce bouleversement anthropologique, elle est prévue 1335 ans après l’établissement définitif du pouvoir de l’Islam en Terre Sainte. Le symbole de la formation de l’islam en tant que successeur du monothéisme de la maison de Jacob (les « droits héréditaires » des fils d’Ismaël à l’héritage de l’ancêtre commun Abraham) a été la construction en 687-691 du Dôme du Rocher sur le Mont du Temple à Jérusalem. Cette mosquée recouvrait les ruines du temple de Yahvé à Jérusalem, la « pierre angulaire de l’univers », à partir de laquelle, selon la légende, Dieu a créé la terre et sur laquelle se trouvait l’arche d’alliance. L’affirmation définitive de l’autorité du califat a lieu en 705. En ce qui concerne le prochain grand événement, qui doit apporter la « félicité », c’est-à-dire le bonheur à toutes les nations, le prophète dit : « Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à mille trois cent trente-cinq jours! » (Dn. 12:12) Il s’agit ici des jours prophétiques, dont chacun équivaut à une année : « je t’impose un jour pour chaque année » (Ezéchiel 4:6). Ajoutons 1335 ans à l’année 705, et nous obtenons 2040.
Le bouleversement anthropologique sera précédé par la restauration de Nabuchodonosor au statut de souverain d’un grand Etat. Cette restauration se fera avec l’aide de quelques structures étatiques supérieures : « Mes conseillers et mes hauts fonctionnaires m’ont réclamé. J’ai été rétabli dans mes fonctions royales et ma puissance n’a fait que grandir. » (Dn. 4:33). Sept « temps » (2520 ans) après son abdication du pouvoir en 562 avant J.-C., l’ancien roi de Babylone renaîtra sur terre sous la forme d’un homme. C’est à son « esprit » que sera révélé le mystère des anciennes iniquités païennes et de leurs châtiments. Cet homme sera doté d’une intuition exceptionnelle et d’une profonde sagesse. Il glorifiera d’abord la loi du Roi des cieux dans sa propre âme, puis il donnera l’exemple aux autres et commencera à convertir les nations confiées à son autorité (Dan. 4:14 et 33-34). Cet homme était déjà né en 1959 (562 av. J.-C. + 2520 + 1 = 1959). Né en cette année, le futur souverain doit encore mûrir, croître spirituellement, réaliser toutes les iniquités païennes antérieures (y compris le souvenir des « idoles avec des yeux » et la magie des sorciers, des magiciens et des Chaldéens), et prendre le pouvoir sur le « royaume » multinational. Il n’est pas précisé où se trouvera ce prédécesseur du royaume.
Parallèlement, la grande puissance de l’islam monothéiste accomplira son œuvre de « meurtre et d’écrasement » des restes des « royaumes bestiaux ». Les fondations de Babylone — absence d’esprit et vision matérialiste, de la Mado-Persie — désirs insatiables et luxe choyé, de la Grèce — humanisme, hédonisme et individualisme, de Rome — tyrannie étatique sans âme — seront brisées par le fondamentalisme religieux. Dans l’esprit et le cœur des hommes, un espace sera créé pour le « Royaume de l’Homme », le « royaume providentiel des prêtres et des saints », la pleine compréhension de la Loi du Roi des Cieux (la Volonté de Dieu) par ceux qui sont les plus capables de percevoir la Lumière de la Vérité comme le Commencement qui donne tout. Ce processus de purification de la place pour le « Royaume de l’Homme » sur la base de la vérité, de la justice du châtiment, de la miséricorde pour les défavorisés et de l’abnégation se poursuivra jusqu’au Jour du Jugement. Le jugement et le « sabbat millénaire » qui s’ensuivra interviendront au plus tard en 2240.
Selon Daniel, la période allant de la « purification du sanctuaire » (Dan. 8:14) à l’avènement du « règne du Fils de l’homme », le Messie (Dan. 7:12-13, 27) se réfère à la « fin des temps » (Dan. 8:17). En 1967, à la suite de la guerre des six jours entre Israël et les armées des nations arabes, le Mont du Temple est à nouveau passé sous contrôle juif. C’est ainsi qu’est apparue une période appelée « au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin » (Dan. 8:19).
Les derniers temps marqueront également la bataille de la fin entre les forces politiques de la chrétienté d’État et le monde de l’islam, que le prophète a appelé « le roi du nord » et « le roi du sud » (Dn. 11). Dans la dernière bataille, le « roi du nord » est personnifié par le successeur de la Rome chrétienne, et le « le roi du sud » par le successeur du califat arabe islamique. La dernière bataille, décrite à la fin du chapitre 11 du Livre de Daniel, est préparée de nos jours par les champions de l’héritage des ancêtres païens.
Le « roi du nord », sous le nom de Gog, fera alliance avec « ceux qui agissent méchamment contre l’alliance » et « en attirera d’autres à lui par la flatterie » (Dan. 11:32). « Il s’élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux » (Dan. 11:36). « Et il aura du succès » dans la connaissance surnaturelle et les capacités de contrôle magique. Ce sera une période de grande séduction spirituelle. « Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté, et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude » (Dan. 11:32-33). La cause de la bataille finale sera la provocation du « roi du sud ». Le « roi du nord » envahira alors le plus beau des pays, la Terre Sainte, en conquérant. Mais le « roi du nord » tombera sur les montagnes d’Israël « sans que personne lui soit en aide » (Dn. 11:45). Et « ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Dan. 12:3). L’instruction directe de Jésus-Christ est de « sonder les Écritures » (Jean 5:39).
À Kalouga, dimanche le 6 mars 2022, le peuple russe a brûlé une « Tour de Babel » de 23 mètres, symbole de la discorde.
Évaluations des hommes politiques célestes
Les néo-politiciens s’appuient fermement sur le principe de l’Alliance : « L’Esprit de Vérité parle par les prophètes » et se considèrent comme les « sages du peuple ». La théorie du changement de la néo-politique est basée sur le fait que l’histoire de toutes les sociétés existantes jusqu’à présent est la somme des vagues de différentes périodes.
Suivant le « génie allemand crépusculaire » de Emmanuel Kant, les néo-politiciens croient que « le ciel étoilé au-dessus de nous et la loi morale en nous » sont inaccessibles à la compréhension dans la logique des mots. Le sens suggère que l’ordre merveilleux du mouvement des corps célestes le long des orbites de rotation, les champs physiques créés par le mouvement de rotation et leurs interactions se répètent dans les cycles de l’activité biologique de la nature vivante, y compris les vagues des « marées » de l’histoire de l’humanité. La question de la prédétermination cosmique des événements et de la liberté des peuples de choisir leur mode de vie est résolue par la politique du ciel selon la formule suivante : « l’accidentel est essentiellement nécessaire ». Si le merveilleux ordre cosmique des caractéristiques orbitales des étoiles, des planètes et des comètes prévoit précisément les nœuds de leur intersection, de leur convergence et de leur divergence, alors les tournants des changements dans l’histoire de toutes les sociétés existantes doivent précisément prévoir les nœuds d’intersection des trajectoires de leurs hauts et de leurs bas.
La science appelle ces points nodaux sur les trajectoires de « développement » des civilisations sur Terre des points de bifurcation. La nébropolitique les appelle des points prédéterminés d’incertitude dans le choix du chemin vers le prochain point prédéterminé.
Le code des changements (qui s’est avéré correspondre au code génétique humain), connu des Chinois depuis l’époque précédant le déluge, dans les mathématiques des symétries et des inversions des tricheries en pointillés et des probabilités, prévoit la possibilité d’une divergence du « chemin de la vie » de deux, quatre ou même six variantes. En d’autres termes, les points de convergence prédéterminés des ondes ne peuvent être contournés, mais le chemin vers le prochain point prédéterminé peut être parcouru de différentes manières : à la fois par le chemin de la moindre résistance et par les chemins des « soucis et des tracas », et le choix du chemin est laissé à la personne. Comme le dit l’adage, la souffrance est volontaire.
La présence de points de convergence prédéterminés de vagues de différentes périodes est ce qui est à la disposition de la prophétie. Selon les termes de l’Écriture, nous pouvons dire à ce sujet que « la loi du Seigneur est sa volonté » (Psaume 40:8). Dans le domaine scientifique, la loi est l’immuabilité et la répétabilité des résultats.
Évaluations de non-politiques
L’évaluation non biopolitique des prophéties susmentionnées, des artefacts archéologiques, des déclarations franches des initiés à la « connaissance secrète » et des interprétations de l’histoire mondiale par des chercheurs consciencieux permet de dégager l’image générale suivante.
1) La réalité accessible à l’homme par ses sens n’épuise pas la totalité de l’univers. L’inconnaissable comprend ce qui est à la fois au-delà des capacités instrumentales de pénétration de l’homme dans le macro- et le micro-monde et au-delà des possibilités sensuelles de perception de la « réalité parallèle ». Cependant, il existe des pratiques magiques de l’influence de l’homme sur la nature et de sa sortie vers le « non-humain » et le « surhumain ».
2) Les représentations de l’homme moderne sur le passé lointain sont très conventionnelles. Les origines sont couvertes de mystère. Les voies de développement sont couvertes par des « filets de camouflage » de légendes et de désinformation directe. Il n’est pas exclu que les célestes, dont parlent les mythes et les contes de fées des peuples du monde, soient des êtres extraterrestres qui ont visité la Terre à l’époque précédant le déluge. Si c’est le cas, ce sont des dieux païens (des idoles) qui ont eu des fonctions différentes sur la Terre. Et à côté d’eux, il y a une seule Loi de l’Univers, que les gens ont appelée « Le Très-Haut », « Le Tout-Puissant », « Le Tout-Puissant », « Le Seigneur des Mondes », « L’Empereur Céleste »… ….
3) D’une manière ou d’une autre, du point de vue de l’époque actuelle, on distingue trois états de vie sur Terre : le « pré-éternel », « ce siècle » (l’histoire) de 36 périodes du code des changements avec des points prédéterminés de « mauvais choix » et « la vie de l’âge futur ». A bien des égards, l’histoire actuelle s’approche de la « fin de cet âge ».
4) La situation géographique, la phase de la vague historique et le type de conscience de la population russe prédéterminent son rôle et sa place dans l’histoire actuelle. Le contrôle de cette place et de ce rôle déterminera la voie de l’issue de « ce siècle ». Les incertitudes de 2008 et 2040 offrent un choix d’options, et les prophéties fournissent des indices pour un choix conscient.
5) En ce qui concerne les signes, la prophétie de Daniel sur le rétablissement de Nabuchodonosor dans son statut de dirigeant d’une puissance multinationale peut concerner la Russie. Il s’agirait du Roi Blanc de Vérité dont parlent d’autres sources. Si c’est le cas, l’idée « Le destin de la Russie – l’universalité dans la Loi du Très-Haut » vaincra à la fois la national-orthodoxie et le néo-paganisme slavo-aryen. Et l’idée de la Troisième Rome (tsar du Nord portant le nom de Gog) devrait être laissée à la Curie romaine (Vatican) ou aux États-Unis d’Amérique du Nord.
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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs Authorsden aux États-Unis, de la Nonfiction Authors Association (NFAA), ainsi que de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il adhère de ce fait à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).
Très bon article Guy! On pense souvent aujourd’hui, à tort, que le Christianisme de nos ancêtres n’était que carcan d’esprit étroit, mais comme le disait bien Gershom Scholem dans ton article, ils enseignent en secret l’inversion totale de toutes les valeurs morales (mensonge, vol, meurtre, inceste…). Ça coïncide avec la décadence au goût du jour.